Pour quelqu’un de normal, d’un pays normal avec une démocratie normale et des télé-spectélecteurs normaux, ça sentirait Pôle Emploi, le juge des divorces, l’expulsion de l’appartement de courtoisie, et les réunions de dépressifs anonymes de 5 à 7 au service social …
Qu’un adulte écoute ce que promet un politicien professionnel à un micro, ou qu’il avale les salades racontées par des militants, des communicants, des sondagistes, des ayant-droits (à logement social, fromage ou autre privilège au bon plaisir des élus) ou la famille de politiciens professionnels comme parole d’Evangile, ce n’est pas normal.
Croire que les politiciens professionnels français sont compétents, lucides et exemplaires et entourés de gens exemplaires, compétents ou lucides, c’est croire que ce n’est pas pour le buzz si le Père Noël danse la lambada avec Charles Beigbeder en slip panthère devant le Monoprix des Champs-Elysées.
Il y a encore des gens, adultes et pas traités médicalement, pour croire que le petit vieux chauffeur bénévole de Carla Bruni va risquer de perdre ses primes de ménages chez les banquiers en revenant s’occuper de l’organisation du conseil des ministres une fois par semaine, et recevoir à déjeuner les dirigeants étrangers venus faire des courses, tester les hôtels 5* rénovés par les Qataris ou les Singapouriens, ou visiter des musées à Paris. Ce sont grosso modo les mêmes abonnés à « Point de Vue » qui vont religieusement à tous les concerts de Chantal Goya et Hervé Villard. Malheureusement, il n’y a plus rien à faire pour eux, sinon l’euthanasie (l’état nazi, c’est autre chose).
Il y a ceux d’en face qui croient que le petit gros pré-retraité qui n’a jamais bossé de sa vie depuis qu’il a réussi le concours d’HEC à l’oral, va se mettre au taf alors qu’il lui suffit de se promener en Falcon avec sa concubine enveloppée pour passer à la TV, moins baisser dans les sondages que lorsqu’il parle dans les micros, et cumuler des points retraites (les miles Air France, c’est niveau ministre collaborateur, pas top exécutive). Ce sont les même qui croient que les cadeaux tombent du ciel et qu’ils suffit de chanter le lendemain de Noël pour que les vieilles lunes redeviennent dorées et se remettent à clignoter alors que les piles sont usées depuis longtemps. Malheureusement, il n’y a plus rien à faire pour eux, sinon l’euthanasie (l’état nazi, c’est autre chose).
Il y a les « différents » qui préfèrent croire les belles histoires que leurs racontent les machins et bidules des extrêmes d’à gauche, des extrémistes d’à droite, ou des ex qui trainent aux centres ou ailleurs. Malheureusement, il n’y a plus rien à faire pour eux, sinon l’euthanasie (l’état nazi, c’est autre chose).
Et à Paris, il y a quelques farfelus #UMPUDIMODEMCANALHISTORIQUE (désolé pour le pléonasme) pour essayer de (faire) croire que le « sérieux » des frères Beigbeder, ce serait celui du Medef qui avait surfé sur la déréglementation du marché de l’électricité et raté les JO d’Annecy, et qui a investi ses bénéficies dans des terres agricoles bradées en Ukraine (il faut dire qu’entre le binz avec la Sainte Russie, et les incertitudes sur l’avenir de Tchernobyl, on comprend que les kolkhoziens locaux affamés aient vendu pour se tirer au Canada), alors que celui qui sait lire et écrire, le moins délirant (le jour, parce que les nuits, Charles est sous son bonnet, tandis que Frédéric s’agite grave), le moins « loser » (quoique son business de relance de « LUI », ce soit un gros flop), c’est l’autre.
Sinon, pour les autres pas encore exilés, dé-socialisés, ou irrévocablement abstentionnistes, essayer un café avec du développement démocratique durable ?
Le Président Hollande paye de sa personne pour promouvoir l’image de la France et défendre les intérêts des entreprises françaises partout dans le monde.
Lui : « Pourvu que je ne fasse pas encore une énorme gaffe cette fois … » Elle : « Que va-t’il encore faire comme gaffe cette fois ? »
Avant, François Hollande était en Afrique du Sud. Avec (Valou et Christiane) son prédécesseur et néanmoins volontaire pour le remplacer quand il aura fini son sudoku, le classement de ses dossiers et des affaires de quand il travaillait, et ses blagues à 100 000 euros l’heure de vol. Il s’est ennuyé, mais c’était gentil d’avoir promené quelques notables français désoeuvrés à Soweto.
Il y a des gens dont le langage sourd-muet ne laisse pas place au doute …
Après, il est passé en Afrique de moins au Sud, sans son prédécesseur (mais quid de Valou et Christiane ?), et néanmoins adversaire, au cas où la police militaire aurait reçu l’ordre de le mettre aux arrêts. Les militaires français étaient ennuyés, parce que sécuriser l’aéroport de nuit pour un arrosage de chrysanthèmes, ça les empêchait de faire leur job et/ou de dormir, mais tout le monde à reconnu que c’était gentil de passer avant Noël.
« C’est beau chez vous, mais vous auriez pu faire un effort pour la lumière, c’est tout noir »
Ensuite, il est allé au Brésil (avec Valou ? avec Christiane ?), comme de Gaulle mais en plus petit, comme Mitterrand mais sans Concorde, et comme Sarkozy sans conclure pour le Rafale. Personne n’a compris comment ses conseillers ont pu le laisser se ridiculiser en annonçant la fin de l’embargo sur le Roquefort au Brésil alors qu’il a pour ça un sous-secrétaire d’état à l’agro-alimentaire qui ne marche pas quelque part dans l’organigramme de l’armée mexicaine de Solferino au gouvernement, ou Nicole Bricq la sous-ministre du redressement des parts de marché de tous sauf les Français quelque part à Bercy entre le bureau avec la vue sur la Seine coupé par une poutre en biais dont personne ne voulait et l’ascenseur pour aller à la terrasse du Cercle des Directeurs, mais la communauté des expatriés au Brésil l’a trouvé gentil, et la Présidente du Brésil a eu la gentillesse de rire à sa vanne ratée (comme d’hab’) de bête à concours administratifs permanents qui jouait au foot au tournoi des 5 ballons plutôt que de bosser à HEC.
