Pain blanc, pain noir, peu importe pourvu que les cigales françaises en aient cet hiver …

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Maintenant, on est sérieusement en automne : le changement, c’est vraiment pour bientôt.

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Bien sûr, on peut rester dans le déni encore un peu, en France, le temps de quelques cafés à des terrasses de bistrots sympas à Paris.

ori-plateau-ardoise-cafe-gourmand-x2-2159Bien entendu, les politiciens professionnels peuvent promettre encore un peu de brioche à crédit pas cher aux Français, pour gagner en 2014, et préparer 2017 et plus si affinités.

Avec-un-café

Bien évidemment, un « shutdown » plus ou moins massif, ou pas, aux Etats-Unis n’a en soi guère plus d’importance pour la « prospéritude » à crédit de la France qu’un déplacement en bande organisée (mais sans la star du commerce extérieur, décidément hors-jeu, maintenant, avant même le remaniement du gouvernement provisoire) de François Hollande à Cherbourg pour célébrer la vente (à crédit) au Mozambique pour un petit 200 millions d’euros d’un machin flottant assemblé en France (dont l’impact net en commerce extérieur reste à évaluer en fonction des options et du sourcing, et dont le résultat final en balance des paiements dépendra de pas mal de facteurs mais pourrait être assez peu glorieux comme cela arrive avec certains « grands contrats » aussi prestigieux et utiles en saison électorale qu’économiquement désastreux, mais qui sauve quelques centaines de job jusqu’après les élections de 2014, un peu comme quand la première madame Hollande prétendait sauver Heuliez en jetant l’argent du contribuable par les fenêtres de l’usine de Cerizay (penser à relire Tchekov) pour faire assembler de petites horreurs électriques rendues obsolètes par les vrais constructeurs et par la Bolorémobile avant même leur lancement commercial) et faciliter son parachutage sur les terres du courageux ami de l’actuelle madame Hollande.

Cherbourg, 30 septembre 2013

Après Florange, les chantiers navals de Cherbourg le 30 septembre 2013 : le Président de la République ClubMed en exercice fait des pique-nique de pain blanc sur les terres électorales de ses ministres pas encore hors-jeu

Mais tout le monde sait que, même si le café est offert, l’ardoise est trop lourde pour les petits bras des « gentils » petits Français.

Ils sont gentils ...

Enfin, ce ne sera pas la première fois que les Français seront condamnés à la chicorée avec au mieux (?) du Schwarzbrot, au pire (?) des rutabagas cultivés au fond du jardin.

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De toute façon, il faut cultiver son jardin au pays de (la promo) Voltaire, et un régime moins doucereux ne fera de mal à personne à Paris et alentours, du moment qu’il reste équilibré (et démocratique, mais pas comme en 1933 chez les Huns ou en 36 chez les nôtres, l’Europe et le monde n’avaient pas aimé) et qu’on ne manque pas (trop) de pain.

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Sinon, hiberner ?

Renaud Favier – 1er octobre 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English

Qu’on soit normalement supporter politique et/ou sportif (c’est comme intégriste religieux, mais plus facile, on n’est pas obligé de lire un livre), énormément militant canal historique, ou pas très impressionné, ni intimidé, par les politiciens français contemporains baisocrates, alcooliques, baisocrates alcooliques, ou d’autres partis (pastis ?), on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les contribuable patriotes exemplaires. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.

               
               
         
           
          

Et il y a aussi du plus « atypique » (et gratuit).

Bad in France Couverture         
Et du plus « business » (gratuit, of course).
Frenchonomics Small           
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Le bonus : le jour de la marmotte (re)viendra http://www.youtube.com/watch?v=l4TYRLjpjYI
Le bonus 2 : « Fais toi porter pâle … » http://www.youtube.com/watch?v=sbnj0LLxH74 
Le bonus 3 : « Je suis un dieu … » http://www.youtube.com/watch?v=9x_ASl6u3cU
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#Greenpeace joue les #Hulot contre le #Nucléaire à #Bugey #France : So What ?

Greenpeace a l’humour oldschool avec ses cabrioles en parapente comme au temps de Hulot et Ushuaïa. Mais c’est bien d’avoir respecté la loi en attendant la fin des congés pour démarrer la tondeuse à gazon. Et futé d’avoir choisi le 2 mai, jour du débat Sarkozy-Hollande.

