L’Espace-Temps sur la France est un peu bizarre, maintenant, non ?

La France est dans une faille de l’espace-temps. Mauvaise nouvelle, ça va secouer les passagers quand on va en ressortir. Sauf les #GEONPi de Paris (suspects ?) qui sauront s’envoler, et les rapaces qui volent par tous les temps. C’est le changement de temps … modernes.

L’espace-temps, c’est un problème encore plus compliqué que les histoires de baignoires qui se vidaient avant qu’on invente les douche et les maths modernes, de trains qui arrivaient comme prévu avant qu’on découvre le monologue social d’une certaine catégorie de personnel, ou de vases communicants qui communiquaient mieux avant qu’on invente la communication en général, la communication politique en particulier, et puis certains autres trucs dont il vaut mieux ne pas parler pour ne pas huiler le feu plutôt que les rouages.

En mai, ça a été super étrange, limite science-fiction : les citoyens Français qui regardaient la TV ont cru qu’ils étaient en 1936 (ou au 18è siècle) comme les Américains avaient avalé le canular sur la guerre des mondes quand Orson Welles a fait sa Über-Blague à la radio, les zélecteurs ont pensé que regarder « Retour vers le Futur II » permettrait cette fois de faire baisser le prix de l’essence sans pomper de gaz de schiste ni faire bosser les djeuns ou regarder Arte plutôt que les feux de l’amour et les débats publicitaires, et les zandballeurs ont espéré devenir intouchables pendant que d’autres investissaient leurs revenus du travail ou leur capital au bistrot en France pour les gagne-petits, ailleurs certainement pour les prédateurs efficaces, tous ces excellents français pariant sur la défaite selon leur habitude depuis maintenant quelques siècles, voire depuis Vercingétorix (by the way, comme on ne peut apparemment pas s’empêcher de tricher dans ce pays, même le lieu officiel de la bataille d’Alésia a été falsifié, pour faire plaisir à un département ami, pour faire construire un rond-point, ou juste parce que c’était moins fatigant, on ne sait pas encore, c’est comme pour le match de handball, on ne sait pas encore si les notables pouvaient ignorer le truc et l’ont caché sous le tapis le temps de gagner les Jeux Olympiques et les élections, ou si vraiment les experts de la FDJ et/ou les fonctionnaires enquêteurs de toutes obédiences ont respecté les procédures administratives et très normalement mis 4 mois pour transmettre leur rapport sur la non-compétitivité de l’équipe de Montpellier en pratiquant le dialogue social et le lent copier-coller une feuille à l’envers, une feuille à l’endroit, selon la méthode officiellement en vigueur pour un peu tous les rapports et sports professionnels en France, maintenant). Le truc ironisch nicht, c’est qu’avant, les « experts », c’étaient des sportifs de haut niveau, pas juste des abonnés de plateaux TV ou des hauts fonctionnaires attendant depuis longtemps la retraite (ultra) dorée dans un placard (très) confortable.

En juin, ça nous a plutôt réussi au foot, cet espace-temps zarbissime : de l’avis général, l’interruption du match contre l’Ukraine, pour cause de trombes d’eau et d’éclairs tombant juste sur le stade pendant un orage de mousson en Europe à décorner tous les cocus de toutes les républiques de l’Est et de l’Ouest, a déstabilisé les Ukrainiens hyper crispés parce qu’ils jouaient leur qualification à domicile, plus que les Français assez détendu du mollet avant leurs vacances, comme les matchs suivants allaient le montrer.

Des trombes d’eau façon mousson en Europe, ce n’est pas très normal, même près de Tchernobyl

En juillet, tant que les Anglais ne s’étaient pas habitués au soleil, on se débrouillait très bien aux Jeux Olympiques de Londres et à part les Chinois qui gagnaient tout au ping-pong, les Américains qui gagnaient encore plus que nous en natation et les Coréens (du Sud) qui gagnaient personne ne sait quoi mais étaient devant nous au classement général, ça marchait rudement bien pour nos sportifs, on mettait une b…ordée aux Rosbifs et à tous les vrais Européens et on pouvait même ricaner de Cameron (non, pas la bataille, il y a des sujets sur lesquels on ne plaisante pas même si la météo est très favorable) et son tapis rouge à 2 British Pounds, à tel point que le service de com’ du Président lui a recommandé de vite faire un tour au Club France pour faire des photos triomphales avant que ça tourne inévitablement vinaigre.

Soleil cordial à Londres, pas normal, même avec tapis rouge inespéré

En Août, c’est comme en 40 les vacances en France, et peu importe la météo, le temps, l’espace,toussa-touça kivaplu, ou qu’ailleurs ça bosse dur sous la pluie pour se faire une place au soleil demain, ou vice-versa selon les modalités du changement climatique qui seront autorisées par les zexperts français qui vont à Rio (et n’oublient pas de monter plus haut dans la hiérarchie des écolocrates titularisés et/ou décorés de la Légion d’Honneur sur quota du ministère du logement social) avant de patiquer le monologue environnemental entre eux dans un palais républicain du -bon- 16è arrondissement normalement consacré au dialogue économique et social mais devenu environnemental, trop tard pour qu’on ait l’argent pour changer son titre en façade comme on fait à Bercy à chaque fois que le nouveau chef de gouvernement change le petit nom du ministère (en bref, « Ze National Bank »), mais assez tôt pour que les manifestants de Florange et autres saboteurs de salon de l’auto de la ville capitale du racisme anti-auto (surtout les petites françaises, parce que celles qui sont scandaleusement grosses, ridiculement longues ou stupidement hautes, mais systématiquement bien rutilantes, généralement garées devant les grands hôtels vendus au Qatar bénéficiant d’une zone franche fiscale généralisée ou à d’autres zinvestisseurs zétrangers zavisés, ou sur les places pour handicapés par les voituriers de restaurants où l’on ne mange pas les pâtes sans truffes, normalement made by Germany, elles sont assez bien tolérées dans la ville lumière même si elles sucent 20 litres de diesel aux 10 km et rejettent des tombereaux de  particules plus ou moins fines -et plus ou moins légitimes mais c’est un autre sujet- juste à la hauteur du nez des mômes et à l’heure de leur sortie d’école en général).

