C’est sûr que baffrer des animaux grimés en raviolis ou en lasagnes est plus humain, que détruire des milliards de micro-organismes en stérilisant la terre pour produire de la bouffe à biobos est plus cool, et qu’avaler vivantes des huitres après les avoir torturées au couteau est plus frais que se beurrer des toast au foie gras … ou pas.

Crédit : Reiser
Etre biobo est un sacerdoce, particulièrement en France où on est souvent tenté de manger autre chose que des chips fabriqués avec du pétrole, des tomates cultivées à grands renforts de chauffage nucléaire de serres, de pizzas qui semblent imprimées en 3D, et autres salbouffe ou malbouffe à tous les étages, et tout spécialement à la saison des réveillons …
Reno – 5 janvier 2016