Quant à savoir si le paramoteur à moteur à explosion ou le nucléaire sont des (tran)sports (aériens) dangereux, des plaisirs de vieux riches ou des passe-temps pour ingénieurs français désoeuvrés depuis qu’on a inventé en France le chômisme des cols blancs combiné avec l’exil des talents mobiles, la mise à la retraite d’office des chercheurs et la délocalisation des centres de recherche en Chine ou n’importe où ailleurs et les prodiges de la technologie que le monde entier nous envie même s’il ne les achète pas et s’il ricane un peu sous cape quand un de nos « Concordes » fait faillite ou se crashe, c’est un vaste débat qu’il convient de n’engager que si on a le sens de l’humour bien accroché et pas trop d’idées préconçues dans un sens ou l’autre parce que certaines spécialités françaises, le nucléaire et l’amour notamment, sont quand même un peu compliquées.

Faute de meilleures certitudes, et ce n’est pas un débat à la télévision française qui va régler les controverses d’un trait de plume, on peut espérer que le niveau de risque réel dépend notamment de la qualité de fabrication, de la technique du pilote, du soin apporté au matériel, du bon usage de la machine en père de famille exemplaire (c’est un peu comme la finance) et de la peur du gendarme français.

Evidemment, en cas de crash, on regrettera toujours un peu de ne pas avoir choisi un autre … sport. Ou alors on ne regrettera plus rien du tout, ni personne, et selon les cas et la popularité de la victime, plus ou moins de gens pourront exprimer plus ou moins bruyamment leurs regrets éternels. Mais c’est pareil avec tous les sports mécaniques quand on laisse les ingénieurs français s’en occuper et les politiciens professionnels réguler (c’est vraiment comme la finance).

Evidemment, en général on arrête les dégats dés la première vraie alerte grave et sérieuse, le premier incident réel et préoccupant. Mais un peu de « pression à froid » par des proches (ou des voisins qui en ont marre des nuisances) ne peut pas faire de mal,  pour convaincre les sportifs d’arrêter les c… avant d’avoir un vrai souci, avant qu’il y ait crise cardiaque comme chez les footballeurs ou mort(s) d’homme(s) comme chez les nageurs norvégiens.

Ceci (mé)dit, le coup est plutôt malin de la part de Greenpeace, si c’est sympa de leur part d’avoir fait la promo de la région de Bugey où de vrais agriculteurs de terroir (notamment vignerons), font de magnifiques produits (notamment le vin de Cerdon) et s’ils ont raison de faire du buzz, même si on aimerait qu’ils sortent un peu de leur vieux fond de commerce « Nuklear, nein danke » du temps des SS20 et s’occupent aussi, entre eux campagnes électorales et autres compétitions de parachutisme plus ou moins acrobatique, d’autres causes environnementales méritantes dont les lobbies ont les poches moins profondes et dont les apparatchiks sont moins en effervescence pavlovienne pour cause d’espoirs post-électoraux ou de préparation des vacances au sommet de Rio (no comment sur Copenhague, of course). Ou alors qu’ils militent pour le paramoteur électrique à énergie solaire et  diffusent des informations sur comment ça va autour de Fukushima s’ils sont vraiment accros (acrobates ?) à l’anti-nucléarisme primaire et que les mesures de sécurité autour des bâtiments publics français non nucléaires sont trop renforcées en saison électorale.

Parce que l’ours polaire qui se demande s’il va d’abord se noyer loin des caméras à cause de la fonte de sa banquise, mourir de faim sans avoir été interviewé à cause de la raréfaction de tout ce qui est plus ou moins comestible ou défunter avant toute chose de la radioactivité de ce qu’il trouve encore à boire et manger, voire de l’eau dans laquelle il nage, sans avoir été invité, sinon à Rio comme tout le petit monde de l’écologisme professionnel, au moins à un vidéo-Grenelle sur le développement démocratique durable, il manque peut-être un peu d’humour, en ce moment.

* * *

Pour plus d’informations, lire des #eBook garantis non radioactifs (mais pouvant contenir des traces d’humour) sur http://www.youscribe.com/renaudfavier/, aller se promener sur un blog où on risque pas un de prendre un paramoteur sur la tête http://renaudfavier.com/ ou “liker” un café en attendant le débat à la TV où les candidats parleront sûrement un peu d’industrie, de sécurité, et de compétitivité française en général, de nucléaire en particulier http://www.facebook.com/cafe.matin.paris.

          
          
         
         
       

RF 2 Mai 2012.