En septembre, il y a eu quelques jours d’été indien, genre temps anormal pour la saison, mais normal. Ou vice-versa. En tout cas, un savant dénommé Sartorius est passé à la TV pour parler de véhicule de transport, d’espace-temps, de voyage dans le passé, de retour vers le futur et toussa-touça qu’il faut être ingénieur des mines générales en chef chargé de mission presque aussi importante que celle d’un haut-commissariat ou même d’une commission extraordinaire, pour pour pouvoir sinon comprendre, au moins discutailler en public dans un palais républicain, si possible pas envahi de citoyens normaux profitant du week-end du patrimoine pour aller voir ce qui reste de leurs impôts sur les revenus futurs (lire : « la dette »), sur les revenus passés (lire : « le capital », ou « les revenus d’années de vrai travail épargnés plutôt que d’acheter des options pour la 2CV ou la R5 du moment pour les uns, les tableaux et antiquités hérités et pas encore vendus pour acheter un Cayenne ou un Q7 pour aller au chalet acheté en Suisse avec le produit défiscalisé de la vente à des étrangers d’un précédent petit tableau ou à l’aéroport pour aller vérifier si le riad acheté avec les dessous de table en Suisse du produit de la vente à des exilés fiscaux de la maison en Provence achetée du temps de Tonton, mais avant l’ISF, avec la commission sur la vente de trucs à des étrangers pas très pacifistes ou celle sur des permis de construire après incendie ou celle pour le changement du tracé du TGV, on ne sait plus, mais c’est un capital social(iste), voire de symphatie) ou sur les revenus présents (lire  » : les impôts payés par les vrais pigeons pas encore écrasés sur la route ou tirés pour être mangés aux petits pois et à l’oeil par les petits et grands marquis qui ont hérité ou acheté un permis de chasse sur les terres de France), ni bêtement réquisitionné pour une grande conférence avec ceux-ci ou un monologue social avec ceux-là.

Ach, le temps des promesses qui n’engagent pas les zingénieurs, gross Bonheur

Mais depuis début octobre, c’est retour vers le futur à l’anormal, avec faille dans l’espace-temps le retour et toussa-touça comme s’il ne s’était passé qu’un éclair de seconde,le temps d’une très brève averse entre les paris suspects du match de hanball de Montpellier en milieu de printemps et le début d’automne à Paris. Non pas que ça surprenne vraiment, ni qu’on ne se doute pas que le pire reste à venir, mais quand même, ce n’est déjà plus si normal que ça, tout ça. Ou alors si, parce que c’est la France et que Dieu, quand il s’est rendu compte à quel point il avait outrageusement favorisé ce pays (en lui mettant même du gaz de schiste, du soleil, du vent et tout ce dont on a besoin pour faire marcher les rasoirs électriques made By Japan, America, Europe ou France in China et autres trucs indispensables dont on fait encore plus la pub à la TV entre le salon de l’auto et Noël, histoire de ne pas désespérer Billancourt et alentours avec seulement des docus d’Arte sur l’économie réelle, des docus d’Arthus sur l’environnement réel et des docus d’autres artistes généralement intermittents et toujours assez surréalistes ou pire sur les activités professionnelles en France, comme l’emploi salarié normal en voie de disparition, le sport propre dont l’apparition est un peu l’Alsace-Lorraine de l’époque, et la politique telle qu’elle est, avec ou sans auto-promotion Voltaire) … a infligé ceux qu’elle méritait à la France.

Alors, on peut espérer le retour du futur antérieur et se faire porter pâle et/ou s’exiler dans des paradis artificiels en attendant, le moins nocif étant en général la lecture solitaire (et discrète, ne pas acheter Fifty Shades of Grey, même en version électronique à lire furtivement sur un coin d’écran, sur internet si on ne veut pas être identifié comme un riche capitaliste à imposer, un pauvre salarié à imposer, ou n’importe quel lecteur à imposer même s’il se fournit en échangeant des vieux trucs dans les bourses aux livres organisées par tel ou tel secours populaire conscient qu’il ne suffit pas de nourrir les ventres).

On peut aller tuer le temps au ciné (si on est chômiste, on est subventionné, pour être motivé à le rester et à ne pas aller chercher un job qui pourrait servir pour sauver un salarié victime de plan social dont s’occupe les syndicats qui se fichent des chômistes) ou emprunter un film à la médiathèque du coin (c’est pas cher, et si on n’est pas encore SDF, c’est motivant pour rester chômiste, parce que c’est chauffé gratos, qu’il y a généralement du papier dans les toilettes et du savon dans le distributeur de savon liquide qu’on a mis parce que les SDF et futurs SDF et simples rapiats embarquaient les savonnettes et de l’électricité dans le sèche-mains encore parfois made by France, c’est écrit dessus comme pour le Port-Salut, qu’on a mis parce que le truc à rouleaux de tissus devenait inabordable avec le coût de la main d’oeuvre et incompatible avec les normes zécolos, et que les distributeurs de papier doux qu’on pouvait piquer pour se moucher ont disparu depuis avant que même Pierre de Coubertin ne croit plus aux valeurs olympiques), pour s’échapper deux heures du réel, comme faisaient nos ancêtres genre autour de 1929.