Quand le (dé)passé et l’avenir (incertain) se rencontrent, il se parlent de football et de match France-Brésil : l’un rit du passé (et du pays d’avenir), l’autre de l’avenir (et du dépassé)
Et puis, Cayenne, avec Christiane (quid de Valou ?). « Déjà ? », regrettent ses groupies. « Pour quelques heures seulement ? » se lamentent les twitlitants de l’autre d’avant, qui lui même doit être en non-lieu quelque part ailleurs, à se poser des questions préalables de constitutionnalité ou à lire des sondages comme au bon vieux temps d’avant qu’il réussisse à perdre contre François Hollande tellement il était parti en vrille et tellement les centristes lui avait joué le replay du coup de Chirac contre Giscard en 81. En tout cas, c’est gentil pour Christiane Taubira, de revenir si vite, mais on ne sait pas si Valou ne va pas finir par être un peu jalouse, déjà qu’on dit qu’elle aurait préféré que Ségo se présente aux Légisilatives (ou au municipales, ou au cantonales, whatever works), à Cayenne.
Campagne électorale 2012 en Guyane (avec les compliments du Crédit Agricole)
Après une telle semaine de tourisme (c’est malin d’avoir quitté la métropole, il avait grève des G.O. de la SNCF), on ne pourra pas dire que le Président du pays Club-Med n’est pas un gentil membre de la communauté des gens du voyage française.
La conduite économique de la gauche est-elle assez adroite pour éviter de perdre encore un « A » ?
La politique économique en France, avant, c’était décidé par des gens sérieux et des polytechniciens qui se fichaient de l’économie, genre « l’intendance suivra ». Des rêveurs de Concorde, des bâtisseurs de paquebots, des reconstructeurs de France. Au mieux, ça faisait émerger une filière nucléaire de rang mondial et décoller une industrie aérospatiale de champions, avec des emplois induits réels, économiquement viables et durables même si rien n’est éternel. Au pire, ça donnait le Plan Calcul (les descendants nous rejouent la petite musique avec le Plan Numérique, maintenant) et le « tout diesel » subventionné, mais on pouvait se le permettre entre nos bas de laines, le Plan Marshall et les dividendes de la paix.
Puis, s’y sont mis les avocats, les énarques, les HEC et autres experts en grands oraux (zorros ? zoos ? zoos ?) qui se fichaient du prix des avions renifleurs de pétrole, ne voulaient pas lire les comptes du Crédit Lyonnais, et ne savaient rien des honoraires des banquiers suisses, du moment quer leurs noms et qualités resteraient dans l’histoire (et leur photo dans le hall de l’hôtel des ministres de Bercy, comme on faisait avant dans les châteaux des familles de la noblesse pré-républicaine). C’est devenu plus compliqué à cause de la guerre économique, de l’inflation des privilèges et de l’alternance politique.
Maintenant, c’est l’équipe des rigolos de Bercy qui tient le volant (les voleurs, c’est encore un autre sujet) des Frenchonomics, les déconomistes irresponsables et jamais coupables, qui barrissent en fonçant dans le mur vers l’arrière sans se préoccuper des boites qu’ils écrasent et des gens qui tombent : Pierre, Michel, Arnaud, Benoit, Bernard, Fleur, Nicole, celle qui s’occupe de l’artisanat dont même les journalistes spécialisés n’ont jamais retenu le nom, et les autres …
Crédits : Wingz (Dessins de Presse) – http://www.wingz.fr
Certains Français osent toutes les démagogies, tous les couacs, tous les sifflets indécents ou flagorneries tartuffesques, et tous les demi-tours, contre-pieds et autres changements de veste à vitesse supersonique, c’est à ça qu’on reconnait les politiciens professionnels et autres notables les plus toxiques pour l’avenir des citoyens et de la République. Vive la France ! http://www.youtube.com/watch?v=Zdk2skqen3A
Enfin, ça ira (peut-être) mieux en 2014 … quand les comiques de Bercy auront dégagé, ou décidé de bosser sérieusement plutôt que de tergiverser entre grand soir fiscal et hausse de la taxe sur ceux-ci ou cela, de passer leurs journées à visiter le monde en première classe Air France, à faire de la propagande électorale en province, ou à essayer de recaser les membres de leurs cabinets pas encore assez hauts fonctionnaires qu’ils n’arrivent même pas à planquer en placard doré au tour extérieur, ou de choisir leur carte de voeux de Joyeux Noël et Bonne Année.
Tout, son contraire; autre chose, pire, moins pire, un peu vrai, ou très faux … peut être pensé, dit, répété, récité, contredit, crié, murmuré … sur la situation (pas réjouissante, bien sûr, pas acceptable, bien entendu, pas pire que dans tant d’autres lieux où les guerres économique, médiatique et écologique font rage et tuent silencieusement dans l’indifférence générale, quelle que soit la jolie ville, la multinationale sponsor platine et la marque de l’hôtel confortable où se passe le G20 du trimestre, le jamboree environnemental de l’année, ou le lancement en grande pompe du nouveau média, « e » ou pas mais invariablement supposé du siècle, que ce soit une ancienne journaliste ex de maître du monde comme pour le copié-collé parisocrate du Hufingtruc pour twittos, un fils de famille über-bobo -beau, ça se discute, chacun ses goûts- pour le revival du Magazine de l’Homme Moderne, ou onsaimaimpaki pour VanityFrance, qui serve de personne sandwich) en Syrie.