Honni soit qui #Mali penserait

Les rebelles putschistes ou Touaregs du Mali ne se réclament pas officiellement de Kadhafi mais il n’aura pas fallu longtemps pour que les anciens mercenaires du Guide Suprême post-colonialiste ne réveillent de vieux fantômes du désert. Anges ou démons, va savoir …

Non pas que l’auto-proclamation d’indépendance d’une province rebelle à peine grande comme la France au coeur de l’Afrique, un peu au nord de Gao et Tombouctou, fut-elle un peu gorgée de pétrole et plombée d’uranium un peu loin de tout (mais probablement exploitables aux cours actuels sinon il n’y aurait rien de nouveau sous le soleil du Sahara), soit un battement d’aile de l’Histoire de portée mondiale comparable à l’irrédentisme de Taiwan en son temps ou aux printemps arabes plus récemment, mais dans un monde au bord de la crise de nerfs, on ne sait jamais ce qui peut arriver, ni pourquoi, ni comment, ni jusqu’où …

Non pas que si les murs se mettaient à tomber dans les déserts, les possibles en viendraient à vaciller à nouveau dans les tasses à café des vieux lacaniens installés depuis longtemps aux terrasse de Saint Germain des Prés ou dans les universités américaines, ou que les prières pour les grands soirs criées à la Bastille atteindraient d’autres Capitales, sinon capitoles … mais quand le sable s’éveillera, le monde tremblera, aurait pu dire Bonaparte s’il n’avait été fasciné par les pyramides, comme tout souverain de France ou de Navarre qui se respecte mais envoit d’autres (en verra d’autres ?) prospecter s’il n’y aurait pas du pétrole sous le sable d’Afrique ou d’ailleurs.

Non pas que, même si un état nouveau venait à émerger des sables ici ou là en post-francophonie, voire à faire un peu tâche d’huile dans le désert des Touaregs ou dans ceux  d’autres Tartares, ça devrait inquiéter beaucoup les vendeurs de 4-4, de gros pneus et de petits téléphones portables made in Asia : ça fait un moment qu’on ne boit plus trop de Pastis dans le Sahara et que les traces de la mission Marchand sont écrasées par celles des buldozers d’ici ou là après avoir été effacées par les uns, balayées par les autres et juste oubliées par la France qui devait déjà avoir d’autres chats à fouetter, des campagnes électorales à gagner ou juste … piscine.

Ce qui est sûr, c’est que l’Empire de la zone Franc prend quand même encore un petit coup de canif, sinon de Kalachnikov. Non pas que la France comptait sur le Franc CFA pour gagner la guerre économique comme elle avait pu compter sur l’Afrique pour voler au secours de sa victoire la dernière fois que l’Europe s’est suicidée, mais ça complique toujours les meetings électoraux quand des indépendantistes provinciaux sont vus à la TV, même s’ils ne sont plus financés par Kadhafi (encore que, pour le coup, ça reste à vérifier, certaines valises ont la vie dure et certains comptes en paradis fiscaux survivent longtemps aux décès) et si Air France a succédé à UTA en Afrique.

Mais si Wall Street n’était pas fermé le Vendredi Saint, ça pourrait quand même troubler un peu les traders les plus juniors, voire les plus vieux qui ont lu « De Sarajevo à Sarajevo » et savent que l’Histoire tient souvent à quelques grains de sable, sur les marchés un peu hypersensibles en ce moment, qu’on s’aperçoive que le roi est nu ce qui est construit sur du sable n’est pas invulnérable en cas de secousse sismique, même lointaine, même très souterraine, même pas très tsunamesque à première vue …

Un petit grain de sable dans le Sahara diront les lecteurs du Petit Prince les moins #InRealLife, un caillou dans le pied de l’avenir doit songer Attali sûrement déjà occupé à écrire une autre brève histoire, un risque d’avalanche pour le monde tel qu’il est s’inquiètent certainement les diplomates les moins amateurs de danse au dessus des volcans qui respirent comme une odeur de jasmin derrière celle de la poudre et d’autres senteurs mystérieuses ? C’est un roc, un cap, une péninsule … « Veulent que cette chute ait la grâce d’un vol » sourirait certain poète qui savait regarder la lune quand d’aucuns le montraient du doigt (ou lui jetaient des poutres, faute de pierres, mais on ne joue pas les grains de sable sans risques de retour de bâton).

Bon vent, du désert bien sûr, aux Touaregs d’Azawad : puisse une belle lune être au bout de vos fusils et la paix accompagner vos pas vers l’avenir. Marchez doucement, sur cette terre, les morts s’y reposent (proverbe amérindien).

* * *

RF 6 avril 2012.

L’Afrique ne se raconte pas, elle se rêve (cf « Lapin », dans : « Le Bonheur est dans le Pré ») mais on peut aller lire sur d’autre lunes et d’autres déserts dans les e-books et autres publications du même auteur (de même hauteur ?) plus ou moins sur l’avenir urbi et orbi, plus que moins sur le présent chez Ubu et ailleurs, pouvant contenir des traces d’humour mais c’est sans danger, sauf en cas d’allergie sérieuse auquel cas on recommande de s’abonner à un groupe Facebook de militants politiques en état de choc pré-électoral, de devenir fan de http://www.france.fr ou de regarder Public-Sénat TV l’après-midi, plutôt que de “liker” Café du matin à Paris ou de se promener dans les pages un peu “sideways” du blog.