Ou on peut essayer un jeu moderne pour faire passer un moment, si on a l’appareil pour s’en servir et si on comprend comment marchent les trucs pour les djeuns.

Mais quoi qu’on fasse, que les pigeons disent, que les rapaces volent ou que les faucons confisquent (ou que la BCE et quelques autres continuent à tenter, mais c’est un autre sujet, ou pas, et en tout cas ce n’est pas encore gagné, ce sauvetage de l’Euro(pe) par lente et prudente consolidation des fondations financières en injectant l’inflation ma non  troppo, en laissant les banques se refaire une santé piano ma sano et en demandant à Goldman Sachs de la jouer un peu low profile le temps qu’on ait décidé si on fait un Euro-Mark pour les pays sérieux, un Euro-CFA pour les Club-Meds ou si on essaye de sauver le soldat Euro de base quitte à sacrifier la Grèce et à essayer de mettre en place une gouvernance économique qui empêche, sinon les prédateurs de s’en mettre plein les poches parce qu’à l’impossible nul n’est tenu et ça serait mauvais pour les vendeurs de Porsche, avocats d’affaires, banquiers itou et autres citoyens exemplaires, les gens normaux de faire trop n’importe quoi à crédit et/ou aux frais de ceux qui bossent plutôt que de #occupy des coins confortables en sirotant des bières et de ceux qui épargnent plutôt que d’acheter avec leur carte de crédit conso revolving des daubasses inutiles et/ou hors saison made in le plus loin possible) pour acheter du temps, on n’échappera pas plus au décalage horaire en octobre qu’aux temps difficiles et aux augmentations d’impôts en 2013 (et bien avant, et bien plus avec ou sans affinités !) et tout laisse à craindre que les 5 ans qui viennent vont non seulement répéter strictement le passé (inférieur) et hypothéquer gravement l’avenir (pas garanti supérieur sans OGM et made by France), mais sembler longs comme un sanglot d’automne des grands patriarches égarés en France dans l’espace-temps.

Autant en emporte le temps, mais tout ça ne dit pas comment et pourquoi il a fallu 4 mois et la fin du Tour de France électoral et des Jeux Olympiques à la City, entre autres, pour que le petit monde du sport (des professionnelles ?), des paris (de Paris ?) et de la justice (probablement trop occupée à enquêter du côté du Carlton pour aller à Montpellier, entre autres, le gouvernement a bien dit qu’il faut recruter du monde) s’aperçoive publiquement, non sans avoir discrètement dés la mi-temps du match flairé une odeur de loup tellement forte que les paris avaient été bloqués, que la copine d’un joueur de handball qui ne jouait pas un match que son équipe pouvait perdre a investi pas très finement tout son capital dans un bistrot sur une partie pas particulièrement fine mais pas sans intérêt, d’autres petits pigeons tentant également de jouer les rapaces tandis que les vrais faucons mettaient probablement leurs billes à Malte ou chez des Bookmakers plus sérieux que les amis proches et les familles des joueurs de Handball français. Même les twitlitants politiques qui osent le plus tout pour faire croire des trucs ou cacher des choses sur internet, bénévolement ou contre rémunération, privilège, promesse et toussa-touça qui fait la grandeur de la politique en général et des politiciens français en particulier aux yeux des supporter, militants et autres « idiots utiles » selon la formule officielle, ne vont pas jusque là (sauf Lefebvre, du temps de sa splendeur, mais on ne le voit plus trop depuis qu’il a réussi à perdre la circonscription des français de l’étranger d’Amérique du Nord, à croire qu’il avait parié du fric sur sa défaite, tellement il fallait le faire exprès pour perdre contre une inconnue de gauche associée à un twittos vert au pays de Wall Street et de Silicon Valley dans un coin où l’électeur de gauche de base du coin est légèrement à droite de JF Copé, à part à Montréal où les étudiants et autres exilés sociaux sont plutôt politiquement djeuns, voire mélenronchonnistes pour ceux qui ont l’humour nostalgique).

* * *

Il fait (un peu) soleil à Paris, j’ai 45 mn, merci de ne pas déclencher la guerre mondiale ou dire un truc important sur #Euro(pe) avant 14h

Renaud Favier : France & Facebook est sorti de presse ! http://bit.ly/g8PTOA 

Bon, là j’ai 45 minutes pour le sandwich, si Orange promet iPhone 5 à 1 Euro, je veux bien regarder un Youtube qui dit en quoi il est sexy

Le « succès » de Romney relance-til la campagne ou permet-il à Obama de jouer low profile en incitant son rival à l’excès de confiance ?