Le mieux, ce matin, pour ne pas s’y perdre trop n’y se mettre au régime avalage de couleuvres assaisonnées aux langues de vipères, c’est quand c’est un gars à peu près normal, même si médiocrate et médiaphile comme tout le petit monde qu’aime bien les journalistes paresseux encore en mode retour de vacance avec bracelet brésilien pourrissant au poignet et bronzage sans maquillage, c’est quand les phrases sont assez courtes et avec une idée par phrase de Dupont-Aignan. C’est un peu agaçant quand c’est tellement franchouillard que ça ne passe que sur Dailymotion où on ne peut même pas arrêter la pub après 5 secondes comme sur Youtube, mais bon, si on veut du discours en français pas trop langue de bois ou de boa, si on veut du parler un peu vrai en français à peu près correct par un français à peu près propre sur lui sans casseroles visibles accrochées au costard ou restes de joints, cigares ou pire sur les revers, si on n’est pas particulièrement passionné par les ronronnements d’experts télévisuels et autres philosophes de salon TV, et si on supporte le côté geignard paléo-gaulliste de ce vieux gendre idéal renégat du RPR incrusté dans l’Essonne (c’est où, l’Essonne ? C’est pas le coin ou Valls avait son job avant de faire ministre ?) de « NDA », parfois carricatural mais généralement honnête intellectuellement, sans mauvaises fréquentations connues, et pas systématiquement lapin crétin, c’est sans danger de le mettre en coin d’écran 5 minutes avec le café : http://www.dailymotion.com/video/x146djk_nicolas-dupont-aignan_news
Parce que les mots d’un politicien français normalement honnête (pour un notable), normalement intelligent (pour un énarque), pas encore cacochyme revanchouillard à la Chevènement ou donneur de leçons planqué au Parlement Européen genre les EELV, les Le Pen ou le Mélenronchon, et normalement patriote (pour un français), même casse-bonbon tendance charentaises et baguette, sur des sujets simples (pour l’économie, la compétitivité, l’avenir des djeuns, les rythmes scolaires, l’écologie ou le social, on ne sait vraiment pas qui on pourrait écouter plus de 30 secondes sans vomir, éclater de rire, ou s’étouffer en essayant de faire les deux la fois), c’est toujours mieux que les éléments de langage des godillots domestiques répétant les mantras de leurs sponsors voyageant en première classe sans même passer aux grands hôtels biens garnis où leurs marionnettes s’agitent face caméras entre un cocktail de presse et une soirée plus ou moins entre soi plus ou moins bling-bunga.
Et puis quelqu’un qui trouve qu’il serait normal que le Parlement puisse auditionner les « Services » de temps à autres, plutôt que d’écouter des vieux notables répéter ce qui est écrit dans les photocopies de rapports bidonnés et/ou qu’ils n’ont pas lus, ne peut pas être fondamentalement mauvais (pour la France, en tant que député, parce que la Présidence, ou tout autre fonction nécessitant compétence, intégrité et vision, c’est un sujet trop sérieux pour être laissé encore longtemps à des politiciens professionnels français de maintenant).
Qu’on soit normalement crédule, énormément crédule, ou pas crédule, on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les contribuable patriotes exemplaires. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Et il y a aussi du plus « atypique » (et gratuit).
Les plus cyniques souriront en pensant que quand on sait que de toute façon on sera lourdée au remaniement, ça peut être une bonne stratégie perso, surtout quand on a pas les diplômes permettant de se recaser facilement par réseau, de faire semblant de s’indigner sur un dossier qu’on n’a même pas lu (de fait, son budget direct est réduit de 7% mais c’est plus que compensé par des transferts a priori favorables à l’environnement, notamment pour le logement chez Duflot, qui sait bien qu’on n’est jamais si bien servie par Bercy que quand on pique soi-même aux autres ministres) et de se mettre sur les rangs pour un bon fromage républicain avant que tous les autres remaniés soient sur les bonnes affaires (pour Bricq, on ne comprend vraiment pas pourquoi elle ne fait pas pareil, mais peut-être qu’à son âge, avec une petite retraite privilégiée de sénatrice et un mari politicien de base en Ile de France sans avantages acquis particuliers (ni immense logement de fonctions et/ou social(iste) à prix d’amis garantie à vie à Paris intra muros, même si ça semble assez commun en Normalie) en principe (nom commun, dont certains manquent, et que d’autres ignorent), elle préfère voyager encore un peu en First pour gagner assez de miles Air France pour maintenir son train de vie sans devoir renoncer au café du matin en terrasse quand il fait beau et qu’il n’y a pas encore invasion de fumeurs de cigares et autres puanteries).
Mais c’est peut aussi la reco de ses communicants politiques en Porsche, de quitter le paquebot Hollande en mélenronchonnant face caméra, pour ne pas rater le départ d’un nouveau France en 2014.
Mais peu importe, et de toute façon, être ministre l’été, si on n’est pas passionné des places gratuites dans les festivals ou de la gestion des carrières dans son cabinet (quand il y a des bruits de remaniement, ou des opportunités de sauter sur de bons fromages, les conseillers fidèles et militants les moins idiots n’attendent pas la prochaine réduction des enveloppes pour regarder et s’envoler ailleurs), ça n’a guère d’intérêt de rester ministre alors que les administrations ronronnent comme les climatiseurs des hauts fonctionnaires stakhanovistes et/ou ambitieux en ressortant de vieux rapports pour répondre aux questions parlementaires écrites (une fois par an, de nouveaux ou vieux députés reposent de vieilles questions parce que leurs assistants sont en vacances et que personne ne sait utiliser le traitement de texte, et de nouveaux ou vieux fonctionnaires photocopient les mêmes vieilles réponses en actualisant ou inventant quelques chiffres s’il y a quelqu’un qui s’aperçoit que le gisement de réponses date du temps des télex Comatta, c’est une tradition républicaine d’avant Paris-Plages comme de perdre toutes les guerres, même économiques) et que les correspondants et journalistes étrangers savent que la France est arrêtée et respectent sa petite mort annuelle en évitant de téléphoner ou d’envoyer des télégrammes diplomatiques demandant réponse avant octobre). A part Nicole Bricq qui juge crucial d’annoncer quelque chose avant le Festival d’Avignon, ou son propre (second) limogeage, tout le monde la ferme, et comme dirait Chevènement, c’est bien mieux comme ça, de pas bosser comme si on avait (été) démissionné, mais de toucher ses privilèges quand même.
Ceci twitté, tant qu’on aura Montebourg (que ça ferait désordre de virer, pas tant vis à vis de la droite de la gauche de la gauche dont la gauche normale pourrait avoir besoin pour ne pas devoir donner trop de fromages aux communistes, syndicalistes et autres vieux pirates d’avant l’électricité et #anonymous pour ne pas risquer de perdre trop de mairies en 2014 au cas improbable où les zélecteurs seraient plus cohérents avec eux-mêmes, sobres et lucides que godillots, sourds-aveugles-paralysés, ou abstentionnistes, que parce que comme il faut déjà virer Mosco à cause de Cahuzac et Bricq à cause de Bricq, il faudrait mandater un chasseur de têtes pour repeupler vite et bien Bercy avec des gens capables de faire avancer le schmiliblick, et no seulement c’est pas simple de trouver un cabinet RH ouvert en été, non seulement tous les bons cabinets savent que personne de bon, sensé et capable ne voudrait de Bercy maintenant, mais surtout, budget ne permet pas de payer ça, parce qu’avec des success fees genre un an de salaire de ministre, on pourrait faire un gros cocktail de team building pré-électoral au Festival d’Avignon) … tant qu’on aura l’exceptionnel Montebourg twittais-je, ça gueulera sans démissionner dans les ministères pour confirmer la règle de Chevènement, et assurer qu’il y aura du monde à Paris-Plage comme en 2012, même si la météo est pourrie cet été.
