
Le Figaro : François Hollande a reçu Vitali Klitschko à l’Élysée, début mars. En présence de BHL (chemise presque fermée par respect du protocole et de l’élégance française à la Hollande). Ou vice-versa. AFP PHOTO/ALAIN JOCARD
« L’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ne peuvent pas se négocier » (F. Hollande). Comme Poutine n’envisage pas une seconde de négocier, Paris ne risque rien. Les éléments de langage du Quai d’Orsay, ça n’engage jamais à rien, c’est à ça qu’on les reconnait.

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L’Europe est aussi contre la balkanisation de l’Ukraine au profit de la Russie, et annonce des « sanctions ciblées ». Des VIP russes pourraient être soumis aux contraintes de circulation automobile alternée à Paris, voire interdits de skis à Courchevel (reste Gstaad et Sotchi).

RTL : Laurent Fabius (à droite) à Bruxelles début mars avec les ministres européens des Affaires étrangères pour évoquer le dossier ukrainien – Crédit : AFP
Quant-au Président Obama, l’histoire ne dit pas (encore) s’il a demandé à Angela Merkel, en contact direct avec Vladimir Poutine, elle, de valider sa liste de la douzaine de personnalités russes menacées de gel de leurs avoirs (éventuels) aux USA, et de refus de visa.
Pauvre France ; Europe ; Amérique Poutine, qui doit trembler de tous ses membres.
Renaud Favier – 17 mars 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English