Les communicants politiques devraient trouver un meilleur mot que « trajectoire » : ça fait techno et (con)descendant http://www.youscribe.com/catalogue/livres/actualite-et-debat-de-societe/les-mots-maux-mythiques-de-la-politique-en-france-de-a-a-z-791184 …

Renaud Favier, le Journal est sorti de presse ! http://bit.ly/dQneRc 

De « choc » en trajectoire, et bientôt glissade de #compétitivité, plus dure sera la chute pour l’économie et l’emploi en France … http://lnkd.in/MVQCE4 

#Compétitivité #France De choc en « trajectoire », le discours officiel change vers glissade. Puis chute libre ? http://lnkd.in/MVQCE4  …

Donc, le choc de #compétitivité ne sera qu’une « trajectoire ». Qui se transformera d’abord en glissade, puis chute libre http://www.youscribe.com/catalogue/livres/ressources-professionnelles/competitivite-2012-1822197 …

@floc_floc passé sur BFM hier soir, si je tombe dessus je twitte le lien, mais ce n’est pas très rassurant (et Borloo surfe, bien sur) Afficher la conversation

Economie pour les nuls : on peut baisser les charges … si on augmente #dette et/ou #CSG (ou TVA, peu importe ou presque) : c’est cela, oui

Economie pour les nuls: #Hankook, c’est une marque de pneus supers à la TV, mais qui ne créent que quelques jobs de publicitaires en #France

Bref, météo pourrie à Paris, rien de nouveau en #France#Obama a joué tactique pour gagner quand ça vaudra le coup, et ça bosse en Asie

Voir la tête de JM #Ayrault pendant le #Borloo Show des #QAG sur le #TSCG, ça vaut 3 boites de Prozac et ça compense plusieurs points de CSG

Je ne veux inquiéter personne sur trajectoire de #compétitivité, mais il est 8h à Paris, ça fait une journée de travail que #Asie rigole

#Romney #Obama : « reculer pour mieux sauter », ça se traduit plutôt « whatever works » ou « wait & see » ? Sinon, rira bien qui rira le dernier ?

Economie pour les nuls: A part les Dassault, qui a réussi à faire grandir une vraie industrie en créant du job et reste en #France ? #GEONPi

Economie pour les nuls : #Capital, ça peut être un tableau hérité par sa conjointe ou des antiquités. Et ça peut inciter à faire politicien

Economie pour les nuls : #capital, c’est du revenu déjà imposé que quelqu’un est prêt à investir plutôt que d’acheter une Porsche ou un Riad

Avant, sur #BFMTV, Madellin et JF Kahn devisaient sur l’éco. Maintenant, C Beigbeder et K Berger. G Babinet et A Minc, ce serait trop cher ?

Je sais, je ne devrais pas faire ce twit … Retour au sport pro normal: #PSG perd, #Montpellier gagne, qui aurait parié sur ça avant hier ?

Les paris internet sur le sport pro français via les sites à Malte ou ailleurs, ça rapporte bien ou c’est gagne-petit comme au bistrot ?

Bref, #Romney a été à son niveau, #Obama a joué en retrait, à suivre au match retour. Vérifier les #paris suspects sur la défaite du favori à la mi-temps

#Compétitivité : donc, on a une trajectoire plutôt qu’un choc, et la CSG à la place de la TVA ? C’est cela, oui #France http://www.youscribe.com/catalogue/livres/ressources-professionnelles/competitivite-2012-1822197 …

Je veux bien faire un effort pour aider gouvernement, #croissance et #TVA: si les PTT subventionnenent iPhone 5, à 1 Euro je le prends

France / économie – France: le gouvernement sonne la mobilisation générale pour stimuler la compétitivité des (…) http://rfi.my/PY011X  Retweeté par Renaud Favier

En replay pour 7 jours, encore un bon docu #Arte passé hier sur les dérives de la finance mondiale #bankster http://lnkd.in/Hs56N9 

#Europe : Pane(m) et Circences ou Pain Noir and Game(s) Over ? So What … Schwarzbrot ? Pain grillé ? En tout cas, ça sent le roussi http://wp.me/pJjbe-4u7 

#Belmondo se sépare de sa jolie compagne juste au moment de l’annonce du mariage pour tous : ça sent gros scoop, non ? http://wp.me/pJjbe-1uz 

Let Them Talk … c’est ce qu’on pense dans certaines (beaucoup de ?) réunions. C’est aussi un bon album de Hugh Laurie http://wp.me/pJjbe-4nu 

The Numeriklivres Daily is out ! http://bit.ly/aOBccY  ▸ Top stories today via @Hedonismie @GuenaelB @renaud_favier Retweeté par Renaud Favier

Le monde du lobby auto est bien organisé, ça tombe bien la campagne anti diesel au lancement d’autos électriques http://viadeo.com/s/ucBx6 

Avant, l’auto française, ça rouillait, mais ça roulait. Mais c’était avant. Maintenant, avec ou sans rapport #Gallois, c’est pire … http://wp.me/p23TvS-eu 

#Compétitivité Sans #Montebourg au #MondialAuto, l’industrie automobile française est fichue. Avec, c’est pire http://wp.me/p23TvS-eu 

Des exposants #MondialAuto + malins vendraient des mugs à café chauffant sur prise allume-cigare… http://fb.me/1VdixPbAW 

Renaud Favier : France & Facebook est sorti de presse ! http://bit.ly/g8PTOA 

Renaud Favier, le Journal nouvelle édition http://bit.ly/dQneRc  ▸ Aujourd’hui à la UNE: @20Minutes @OlivierPicard @parisaction

Ces travaux casse pieds partout dans #Paris, ça fait penser aux arrosages automatiques que des mairies négligent de débrancher en hiver

#TSCG empêchera de faire n’importe quoi, ça va compliquer les promesses farfelues & éléments de langage populistes #FDG #EELV#FN #NDA etc

Quelqu’un aurait le numéro de l’avocat de Karabatic ? C’est pour un rôle au ciné, moins payé qu’avocat de professionnel mais plus glorieux

#Ayrault avait l’air triste en lisant ses éléments de langage #TSCG à l’Assemblée, hier, il aurait dû les chanter http://www.youtube.com/watch?v=u2JmC1aej4w …

Dommage que #Montebourg ne soit pas (encore) allé au #MondialAuto, c’est son meilleur talent, les visites de salon http://www.youtube.com/watch?v=wK63eUyk-iM …

Quand la femme de #Sarkozy fréquentait la Fashion Week, c’était plutôt + « normal » que la compagne de #Hollande, non ? pic.twitter.com/lfWgcmZJ  Voir la photo

#Handball a-t’on pu vérifier sur les sites de paris en ligne à Malte etc s’il y a eu des transactions douteuses sur match de #Montpellier ?

