Grand soir à #Paris XIIè ! 100% des (vrais) rebelles, et 20% des candidats de #France le 22 Avril ! #RadioLondres

Résultats du 22 avril en France : 20% … des candidats à la présidentielle et 100% des vrais rebelles (Nathalie Arthaud, LO, et Philippe Poutou, NPA) dans le 12è arrondissement de #Paris au soir du 1er tour de l’élection présidentielle 2012 (les chiffres ont un sens …) !

Les citoyens un tant soit politiquement attentifs du XIIè arrondissement de Paris se sont déjà rendus compte qu’on leur propose 2 candidats « sérieux » pour les législatives 2012 (en plus des locaux de l’étape dont les fans ont déjà collé quelques affiches pirates sur les palissades des chantiers et commencé à twitter plus ou moins énergiquement à toutes fins « utiles », et des inévitables représentants des formations politiques et assimilées qui présenteront des candidats dans des circonscriptions urbaines où le collage des affiches n’est pas très coûteux en diesel, où le militantisme actif n’est pas trop vigoureusement repoussé sur les marchés et autres lieux de « campagnage », et où les inscrits sur listes électorales sont raisonnablement concentrés dans des immeubles où l’on peut optimiser le tractage, pour obtenir des financements publics). Ces deux « poids lourds » remporteront au moins les deux tiers des suffrages et devraient se retrouver face à face au second tour des législatives, tout le reste est en principe littérature, n’en déplaise au Parti Pirate officiel et aux autres formations plus ou moins institutionnelles ou corsaires.

La députée PS sortante se représente après un premier mandat sans éclat mais dont elle n’a pas à rougir tandis le représentant de l’UMP cette saison succéde à un très justement oublié parachuté au nom prestigieux qui avait dû être exfiltré après 2 mandats dans une circonscription réputée  « imperdable » qui lui avait été offerte sur un plateau après une étape oubliable et oubliée dans les Sèvres, et au parachuté à roulettes de 2007 qui avait raté son aterrissage, mais il est vrai qu’il avait pris le risque de ne pas faire campagne, ce qui était dommage, surtout dans un arrondissement devenu « perdable » autant pour des raisons socio-démographiques que du fait de l’air du temps sur le « Front de l’Est Parisien », avant même la prise de la Bastille par Jean-Luc Mélenchon.

Mais ce n’est pas le sujet du jour : l’essentiel, le 22 avril 2012, c’est que deux candidats au 1er tour de l’élection présidentielle ont choisi le XIIè arrondissement pour passer cette soirée électorale au coeur du Paris rebelle Post-Saint-Germain-Despriste (et à deux pas de la Paris-Sillicon-Valley du XIIè, mais c’est un autre sujet, même si les rebelles aussi doivent faire bidouiller leurs disques durs ou doper le haut-parleur de leur Mac de temps à autres).

Bref, avec Nathalie Arthaud en réunion publique à l’espace Charenton (dommage, le dimanche ce n’est pas le soir du porc aux coquillage du restau portugais sympa de pas loin) et Philippe Poutou à son QG de l’Est Parisien rue Taine (il faut dire que le Crillon, ça prenait un peu les militants à contrepied), l’arrondissement concentre 100% de la vraie gauche de la gauche et rassemble 20% du total des candidats au 1er tour, ce qui en fait sans aucune contestation possible, ni de la part du Front du Centre de la Gauche dont le leader sera à Stalingrad (Paris, France, pas ex-URSS quand même, déjà qu’il fait froid ici …), moins encore de la part du Parti du Coeur droit de la Gauche dont le chef arrivera à Solférino en milieu de soirée.

Le Calme Manque autour de la Réserve Naturelle des Calanques de #Marseille : du moment que les Aigles de Bonelli sont contents …

Tempête dans les calanques et les arrondissements d’autour de l’Elysée et du Vieux Port ! Le PM Fillon tirerait la couverture côté UMP en célébrant la naissance du 10è parc national français à quelques heures de la fin de la campagne électorale ? Les aigles (chauves ?) en sourient.

C’est de bonne guerre électorale de la part de l’opposition de râler bruyamment pour le principe devant les journalistes mais pas très charitable pour le PM, espèce pour le moins très menacée sinon en voie de disparition (le crépuscule des aigles ? un peu trop connoté, surtout qu’il a plutôt été avaleur de couleuvres de pluvieuse France profonde que rapace de haut vol dévoreur de vipères d’Orsini – espèce en voie de disparition endémique dans le Lubéron et dans d’autres paradis provençaux pas encore dévastés par les permis de construire -…), de faire un patakès qui pourrit l’ambiance de l’inauguration du parc naturel dont tout le monde devrait en principe se réjouir, juste parce qu’il n’y avait, râlent-ils, que des élus UMP sur le promène … touristes où Fillon s’est efforcé de sourire pour les photographes sans donner vraiment l’impression d’abuser de ses privilèges ou de se préparer à déguster un plat de pâtes aux truffes en compagnie libertine après une croisière de luxe et une bonne partie de boules pétanque