Allons enfants, vers un monde plus vert quand même … (et SVP, si vous mâchouilles patriotiquement un chewing gum pendant la Marseillaise parce que ça vous décontracte mieux que de penser à la France, ne le jetez pas par terre comme les manifestants ou comme votre mégot -pas biodégradable, byzeway, mieux vaut se rouler son tabac sans filtre, si on est écolo, et pas milliardaire-, ça va coûter une fortune en karcher bio à la Mairie de nettoyer avant Paris-Plage sous la pluie grosse comme les sincèrement tristes larmes de crocodiles #UMP pour Batho #PS courant Fabius/Dray/SOSRacisme/Ségo, les saletés de toutes ces manifs d’avant pour tous, envers rien ou son contraire, ou contre tout, de depuis le dernier Paris-Plage sous la pluie grosse comme les si purement politiciennes larmes de crocodiles #EELV pour Batho #PS normal pas courant vert incrusté aux maroquins avec privilèges et/ou fauteuils en velours avec avantages acquis), en marche arrière vers les Trente Glorieuses et le temps des BD avec humour qui sont les références principales de la promo Voltaire, avec les Soviets mais bientôt sans électricité pour lire les rapports d’expert sur l’environnement global, ceux de la Cour des Comptes sur la France, et ceux des consultants anglo-saxons sur la réforme de l’état.
Tout ça n’est ni très important, puisque ça concerne la France, ni très sérieux puisque ça s’agite autour de la pyramide du Louvre, pas des ruines en Egypte, ni très durable, puisque cela concerne le gouvernement provisoire rose-vert, pas la pierre de Rosette, mais ça mérite quand même un (re)twit ou deux en français, avec le café.
Ceci twitté, je ne dis pas que si Hollande cherchait un GPS de l’année sur le net plutôt que des poux dans les grandes oreilles d’Obama, ça irait encore mieux que s’il vire juste maintenant Bricq pour nullité et Mosco pour le principe après Batho on saura plus tard pourquoi twitte-t’elle, mais ce serait dommage de ne pas aller un peu plus loin tant qu’à avoir mis le diesel en route. Comme on dit au Liban (mais de moins en moins en français, on est passé, comme partout, jusque dans les banlieues encore officiellement francophones, des Tontons Flingueurs à Pulp Fiction, exception culturelle ou pas) : « Si tu ne flingues pas assez, tu flingues pour rien« .
En attendant Paris-Plages, si on veut quelque chose à lire pour ne pas abandonner le neurone et le zygomatique en mode pause pendant un jour, une semaine, un mois ou un an selon la date du prochain binz franco-français avec ou sans non-lieu ou grande conférence préalable, la dissolution de l’Assemblée, ou un über-apéro facebook mondial avec retour de Cantona contre les banques, panique sur Twitter, saturation du web, virus en pagaille, et toussa-touça, on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les patriotes exemplaires. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Et il y a aussi du plus « atypique » (et gratuit).
Et du plus « business » (gratuit, of course).
Le bonus : parce qu’il n’y a pas que la politique politicienne, la communication politique, l’écologie politique, et les professionnels de l’écolocratie, dans la vie si on s’intéresse un peu à l’avenir, il y a aussi la communication des professionnels de l’écologie politique (ou politicienne, c’est pareil, et c’est Yannick Jadot toupareil), et il peut arriver que certains aient raison de l’humour, sur un malentendu (et pas celui des vieilles vannes de Santini, des gras rires de Balkany, des blagues d’intello de Hollande, ou des plaisanteries d’énarque de Fafa –dont un fiston a l’air présumé innocent, mais assez irresponsable-).
Le très frais député du Lot-et-Garonne, Jean-Louis Costes, jusqu’ici maire et conseiller général UMP de Fumel, a été élu à la régulière, avec près de 54% des suffrages exprimés (et une participation décente). Il succède à Jérôme Cahuzac, qui a fait d’autres choix de vi(c)e. Pour les citoyens-électeurs les plus nuls en géographie franco-française, le Lot et Garonne, c’est autour d’Agen. http://www.youtube.com/watch?v=9CyGx7r09ag
Pour les téléspectateurs les plus nuls en géopolitique franco-française, le Lot-et-Garonne, dont on rappellera que c’est entre les Landes au Sud-Ouest et la Dordogne au Nord-Est, soit quelque part entre Clermont-Ferrand et Bilbao, normalement, c’est un coin de gauchistes irréductibles et un petit bonheur dans le pré pas trop amateur de changement décidé à Paris sans prévenir longtemps à l’avance, du genre où on serait les derniers à élire un Cahuzac (byzeway, moi je voterais pour lui sans hésiter s’il se présentait pour faire maire du 12è arrondissement de Paris, à deux pas de Bercy qu’il connait bien) s’il se représentait aux municipales de 2014. http://www.youtube.com/watch?v=V6zr1LxWi10
Pour les pires nuls en politique franco-française, ce n’était pas comme en 2012 (ni en 2002, d’ailleurs), le PS avait été éjecté (non, ne pas rigoler, c’est pas normal, même si c’est encore plus mérité qu’une rouste au foot de l’Equipe de France), et il y avait un djeun du FN contre un dvieux de UMP au second tour de la législative partielle causée parce que le PS a préféré lâcher Cahuzac que laisser les journalistes causer des Guérini, du chômisme, de Tapie (ancien ministre de François Mitterrand, comme Roland Dumas et autres gens d’affaires amateurs de politique franco-française, de business international, de droit des affaires, et de chaussures sur mesures) et touça-toussa pas assez longtemps avant les municipales de 2014, et que les électeurs français sont propriétaires de leur voix (c’est à peu près tout ce qui leur reste, et il n’est pas garanti que ça dure autant que les impôts). En même temps, il n’y avait pas photo. http://www.youtube.com/watch?v=-89IQ9ItApo