Rappel : les Mayas, on s’en fiche, mais c’est quand même la grosse #crise écologique, guerre économique mondiale, et il y a le feu au jasmin

Au tarif des avocats qui ont le téléphone de journalistes TV, les parieurs du #Handball auront dépensé leurs gains des paris en 3 jours

New-York c’est le capitalisme sauvage, heureusement que nous on a le dialogue social (et la Fashion Week) #GazdeSchiste http://www.businessweek.com/news/2012-10-01/new-york-will-probably-restart-review-process-on-gas-fracking …

L’amateurisme peut nuire gravement au professionnalisme, espérons que le #Handball ne déteindra pas sur le foot ou la politique en #France

@fleurpellerin ce n’est pas + grave que le reste, inutile de virer la moitié de votre cabinet pour cette approximation sur « le bug Facebook »

@LeMondefr_Sport C’est bien arrivé début mai avant les J.O. ces paris sur #Handball ? Et la FDJ, officiels etc se réveillent fin septembre ? Afficher la conversation

Handball : heuh … c’est arrivé bien avant les J.O., ces paris truqués, non ? Et la FDJ et les officiel s’en aperçoivent fin septembre ?

Bref, soit les responsables du #Handball ne savaient rien pendant les J.O. et il y a des irresponsables, soit il y a des coupable d’omission

Sur cette affaire de #handball de #Montpellier, les officiels français pouvaient ils ignorer pendant les J.O. qu’il y avait un loup ?

* * *

RF, 4 octobre 2012

Ceci écrit, qu’on soit plus ou moins joueur, passionné d’affaires et amitiés plus ou moins publiques françaises, d’interviews d’avocats et journalistes plus ou moins spécialisés dans les dossiers sportifs et politiques suspects ou que trop clairs, ou assez indifférents aux faits divers et résultats de matchs sportifs 4 mois après les faits ou politiques à la mi-temps (y compris entre Romney qui ne perd rien pour attendre et Obama qui a dû prendre sur lui pour faire semblant d’être si toc-toc hier), et vice versa, et/ou totalement hermétique aux contreprets qui envahissent facebook et Twitter ces jours-ci (parce qu’il y a comme un couvercle sur le sujet de la crise et rien de très nouveau à dire sur l’ONU ou la Syrie sinon qu’à force de plaisanter à la frontière turque ça va finir par déclencher quelque chose et que comme c’est aussi un brin chaud entre Chine et Japon, ça pourrait tourner vinaigre et Dieu sait où j’ai rangé mon livret militaire et le certificat médical pour cette vertèbre bêtement susceptible depuis un attéro de parapente scabreux dans une plantation de thé en Indonésie) et autres réparties fines genre « rira bien qui pariera le dernier » (pas sûr que j’ai le copyright mais je ne l’ai encore lu nulle part, et anyway ça n’empêche personne de me citer, ça ne peut pas nuire pour le e-Nobel), on peut télécharger sur Amazon (et lire sur Kindle si on n’a pas de iPad, iPhone, iMac ou MacBook ou truc pareil d’une sous-marque moins chère) quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France, à l’Europe et au monde tels qu’ils approchent à vitesse encore un peu plus déraisonnable qu’une joli coupé RCZ ou une Alpine à pleine bourre sur circuit pendant le salon de l’Automobile de la Porte de Versailles (avant, on disait “Mondial”, mais c’était avant que ceux de Shanghaï, de Séoul, de Sao Paulo et bientôt Varsovie, Prague et Istambul n’aient gagné la bataille de l’automobile dans la guerre économique et qu’on parle de le délocaliser au Maroc, maintenant que la France est officiellement en crise et qu’on ne voudrait pas imposer des heures sup aux douaniers de Roissy ou aux fonctionnaires du STIF/RATP déjà obligés de lire tous les compte-rendu du dialogue social dans leur administration, de participer à des séminaires d’information sur la vie après les plan sociaux et les contrats de générations, et de perdre du temps à remplir les formulaires de RTT en 3 exemplaires parce qu’il n’y a plus de budget pour remplacer l’imprimante en obsolescence pré-programmée pour laquelle on avait acheté 5 ans de stock de toner d’avance via un intermédiaire qui avait des fournisseurs en Belgique mais qui ne reprend bien sûr pas la marchandise incompatible avec l’imprimante qu’on achètera quand in y aura des crédits) depuis que l’écologisme globalement responsable s’est noyé à Copenhague, qu’une certaine idée de la politique française n’est pas sortie blanche comme neige de 40 ans de hautes certitudes inefficaces de la suite d’un certain Sofitel, et qu’il a fallu accélérer la dérive des dettes publiques des Clubs-Meds à cause des subprimes et de quelques autres incongruités financières d’origine principalement anglo-saxonnes et fantaisies budgétaires à la française, et se faire une (dé)raison de contreperformances commerciales d’origine pas seulement chinoise ou allemande, et que la politique d’achat de temps contre la crise approche dangereusement de ses limites avec ou sans QE3 aux USA, MES ou MOT en Europe, les dignes vieux de Karlsruhe, les djeuns indignés d’Athènes ou Madrid et toussa-touça kivapa vraiment plus du tout d’autant que le feu semble avoir pris plus au sud dans la foulée des révolutions de jasmin dont toutes les bienpensances se félicitaient pourtant avec autant d’enthousiasme qu’elles se laissaient inviter en vacances et/ou avion par les prédécesseurs des incendiaires. Mais what else ? Comme le dit Saint Woody Allen : “Je hais la réalité, mais où ailleurs se faire servir un bon steak ?”.

