Avant, la France était, selon le poète (plus précisément, le fabuliste) La Fontaine, qui connaissait tellement bien son pays qu’il n’a composé que des fables et des contes licencieux, le pays des cigales et des fourmis.
Mais c’était avant.
Maintenant, les fourmis ont émigré, contraintes et/ou forcées (ou sont victimes de changements climatiques, de massacres de leur environnement ou d’autres nuisances graves à leur santé individuelle et collective).
Restent des paquets de cigales.
Et des termites.
« Les termites (nom masculin), parfois surnommés fourmis blanches, sont des représentants de l’ordre des blattoptères. Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils deviennent un véritable fléau dans les endroits habités, détruisant les constructions en bois. Quelques mois leur suffisent pour ronger intérieurement les charpentes des maisons, qui s’effondrent tout d’un coup sans qu’un seul signe extérieur ait pu faire prévoir le danger. » (Wikipedia)
Quand j’aurai le temps, je griffonnerai un billet, oh !, pas sur la prolifération des saltimbanques et autres cigales vivant aux dépens de ceux qui les écoutent, ni sur les ravages des termites qui profitent de ceux qui ne les entendent pas, mais sur le funeste sort des fourmis de France, massacrées ou expulsées au siècle de La Fontaine parce que protestantes, au suivant parce que nobles, contre-révolutionnaires, ou justes pas assez officiellement sans-culottes, et/ou/puis entre-décapitées parce que toutes les révolutions mangent leurs enfants, ensuite laissées se produire et reproduire un peu au 19ème, puis envoyées celui d’encore après par millions mourir aux boucheries de la « der des der » et/ou dans les camps d’extermination de la dernière (jusqu’ici) selon la chaleur de l’amitié franco-allemande du moment, enfin poussées dehors par le souci constant de nivellement par le bas des plus récents potentats du Termitland.
Bref, #notetomyslef, chercher une idée pas trop toxique pour les fourmis pour limiter les dégâts des termites (et tant pis si ça fait perdre un peu de poids aux cigales) …
Les insectes (et dans « insecte », il y a « secte ») sont nos amis …
RF – 7 juin 2016
PS : La Fontaine n’a pas écrit que des fables pour enfants (et ses fables ne sont pas seulement pour les enfants)