Pour ceux qui étaient sur la lune (dont on rappellera qu’elle était grosse, bien pleine, et à son point le plus proche de la terre de l’année la nuit du 23 au 24 juin 2013), ça a excité les twittlitants de garde dont la batterie de l’iPhone n’était pas h-s en fin de week-end, mobilisé quelques apparatchiks parisiens pour passer sur les plateaux des chaines d’info pas en mode replay le dimanche soir, et excité les paranos du risque de vague noire, voire de tsunami post-démocratique en France, en Europe, voire orbi. Mais bon, on n’a pas eu non plus les larmes de crocodile d’Arditi et tout l’attirail télégénique de la bien-pensance, et personne n’était obligé de lire autre chose que l’horoscope ou le JDD (ou la carte Michelin pour revenir à la maison dans la nuit, pour les envoyés spéciaux franco-français entre Fumel et Pont-Ste-Marie). http://www.youtube.com/watch?v=7MPrYi3bD84
Bref, c’était plié d’avance, comme en 2012 pour Hollande et Sarkozy, il n’y avait pas besoin d’avoir fait son Droit, ScPo, HEC, l’ENA ou l’X, ou de cumuler seulement tout ça si on n’avait raté Normale Sup’, avant de faire banquier de politicien, conseiller de politicien, avocat d’affaires de politiciens, avocat d’affaires politicien, ou politicien à temps plein si on n’est pas capable de gérer les couleurs d’agenda sur Outlook, comme les plus excellents français de maintenant, pour comprendre que comme 1+1=2, dans la vraie vie normale des gens citoyens électeurs français pas trop godillots ou têtes à claques, on n’en retient qu’un, le moins pire si possible qui reste, comme on fait pour la présidentielle, à la fin de la journée. http://www.youtube.com/watch?v=UYYwaFy05-U
Finalement, les communicants de l’Elysée ont préféré l’arrivée en A400M au salon du Bourget, c’est dommage, le Président porte mieux la combinaison spatiale que le costume, et la manche gauche plus courte, c’est plus seyant en combinaison qu’en veste noire, même coupée par un vrai tailleur
Le dragueur du FN a été éconduit et renvoyé à ses études (en science po, le FN a le niveau, mais un peu de sciences éco et de géopolitique ne lui feront pas de mal), c’est normal, à son âge quelque part entre enfant précoce et éjaculateur prodige, mais ça lui reviendra avant le temps du Viagra. http://www.youtube.com/watch?v=wKi2yQt5kcc
Evidemment, maintenant que le futur n’est plus ce qu’il était et que même le temps présent est déjà sacrément déglingué, le troisième tour pourrait être un brin plus compliqué pour les démocrat(i)es exemplaires, électeurs prodiges, et candidats plus ou moins précoces, ou vice-versa, dans le Lot-et-Garonne et ailleurs en France et en Europe (voire orbi genre Turquie, Brésil, et ou-ça, où-ça, mais c’est un autre sujet, ou pas). http://www.youtube.com/watch?v=Qo2Lo28FNpg
Parce que les gauches, ça ne fait plus rêver, à part sous acide ou autres drogues plus à la mode dans les soirées VIP de maintenant, vin rosé pétillant au pamplemousse pour les djeuns normaux, ou substances pour tournantes et autres autodafés de bagnoles, livres ou gens en banlieues, que les nostalgiques du temps des voitures allemandes pour tous même les bergers grecs, les néo-larzaciens qui ont vu Che Guevara à l’ORTF en noir et blanc, et les derniers parisiens mieux connectés chez Anne que chez Nathalie et bénéficiant d’un appart de la ville de Paris à prix d’ami (pour Frigide Barjot, c’est quand même vache de la part de Delanöe d’avoir dénoncé son appart pour 7 alors qu’elle se bat pour préserver son auto-emploi avec sa petite entreprise installée à domicile, même si le bail ne prévoit pas ça). http://www.youtube.com/watch?v=Xyqm-wWnX0A
Et les droites, même les meilleures d’entre elles (d’entrailles ?), ça a déjà fait rêver ? C’est comme le dentiste ou une coloscopie, du moment que ça fait pas trop mal et qu’on est bien anesthésié, on s’y résoud bon gré mal gré parce qu’on sait que c’est pour notre moins pire, mais faut pas non plus prendre les électeurs que pour des centristes lucides sur les compétences de Borloo et Bayrou (quant à leurs shadow-cabinets, c’est le Muppet’s Show), des neurasthéniques fans de Fillon, si beau dans son uniforme de course de voitures, des pervers amoureux du crâne si subliminalement Village People de Copé, si émouvant à la TV, ou des nostalgiques de Sarkozy ; Buisson ; Guaino ; Guéant ; du temps où la SNCF n’étaient jamais en grève, où les petits commerçants vendaient des produits honnêtes à des citoyens parfois douteux, éventuellement dans le doute, mais toujours excellemment français, où les contrôleurs aériens bossaient plus de 35 heures par mois, et où apprenait l’allemand en première langue à l’école et pas le bachi-bouzouk de banlieues. http://www.youtube.com/watch?v=-UHOgkDbVqc
Quant à croire que les djeuns genre pirates, zécolocrates, zanonymous et toussa-touça vont faire des miracles, ce n’est pas illégal, mais c’est comme toutes les religions, il ne faut pas abuser du vin de messe (ni d’ailleurs des films de première jeunesse de Woody, quand son psy était sous acide 7/24) … http://www.youtube.com/watch?v=lLU_-YMPX7I
Bref, il va falloir changer de paradigme (et de conseillers en com’ politique, je dis ça, je dis rien, mais pour la moitié du salaire de Sérillon, je prends le job et je demande même pas de voiture de fonction parce que j’ai déjà une vieille Renault made in France, et si c’est non négociable, j’accepte même de ne plus écrire de vérités qui fâchent sur Ségo ou Dumas, voire sur DJ Harlem, Bergé et Pigasse, pendant mon CDD avec vue sur les jardins de l’Elysée), pour 2014, pas seulement qu’entre Marmande et Puymirol, et pas juste entre Solferino et le Trocadéro (SVP passez le message à François si vous le croisez entre le Bourget et Roissy). http://www.youtube.com/watch?v=IHoprNCyl7o
Le Développement Démocratique Durable, en France en général, et à Paris en particulier (si on ne sait pas saupoudrer des formules qui « parlent » aux gens influents, c’est inutile d’envisager une reconversion dans la com’ politique), c’est encore moins populaire que Woody Allen en dehors des bobolands d’ici ou ailleurs, ça plafonne à 2% comme l’écologisme plus ou moins responsable, mais ça ne serait pas un mal, avant qu’il soit trop tard, presque maintenant, quand même, parce que depuis 2002, le climat ne s’est pas vraiment amélioré … http://www.youscribe.com/catalogue/manuels-et-fiches-pratiques/actualite-et-debat-de-societe/politique/2002-annee-politique-le-developpement-democratique-durable-791519
Mais what else, maintenant ici et maintenant (presque) demain ?