    

On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.

               
               
         
           
        
      

Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café à n’importe quel bout du monde, cela ne peut pas nuire plus gravement que tout les restes aux exportations sans entrepreneurs, à la réindustrialisation sans capital ou au made in France sans clients.

Mais on peut préférer acheter ses livres sur les étagères d’un bon libraire, dans un café librairie sympa ou entre les aspirateurs automatiques et les cafetières d’un agitateur d’idées un peu rangé des voitures mais auquel on est habitué et dont on prend toujours la carte de fidélité par habitude, ou vice-versa.

Auquel cas, la reco de la rentrée “littéraire” : “La théorie de l’information“, un genre de “western financier” à clefs (lire : sur les corsaires français des télécoms, nb pour éviter tout malentendu que la formule, citée ci-dessous, qui fait sourire les auditeurs des radio-business-fm, vise quelqu’un d’autre que DSK qui a bien dû s’occuper de télécoms françaises dans sa carrière ministérielle mais n’est pas dans ce “coup”, les puristes auront bien entendu rectifié d’eux-mêmes car ni son Audi à Washington, ni la Porsche de son communicant à Paris, ni probablement son véhicule à Marrakech où il fait trop chaud pour circuler sans capote, ne sont des décapotables, étant entendu que DSK lui-même n’est pas un pornocrate, si on ne l’écrivait pas on risquerait un malentendu, mais est indubitablement un peu chaleureux pour circuler à l’étranger sans capote) du jeune Aurélien Bellanger, chez Gallimard, ravira les vieux qui lisaient non pas des romans d’amour mais du Sulitzer et du Dumas dans leur jeunesse, avec des trouvailles comme ” … les pornocrates en cabriolet …” (lire : “les gusses, devenus maintenant très fréquentables parce que très riches et puissants, qui avaient fait un hold-up sur le plancalculo-télécom à la françaises en inventant le “Minitel rose” sans opposition des politiques bien avant que les pirates en Rolls roses prospèrent sur Internet sous les “vivas” des djeuns #occupy et les sourcils froncés des ingénieurs télécom à la française occupés à suivre les cours de bourse d’Alcatel et France Télécom, l’honnêteté intellectuelle obligeant à signaler à leur décharge que des ingénieurs des mines et des ponts se sont également mêlés de ces triomphes monopoli(s)tiques à la française sous le haut patronage de l’administration et des politiques (in)compétents, et que ce n’est pas leur faute si les ingénieurs français qui savaient compter ont tous préféré aller dans la banque, les cabinets ministériels et/ou, pour les plus conservateurs, les fromages résiduels du bon vieux temps de l’économie mixte genre Tunnel du Mont Blanc, Française des Jeux, EDF, feu l’industrie automobile, sidérurgie ou du transport aérien etc encore moins verts et/ou plus, voire trop mûrs souvent …).

Sinon, côté littérature économique, les usual suspects de l’exploitation, explication ou futurologie de la crise vont probablement publier pour Toussaint afin de surfer sur la vague de morosité de début novembre, tandis que les vendeurs de Trente Glorieuses devant nous, de bilan et perspectives du gouvernement ou de France se renforçant dans l’adversité attendront certainement la saison des achats de cadeaux de Noël pour profiter du regain de bonne humeur des (é)lecteurs devant les jolies vitrines, les étals tentants et les décorations festives. Il n’en reste pas quelques écrits recommandables comme “Homo Economicus” de Daniel Cohen, qui vole un titre mais écrit très honnêtement et opportunément sur la bipolarité de l’être humain occidental compétiteur et coopérateur à la fois, en crise grave depuis que le mot coopétition inventé à peu près au même moment que partenariat public-privé et junk-bonds est à peu près aussi has-been que l’économie mixte et les coopératives ouvrières du temps de Mongénéral, sauf dans les conversations d’après digestif dans certains milieux privilégiés restés politiquement au début des très progressistes mais non viables années 80, économiquement au début des très psychédéliques mais ultra-confortables années 70, et intellectuellement à la fin des très regrettées mais über-déstabilisantes roaring sixties.

Enfin, côté littérature érotique pour filles, on murmure dans le landerneau que l’anglais de la version originale est tellement simpliste qu’il ne sert vraiment à rien d’attendre la sortie prévue en octobre (en France, Lattès, 17 octobre) de la version en français de l’incontournable “Fifty Shades of Grey” (et que c’est une excellente raison d’acheter un truc électronique pour lire dans le métro (ou d’apprendre à télécharger en pdf sur iPhone, iPad ou n’importe quel machin électronique moderne portable, ou pas) pour éviter que les voisins, collègues, enfants, parents et autres impedimenta sachent qu’on mange lit du cochon en cachette comme tout le monde qui a du temps à perdre et de la libido à dissiper mais un(e) conjoint(e) moins disponible que DSK dans les années de jeunesse, et plus assez d’énergie, d’audace ou de méthode pour sortir draguer).

Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous

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Passage au blog “France 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “English Coffee” : cliquer sur l’image ci-dessous

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Les mots râlent, en français du 21ème siècle

Sartre avait emprisonné (empoisonné ?) le concept des mots aux 20è siècle, qui fut celui de l’image, n’en déplaise aux écrivains disparus avant l’an 2000, et de la globalisation du village, n’en déplaise à nos ancêtres et autres Gaulois des passés qui croyaient tenir la plume.

