Le Président Hollande paye de sa personne pour promouvoir l’image de la France et défendre les intérêts des entreprises françaises partout dans le monde.

Lui : « Pourvu que je ne fasse pas encore une énorme gaffe cette fois … » Elle : « Que va-t’il encore faire comme gaffe cette fois ? »
Avant, François Hollande était en Afrique du Sud. Avec (Valou et Christiane) son prédécesseur et néanmoins volontaire pour le remplacer quand il aura fini son sudoku, le classement de ses dossiers et des affaires de quand il travaillait, et ses blagues à 100 000 euros l’heure de vol. Il s’est ennuyé, mais c’était gentil d’avoir promené quelques notables français désoeuvrés à Soweto.
Après, il est passé en Afrique de moins au Sud, sans son prédécesseur (mais quid de Valou et Christiane ?), et néanmoins adversaire, au cas où la police militaire aurait reçu l’ordre de le mettre aux arrêts. Les militaires français étaient ennuyés, parce que sécuriser l’aéroport de nuit pour un arrosage de chrysanthèmes, ça les empêchait de faire leur job et/ou de dormir, mais tout le monde à reconnu que c’était gentil de passer avant Noël.
Ensuite, il est allé au Brésil (avec Valou ? avec Christiane ?), comme de Gaulle mais en plus petit, comme Mitterrand mais sans Concorde, et comme Sarkozy sans conclure pour le Rafale. Personne n’a compris comment ses conseillers ont pu le laisser se ridiculiser en annonçant la fin de l’embargo sur le Roquefort au Brésil alors qu’il a pour ça un sous-secrétaire d’état à l’agro-alimentaire qui ne marche pas quelque part dans l’organigramme de l’armée mexicaine de Solferino au gouvernement, ou Nicole Bricq la sous-ministre du redressement des parts de marché de tous sauf les Français quelque part à Bercy entre le bureau avec la vue sur la Seine coupé par une poutre en biais dont personne ne voulait et l’ascenseur pour aller à la terrasse du Cercle des Directeurs, mais la communauté des expatriés au Brésil l’a trouvé gentil, et la Présidente du Brésil a eu la gentillesse de rire à sa vanne ratée (comme d’hab’) de bête à concours administratifs permanents qui jouait au foot au tournoi des 5 ballons plutôt que de bosser à HEC.

Quand le (dé)passé et l’avenir (incertain) se rencontrent, il se parlent de football et de match France-Brésil : l’un rit du passé (et du pays d’avenir), l’autre de l’avenir (et du dépassé)
Et puis, Cayenne, avec Christiane (quid de Valou ?). « Déjà ? », regrettent ses groupies. « Pour quelques heures seulement ? » se lamentent les twitlitants de l’autre d’avant, qui lui même doit être en non-lieu quelque part ailleurs, à se poser des questions préalables de constitutionnalité ou à lire des sondages comme au bon vieux temps d’avant qu’il réussisse à perdre contre François Hollande tellement il était parti en vrille et tellement les centristes lui avait joué le replay du coup de Chirac contre Giscard en 81. En tout cas, c’est gentil pour Christiane Taubira, de revenir si vite, mais on ne sait pas si Valou ne va pas finir par être un peu jalouse, déjà qu’on dit qu’elle aurait préféré que Ségo se présente aux Légisilatives (ou au municipales, ou au cantonales, whatever works), à Cayenne.
Après une telle semaine de tourisme (c’est malin d’avoir quitté la métropole, il avait grève des G.O. de la SNCF), on ne pourra pas dire que le Président du pays Club-Med n’est pas un gentil membre de la communauté des gens du voyage française.
Renaud Favier – 14 décembre 2013 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn
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