Renaud Favier – 24 juin 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English En attendant la e-démocratie les prochains spectacles politiciens en province ou les prévisible ventes privées ; manifs de pour, contre, ou autres jenfoutres crêpages de chignon entre politiciennes professionnelles à Paris, si on veut quelque chose à lire pour ne pas abandonner le neurone et le zygomatique en mode pause pendant un jour, une semaine, un mois ou un an selon la date du prochain binz franco-français avec ou sans non-lieu ou grande conférence préalable, la dissolution de l’Assemblée, ou un über-apéro facebook mondial avec retour de Cantona contre les banques, panique sur Twitter, saturation du web, virus en pagaille, et toussa-touça, on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les patriotes exemplaires. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Et il y a aussi du plus « atypique » (et gratuit).
Et du plus « business » (gratuit, of course).
Le bonus : parce qu’il n’y a pas que la politique politicienne, la communication politique, l’écologie politique, et les professionnels de l’écolocratie, dans la vie si on s’intéresse un peu à l’avenir, il y a aussi la communication des professionnels de l’écologie politique (ou politicienne, c’est pareil, et c’est Yannick Jadot toupareil), et il peut arriver que certains aient raison de l’humour, sur un malentendu (et pas celui des vieilles vannes de Santini, des gras rires de Balkany, des blagues d’intello de Hollande, ou des plaisanteries d’énarque de Fafa –dont un fiston a l’air présumé innocent, mais assez irresponsable-). http://www.youtube.com/watch?v=4X6U8XE-szE
En attendant le déluge, qu’on le craigne pour fin 2012 à cause de la prophétie des Mayas et des fantaisies financières de banksters imprudents sinon truands, et gouvernants conjointement responsables sinon solidairement coupables (formés dans les mêmes écoles, gratuites en France, d’ailleurs), ou qu’on l’espère pour plutôt après qu’on aura fini d’hésiter sur où passer ses dernières vacances, à qui léguer sa collection de 45T et si ou pas se faire incinérer maintenant qu’il va y avoir des fonctionnaires chargés de vérifier qu’on a bien respecté toutes les formalités avant de disperser dans un jardin du souvenir officiel aux horaires légaux d’ouverture les cendres conservées dans une urne réglementaire pendant les délais de rigueur, on a tous dans le coeur un lieu qu’on aimerait revoir, un endroit où on a laissé un souvenir qu’on aimerait retrouver un instant, un monument qu’on aimerait (re)visiter, tout simplement. Les journées du patrimoine sont une belle occasion à ne pas rater pour celles et ceux dont la mémoire est tombée dans le domaine public (peu importe les raisons, elles sont aussi bonnes ou mauvaises les unes que les autres, on a tous des brebis kleptomanes dans les familles, des négligences financières ou des erreurs judiciaires au passifs de nos édiles et des coups du sort ou de chance à nos actifs, c’est comme cela et « ici et maintenant » est la seule option dans nos moyens pour aujourd’hui). Chacun ses madeleines, plus ou moins républicaines, plus ou moins bien conservées dans le monde réel, les mémoires vivantes, les souvenirs des pierres ou le vent.
Déluge en vue ou pas, les étudiants parisiens en écoles de commerce ou d’ingénieur et les promoteurs immobiliers peuvent profiter du week-end pour aller visiter l’hôtel Potocki et la bourse de commerce avant qu’ils n’aient été vendus au Qatar ou à d’autres investisseurs plus avisés, plus riches ou les deux que les fonds d’investissement et les administrations français, comme toutes les vieilles pierres de Paris et des villes de province avec gare TGV ou aéroport sérieux, pourtant indispensables et adaptées aux changements intervenus dans la vie (l’avis ?) des entrepreneurs français et autres citoyens condamnés aux impôts forcés depuis approximativement un bon siècle, mais trop bien situées et pouvant être transformées en musées de l’esprit d’entreprise et des usines françaises, ou en hôtels de luxe pour nouveaux millionnaires asiatiques, banksters d’ici ou là, entrepreneurs californiens ou hauts fonctionnaires en conférence, séminaire, sommet, Grenelle ou mission d’évaluation de l’état (l’Etat en émoi ?) de la France quand ils auront fini la Grèce (pour l’Espagne, s’il y a balkanisation du pays, ça va être compliqué et il vaudra mieux attendre la fin de la guerre institutionnelle plus ou moins civile).
Les étudiants en administration publique et commerçants du Très Grand Paris amateurs d’architecture publique contemporaine, mais découragés par la queue devant les hôtels de région, pourront tenter leur chance à la chambre de commerce, régionale s’ils résident dans une banlieue parisienne économiquement significative, territoriale s’ils ont la chance d’étudier dans une métropole historique ou une commune disposant d’une raffinerie pas encore fermée au moment de la construction du nouveau siège social des entrepreneurs soumis à la taxe professionnelles ou au nouvel impôt pareil mais appelé autrement, d’un port ou aéroport économiquement viable et actif entre deux grèves et/ou d’une autre installation industrielle « vache à lait » genre centre commercial ou centrale nucléaire lourdement taxée, ou simplement d’élus amateurs de construction et heureux détenteurs soit d’un « trésor de guerre », soit d’une capacité d’emprunt.
Si on n’a pas les moyens ou le temps d’aller en Inde, le Taj Mahal du Très Grand Paris
Les étudiants en design graphique et les publicitaires provinciaux ne devraient pas rater une tournée des chambres de commerce accessibles dans la journée, soit en général une bonne dizaine si on roule au mieux en scooter, en 4L ou 2CV ou assimilé comme un étudiant ou stagiaire longue durée en agence normal, et une petite cinquantaine si on dispose d’un panzer avec GPS performant hérité, offert ou emprunté à Papa pour la circonstance, permettant d’aller, sans appuyer trop sur les pédales ni s’épuiser avant le rallye social de rentrée du samedi soir, au moins deux fois plus vite que les limites de vitesse légales sur autoroute, avant que le nouveau logo normalisé du réseau des maisons des entrepreneurs ne risque de commencer à nuire gravement, sinon gratuitement, à leur sympathique biodiversité identitaire (ceci dit, la dernière fois qu’un logo national a été créé, il n’a guère été essayé, moins encore adopté).