Le 21è siècle pourrait être celui des mots libérés, n’en déplaise aux amateurs de Twitter et des films muets. D’une orthographe un peu rénovée, d’une grammaire un peu moins conventionnelle, d’une ponctuation moins oldschool : #Occupy les lettres !

De « A » à « Z », n’en déplaise aux « Salieri » du temps des modernes, qui criailleront : « Trop de lettes ! », « Trop de mots ! » ou « Pas assez de virgules ! » devant les mots arts nouveaux (tsars nouveaux ?) comme face aux « Mozart » (mots art ?) d’antan, cela s’entend. Autre temps (futur antans ?), autres mots (maux ?).

Artist : à tout seigneur, tout honneur, Jean Dujardin a fait bouger les lignes, faute de dire les mots à l’écran. Bref, ça farte pour Brice de Nice, c’est le pied pour un Gars et une Fille et OSS 117 fait flotter à Hollywood le drapeau de Mongénéral et du Président René Coty.

BRICS : à tout seigneur aussi … le Brésil est le 1er dans l’alphabet et le plus excitant des grands pays récemment émergés. Et puis, avoir osé construire dés les sixties la capitale du futur puis réinventer Rio au 21è siècle, chapeau bas au pays de la Bossa Nova.

Crise : qu’on se fasse une montagne des opportunités ou un film des risques, ou vice-versa, il y a du changement dans l’air du temps, de la Chine réveillée dans le pipeline & du gaz dans la continuité du fleuve tranquille en Europe. Quoi qu’on en dise ou pense à Paris.

Dégage ! : à part en Chine et en Russie où le changement dans la continuité est bien organisé par le Parti démocratique unique, l’époque est plutôt à l’alternance dans les régions où le pluralisme est institutionnel ou rendu possible par les circonstances.

Energie : quoi qu’on dise des panneaux solaires chinois, qu’on écrive sur le gaz de schiste ou qu’on pense du nucléaire made in France, et vice-versa, le réchauffement climatique est peut-être une bonne nouvelle pour l’Europe avec le pétrole à 120 dollars le baril.

Femme : on dit et écrit depuis un moment que la femme est l’avenir de l’homme. Le sujet est un peu démago la veille du 8 mars et fatalement polémique en saison électorale en Europe, même si Angela Merkel est « le seul dirigeant » sûr(e) de passer 2012. Dont acte.

Globish : like it or not, globish is here to stay. Non pas que ce soit une surprise que la langue du business, de la musique moderne et d’internet s’impose, ni un bonheur que le Français soit devenu un luxe, même en France, mais soyons réaliste, exigeons le possible.

Horreur économique : pour moins de 4 Euros en édition de poche, l’essai pédagogique de Viviane Forrester paru au siècle dernier est une alternative à la masse de papier publié « à chaud » sur la crise et aux tombereaux de « contenus » inégalement crédibles sur internet.

iTruc : quoi qu’on pense de Jobs ou dise d’Apple, & vice-versa, et même si on aimerait que les MacBook soient fabriqués par des Beach Boys et aussi solides qu’au vieux temps, il faut être de très mauvaise foi pour ne pas reconnaître que la pomme n’en est pas une.

Jeune (s’écrit aussi « Djeun ») : aussi incroyable que cela puisse paraître, les djeuns d’aujourd’hui n’étaient pas nés à la disparition du mur de Berlin et la plupart d’entre eux sera bientôt née après l’an 2000. Evidement, il va falloir adapter les éléments de langage.

Kyi (Aung San Suu) : Cristina Kirchner la rebelle était très « tendance » jusqu’à ce que le principe de réalité impose à l’Argentine l’austérité comme partout ailleurs. Aung San Suu Kyi, la patiente « Mandela d’Asie », pourrait être plus « iconique » au début du 21è siècle.

Logement (mal) : on est passé, en moins de temps qu’il n’en fallait pour sauver Boudu des eaux (Renoir, 1932), des Don Quichotte de Saint Martin à Cantona et la loi « véranda ». En attendant, les « Tanguy » ne sont pas prêts d’être propriétaires à Paris à 9000 € le mètre.

Mondialisation : cette fois, il faut se faire une raison, le rideau de fer est tombé sur le siècle dernier et le bruit a réveillé la Chine ; Inde et Brésil sont devenus très sérieux depuis 1 ou 2 décennies et les producteurs de matières 1ères ont pris le train du siècle qui est parti.

Nicosie : les supporters de foot ont généralement autant de sens de l’humour que les militants politiques et autres croyants en uniformes (ce sont souvent les mêmes, ceci expliquant cela) mais les Grecs et d’autres Européens sourient en pensant à Chypre.

Oligarchie : la roue politique tourne, on a essayé pas mal de mots en « isme » au siècle dernier et personne n’est très sûr de la différence entre ceux en « cratie » et ceux en « archie » mais il est à peu près établi que « olig » a effacé « aristo », advienne que pourra.

PME : du temps de Colbert, on plantait des forêts de chênes pour découvrir le monde ; de celui de de Gaulle, on rêvait de sequoia géant californien en chantant small is beautiful ; 2012, on met les bonsaïs à geler au balcon. On a l’esprit d’entreprise(s) qu’on (h)mérite.

Qatar : avant, l’Orient faisait rêver les enfants de mille et une nuits et les plus grands de danse des 7 voiles … maintenant les petits devenus grands vendent des Airbus à Qatar Airways et ceux qui sont restés militants regardent le champion de France sur TV Qatar.

Rire : si l’on voulait paraphraser les « Dead White Writers » d’avant iPad et Kobo, et des humoristes plus optimistes que le regretté Desproges et le regrettable Bedos, on dirait que le 21è siècle aura le sens de l’humour ou ne sera pas. Saint Groucho, priez pour nous !

Siri : de la plume d’oie au clavier virtuel en passant par la Remington, le Bic et la Sténo, malgré les écrivains publics et autres Dragons, on a depuis des millénaires un problème pour écrire un peu vite. En attendant mieux, Siri aidera peut-être à tourner une page.

Talent : le 20è siècle a cherché sa voie entre héritage à préserver et nouvelles vagues à surfer, et décidé … de préserver une sorte de statu quo entre anciennes et modernes élites. Avec le réchauffement climatique, le talent pourrait (re)devenir déterminant au 21è.

Union : il n’est pas impossible que les politiciens français abandonnent, comme les russes, le mot « Union » (pourtant supposé gage de force) si l’UMP suit le chemin électoral de l’UDF. L’Europe aura seule la responsabilité de fédérer les citoyens unionistes du vieux continent.

Vent : on ne sait toujours pas très bien d’avance où le vent peut mener, quelques siècles après la découverte des alizés et bientôt 20 ans après celle du GPS, mais il s’en lève de nouveaux un peu partout, changement climatique ou pas. C’est intéressant, voire excitant.

Watt : on a du mal à savoir si l’Iran souhaite acheter des EPR made in France et à prévoir l’impact de Désertec + la voiture électrique + le Smart Grid sur le mix énergétique en Europe mais il y a 100% de consensus, il faut consommer moins et mieux d’électricité.

X : la génération « X » est, par convention, celle des post baby boomers nés grosso modo entre 1960 et 1980, auxquels le 20è siècle a offert le walkman, la 205 GTI et la Préfon en échange de leur mise en liste d’attente pour les jobs, la politique et les pâtes aux truffes.

Youtube : Youtube a permis à ceux de la génération « Y » qui avaient un terminal et un neurone connecté de découvrir Woody Allen, de voir JFK à Rice University et la pub « 1984 » d’Apple, entre autres. No souci, les geeks trouveront un moyen de surfer ACTA.

Zorba : la Grèce a été victime comme tant d’autres des approximations de l’aide aux pays en développement au 20è siècle. Les Euros couleront moins abondamment dans les DAB d’Athènes mais les banques avaient provisionné et les piscines ne se videront pas toutes.

Enfin (en fin ?), tout ça c’est bien beau mais les mots s’envolent, les écrits restent dans les bibliothèques et la vidéo est quand même un vieux truc du siècle (dé)passé, avec ou sans bigdata, opentruc, bigbro et toussa-toussa : l’enjeu du 21è siècle, c’est la communication « newschool », whatever works.

* * *

Retour vers quelques autres e-books plus ou moins sur l’avenir en chantant (enchanté ?) de l’environnement urbi et orbi, plus que moins sur le présent de la France Ubu et urbi et souvent avec un rien plus que la dose d’humour noir réglementaire co,formément aux normes européennes mais tout juste le minimum syndical de respect de la ponctuation et d’autres conventions toxiques du siècle d’avant 2012.

            
            
              
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Retour vers café du matin à Paris qui est un des rares trucs qui ne réserve pas de mauvaise surprise météo ou autre au 21è siècle (s’il consent à arriver un de ces jours) sauf si on espère des discours lénifiants sur l’avenir du modèle français RTT-Amen-Tartuffe-Elite (ça fait “raté”, amusich, nicht ?), des compliments à la génération Rolex-Audi-Truffe (ça fait “rat”, amusich aussi, nicht aussi ?) ou une admiration dévote pour les éléments de langage pour Twitter et autres affiches collées sur des poubelles, les livres de politiciens pour tables de salon de militants et autres pilons, ou les slogans pour meetings et autres crimes contre l’intelligence en bandes organisées.

 

Please, mind the gap click on the mug for English version.

  

Retour vers un excellent 2012 avec ou sans mots (maux ?) du 21è siècle.

 

Et bonne compétitivité parce que paroles qui s’envolent ou pas, business is toujours business InRealWorld 2012 et personne n’a vraiment de meilleure idée pour payer les factures d’othodontiste des gosses en attendant qu’on ait enfin inventé des dentiers artificiels pratiques, pour acheter les recharges du diffuseur électrique de parfum d’intérieur à 3 sorties dont la pub à la télé passe entre celle d’un nouveau « Senbon » à 1000 Euros le litre et celle d’un truc roulant pour brûler le commerce extérieur et du pétrole à bientôt 2 Euros le litre, ou pour financer un nouvel ordinateur portable parce que même ça n’est plus ce que c’était et l’écran ou un autre morceau un peu essentiel commence généralement à déc… sérieusement en à peine 2 ou 3 ans d’usage, obsolescence programmée juste après la fin de garantie ou pas, ce qui laisse tout juste le temps d’écrire un genre de brouillon de manuscrit entre deux twits dans le métro ou le bus aux horaires où on peut sortir un gadget électronique, de gratter quelques billets de blog dans le train ou l’avion entre deux mails si on peut s’offrir une place assise avec une tablette pas trop envahie par les cheveux du voisin de devant ou écrasée par les coudes de ceux d’à-côté, et de mettre à jour sa page Facebook entre deux paniques bancaires si on est peu ou prou concerné par le crédit-crunch, les taux d’intérêt ou le cours de l’Euro.