Les entrepreneurs patriotes jusqu’ici économiquement viables et pas trop délocalisés mais en instance d’exil maintenant, et les exportateurs jusqu’ici rentables mais regrettant de ne pas avoir pris de couverture de change ou délocalisé maintenant que l’Euro est remonté à 1,30, ni cherché de clients hors Euroland maintenant qu’entre les faillites des boites européennes et la ruée des concurrents produisant hors zone Euro, le marché européen en général et français en particulier est un coupe-gorge sans financements bancaires et encore plus junglesque qu’avant, peuvent aller se rappeler le « bon vieux temps » en visitant l’un ou l’autre des guichets uniques du coin pour la compétitivité administrée et subventionnée des entreprises assujetties aux taxes nombreuses, bienfaisances foisonnantes et administrations étouffantes, ou (dans le) vice-versa, d’autant plus que comme le nouveau gouvernement a décidé d’en créer (au moins) un nouveau au meilleur service des entreprises et de la compétitivité et de l’export du made in France avec les régions dés que la BPI sera opérationnelle, il n’est pas impossible que l’un ou l’autre des anciens ne finisse par, sinon disparaître, se transformer en une autre pompe à dépenses publiques permettant le maintien de salaires et primes de fonctionnaires ou assimilés au service des entreprises sous perfusion plus ou moins palliative, de la croissance de l’économie administrée avec plus ou moins d’efficacité et de l’emploi des jeunes et moins jeunes voulant encore sortir de la trappe à chômisme ; pas encore émigrés moins que plus qualifiés parce que la formation initiale marche presque aussi mal que la formation professionnelle, tout en coûtant presqu’aussi cher et en comptant presqu’autant de fonctionnaires administratifs, normatifs, inactifs, pas très productifs ou en charge de l’organisation et de la logistique des conférences pédagogiques et séminaires de préparation au dialogue social(iste).
Sur le papier, c’est une bonne idée, mais s’il y a toujours autant de formalités et d’administrations y afférentes, le guichet unique est juste un goulot d’étranglement
Mais tout le monde n’est pas passionné par les chefs d’oeuvre en péril (?) d’une incertaine idée de l’économie de France et les citoyens plus motivés par la chose politique contemporaine (le Sénat, c’est autre chose, c’est dans la catégorie entre Haut Moyen-Âge et IXè République, mais c’est jolie et doré aussi, avec de splendides jardins entretenus avec amour par les fonctionnaires lauréats du concours administratif de jardinier du Sénat) trouveront également des merveilles à visiter pas trop loin des Champs Elysée pour pourvoir aller manger un McDo (avec wifi gratuit) en hommage au patrimoine gastronomique français, faire un tour chez Virgin en révérence au patrimoine culturel français et un passage à la boutique du PSG pour découvrir un petit échantillon du patrimoine du Qatar en France.
Les militants du progrès pour le lendemain qui chante qui ne se sentent pas obligés de passer 48 heures chrono à la Fête de l’Huma ou de twitter tout le week-end pour le FDG, ne perdront pas leur temps en allant vérifier si le PCF occupe toujours quelques pièces dans l’immeuble de la place du Colonel Fabien et une petite place dans le patrimoine vivant.
Les militants de la droite de gouvernement qui voudrait bien neutraliser le centre ou du centre qui se cherche mais voudrait bien neutraliser la droite de gouvernement, et qui n’ont pas meeting avec cahouettes (made in loin, il vaudrait mieux des crudités locales de saison) et jus d’orange (made in Brésil, il faudrait leur suggérer de passer à la pomme, même si ça fait très chiraquien) pour leurs pré-pré-primaires dans une salle de gym de province ou barbecue républicain avec discours rénovateur sur un camping pour roms libéré opportunément par le ministre de l’intérieur du moment, pourront toujours aller voir rue la Boétie de Vaugirard au siège actuel de l’UMP si on a déjà mis le nom d’une nouvelle petite entreprise (commune ?) de reconquête pour 2014, 2017 ou plus tard si pas d’affinités, ou si Bayrou, Borloo, Morin et autres nouveaux centristes sont encore en réunion de travail ailleurs pour décider du logo de leur propre mouvement commun et de la répartition des postes dans leur nouveau shadow gouvernement (en français, gouvernement fantôme, c’est plus parlant encore).
Le militants de la gauche de gouvernement souhaiteront certainement visiter l’Elysée, maintenant que la place n’est plus contrôlée par l’ennemi de classe.
Les militants des partis les plus extrêmement sectaires, lobbyistes des causes les moins recommandables, politiciens influencés par les entourages les plus infréquentables et citoyens à la morale la moins laïque et/ou la plus élastique peuvent visiter ce qu’ils veulent, on s’en fiche, et y rester aussi longtemps qu’ils le souhaiteront ça fera des vacances à la République et ils/elles ne manqueront pas à son patrimoine.
Quant aux internautes, ados et geeks indécrottables qui ne lâcheraient pour aucun patrimoine au monde leur clavier à écouteurs géants pour sortir visiter un vieux truc #InRealLife, on peut leur suggérer d’aller surfer 3 minutes sur le site vitrine de la Francehttp://www.france.fr qui a été créé par une agence plutôt en phase avec le précédent gouvernement sur instruction et financement des anciens pouvoirs publics, alors ça devrait passer rapidement aux oubliettes du web, ce qui ne sera pas une énorme perte pour le patrimoine de l’humanité, ni celui de l’informatique à la française, ni même un grand regret pour les touristes chinois ou russes dont on attend la visite et les devises y afférentes avec impatience, mais pour lesquels on n’a pas trouvé le temps de traduire le site (existant en anglais, allemand, italien, espagnol et portugais, cette dernière appellation étant parfois contestée par des Brésiliens soulignant qu’ils sont 200 millions à parler cette langue et qu’en toute rigueur mathématique, on pourraient maintenant l’appeler autrement que du non d’un pays encore plus petit et encore plus ruiné que la France ; la Grèce l’Espagne).
Ceci écrit, qu’on soit amateur de vieilles pierres, ou pas, lecteur de livres classiques, ou pas, défenseur du patrimoine culturel de la France et d’une certaine idée de l’intelligence à la française ne s’interdisant pas un brin d’impertinence, une dose d’irrévérence et une petite goutte d’humour sans tomber dans le travers de l’auto-dérision britannique, de l’optimisme de la comedia del arte ou l’esprit insolent des Molière, Beaumarchais ou Voltaire (l’écrivain, pas la promo de l’Ena), ou pas, on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France, à l’Europe et au monde tels qu’ils approchent à vitesse encore un peu plus déraisonnable qu’une joli coupé RCZ ou une Alpine à pleine bourre sur circuit, depuis que l’écologisme globalement responsable s’est noyé à Copenhague, qu’une certaine idée de la politique française n’est pas sortie blanche comme neige de 40 ans de hautes certitudes inefficaces de la suite d’un certain Sofitel, et qu’il a fallu accélérer la dérive des dettes publiques des Clubs-Meds à cause des subprimes et de quelques autres incongruités financières d’origine principalement anglo-saxonnes et fantaisies budgétaires à la française, et se faire une (dé)raison de contreperformances commerciales d’origine pas seulement chinoise ou allemande, et que la politique d’achat de temps contre la crise approche dangereusement de ses limites avec ou sans QE3 aux USA, MES ou MOT en Europe, les dignes vieux de Karlsruhe, les djeuns indignés d’Athènes ou Madrid et toussa-touça kivapa vraiment plus du tout d’autant que le feu semble avoir pris plus au sud dans la foulée des révolutions de jasmin dont toutes les bienpensances se félicitaient pourtant avec autant d’enthousiasme qu’elles se laissaient inviter en vacances et/ou avion par les prédécesseurs des incendiaires. Mais what else ? Comme le dit Saint Woody Allen : “Je hais la réalité, mais où ailleurs se faire servir un bon steak ?”.
On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.
Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café à n’importe quel bout du monde, cela ne peut pas nuire plus gravement que tout les restes aux exportations sans entrepreneurs, à la réindustrialisation sans capital ou au made in France sans clients.
Mais on peut préfèrer acheter ses livres sur les étagères d’un bon libraire, dans un café librairie sympa ou entre les aspirateurs automatiques et les cafetières d’un agitateur d’idées un peu rangé des voitures mais auquel on est habitué et dont on prend toujours la carte de fidélité par habitude, ou vice-versa.
Auquel cas, la reco de la rentrée “littéraire” : “La théorie de l’information“, un genre de “western financier” à clefs (lire : sur les corsaires français des télécoms, nb pour éviter tout malentendu que la formule, citée ci-dessous, qui fait sourire les auditeurs des radio-business-fm, vise quelqu’un d’autre que DSK qui a bien dû s’occuper de télécoms françaies dans sa carrière ministérielle mais n’est pas dans ce “coup”, les puristes auront bien entendu rectifié d’eux-mêmes car ni son Audi à Washington, ni la Porsche de son communicant à Paris, ni probablement son véhicule à Marrakech où il fait trop chaud pour circuler sans capote, ne sont des décapotables, étant entendu que DSK lui-même n’est pas un pornocrate, si on ne l’écrivait pas on risquerait un malentendu, mais est indubitablement un peu chaleureux pour circuler à l’étranger sans capote) du jeune Aurélien Bellanger, chez Gallimard, ravira les vieux qui lisaient non pas des romans d’amour mais du Sulitzer et du Dumas dans leur jeunesse, avec des trouvailles comme ” … les pornocrates en cabriolet …” (lire : “les gusses, devenus maintenant très fréquentables parce que très riches et puissants, qui avaient fait un hold-up sur le plancalculo-télécom à la françaises en inventant le “Minitel rose” sans opposition des politiques bien avant que les pirates en Rolls roses prospèrent sur Internet sous les “vivas” des djeuns #occupy et les sourcils froncés des ingénieurs télécom à la française occupés à suivre les cours de bourse d’Alcatel et France Télécom, l’honnêteté intellectuelle obligeant à signaler à leur décharge que des ingénieurs des mines et des ponts se sont également mêlés de ces triomphes monopoli(s)tiques à la française sous le haut patronage de l’administration et des politiques (in)compétents, et que ce n’est pas leur faute si les ingénieurs français qui savaient compter ont tous préféré aller dans la banque, les cabinets ministériels et/ou, pour les plus conservateurs, les fromages résiduels du bon vieux temps de l’économie mixte genre Tunnel du Mont Blanc, Française des Jeux, EDF, feu l’industrie automobile, sidérurgie ou du transport aérien etc encore moins verts et/ou plus, voire trop mûrs souvent …).
Sinon, côté littérature économique, les usual suspects de l’exploitation, explication ou futurologie de la crise vont probablement publier pour Toussaint afin de surfer sur la vague de morosité de début novembre, tandis que les vendeurs de Trente Glorieuses devant nous, de bilan et perspectives du gouvernement ou de France se renforçant dans l’adversité attendront certainement la saison des achats de cadeaux de Noël pour profiter du regain de bonne humeur des (é)lecteurs devant les jolies vitrines, les étals tentants et les décorations festives. Il n’en reste pas quelques écrits recommandables comme « Homo Economicus » de Daniel Cohen, qui vole un titre mais écrit très honnêtement et opportunément sur la bipolarité de l’être humain occidental compétiteur et coopérateur à la fois, en crise grave depuis que le mot coopétition inventé à peu près au même moment que partenariat public-privé et junk-bonds est à peu près aussi has-been que l’économie mixte et les coopératives ouvrières du temps de Mongénéral, sauf dans les conversations d’après digestif dans certains milieux privilégiés restés politiquement au début des très progressistes mais non viables années 80, économiquement au début des très psychédéliques mais ultra-confortables années 70, et intellectuellement à la fin des très regrettées mais über-déstabilisantes roaring sixties.
Enfin, côté littérature érotique pour filles, on murmure dans le landerneau que l’anglais de la version originale est tellement simpliste qu’il ne sert vraiment à rien d’attendre la sortie prévue en octobre (en France, Lattès, 17 octobre) de la version en français de l’incontournable « Fifty Shades of Grey » (et que c’est une excellente raison d’acheter un truc électronique pour lire dans le métro (ou d’apprendre à télécharger en pdf sur iPhone, iPad ou n’importe quel machin électronique moderne portable, ou pas) pour éviter que les voisins, collègues, enfants, parents et autres impedimenta sachent qu’on mange lit du cochon en cachette comme tout le monde qui a du temps à perdre et de la libido à dissiper mais un(e) conjoint(e) moins disponible que DSK dans les années de jeunesse, et plus assez d’énergie, d’audace ou de méthode pour sortir draguer).
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