C’est habile de montrer du doigt le PM de la part de la part de toutes les parties prenantes plus ou moins locales qui ont bloqué, contre-bloqué, ralenti, menacé ou manoeuvré le projet pendant 12 ans dans leur intérêt ou contre celui des autres ou on ne sait même plus pourquoi ou comment mais c’est aussi grave que des histoires d’âne corse dans un album d’Astérix le Gaulois. Comme ça, le doigt de la vérité n’est pas pointé sur leurs corporatismes, copinages, conservatismes, clientélismes, et autres lapincrétinismes qui ont fait perdre le temps de 2 ou 3 guerres mondiales pour tracer quelques kilomètres de frontières entre terres communales et mer partagée (n’est pas Moïse qui veut), écrire quelques lignes de textes administratifs et codes de conduite (n’est pas Napoléon qui veut) pour réguler le trafic des canots et en biffer quelques autres pour ne contrarier ni les fils spirituels de Rebuffat apprenant l’escalade dans les calanques, ni les défenseurs de l’asperge sauvage, ni les cabanoniers, ni leurs opposants, ni les baigneurs, ni les promeneurs, ni les promeneurs de couillons, ni même les promeneurs couillons, ni ceux qui préparent ou menacent de déposer un recours en Conseil d’Etat, un contre-recours, un contre-contre-recours et touça-toussa qui va donner une bonne image de pays sérieux l’an prochain quand Marseille sera capitale européenne de la culture (du patakès ?), sinon de l’efficacité administrative … Quand le sage explique la recette du Picon-citron regarde la lune, pas mal d’idiots pensent à autre chose veulent lui mordre le doigt (presque vieux proverbe chinois traduit en calanquais 2012).

C’est tout à fait extraordinaire que le « vivre ensemble » soit devenu tellement compliqué dans ce pays, même si on peut comprendre que la gestion des conflits d’intérêts modernes soit un peu plus compliquée que la justice du temps de Salomon (le Roi d’il y a longtemps, pas le champion de ski du temps de Mongénéral, encore que …) et s’il est probable que de nombreux arbitrages ont fait au moins autant d’insatisfaits et de ronchonnants que de réjouits et de « ravis », pour utiliser une terminologie locale. C’est peut-être parce que les aigles sont en voie de disparition de nos cieux tandis que les espèces des couches administratives (certains y tiennent, d’autres en tiennent) prolifèrent au ras des sols et colonisent de plus en plus les étages élevés (pas seulement en Provence, d’ailleurs). En tout cas, le Garlaban de Pagnol n’est pas dans la réserve, pourvu que ça ne signifie pas que les aigles, les enfants, les bartavelles, les poètes ou leurs âmes, en ont déjà disparu, ou ne se sentent pas trop à l’aise dans (sur ?) leur réserve.

Enfin, le ciel ne va pas tomber sur les têtes calanques, inutile de paniquer (pas le genre de la maison de toute façon), avec ou sans réserve naturelle, même si c’est quand même plus prudent d’y jeter un oeil de temps à autre, surtout quand on est dans le même bateau que pas mal de c…itoyens.

Ceci écrit, finir son job de PM avec sa « Réserve Naturelle », c’est « so British », et c’est un assez joli pied de nez de Fdebeauce à ses opposants de partout, détracteurs parisiens #InRealLife ou autres ex-Romains (ils sont fous …) du bord de Méditerranée insensibles à son élégance de Twittos pince sans rire mais pas sans humour (l’austère qui se marrait, c’est un autre ex-PM).

Anyway, du moment que le couple d’aigles de Bonelli (espèce très menacée) repéré dans un coin du parc naturel des Calanques peut vivre longtemps heureux et avoir de nombreux enfants, avec ou sans label de ceux-ci ou décret de ceux-là, tout le reste est littérature française, provençale, marseillaise … de coq gaulois, en un mot (c’est toujours mieux, en un mot, en français : par exemple, le mot « calanques » est très préférable aux deux mots « calme manque » et bien plus encore à toutes ces longues phrases d’apparatchiks et autres éléments de langage de politiciens qui saturent l’environnement sonore de Paris au Vieux Port en dehors des périodes d’arrêt de campagne électorale ou de patakés sur réserve naturelle. By ze way, « campagne », c’est plus joli que « campagne électorale », aussi, mais c’est toujours la même histoire, en France : on sait depuis Mme de Sévigné, Rimbaud et quelques autres économistes rimeurs classiques, voire bien avant (la promo) Voltaire, qu’il faudrait faire court, mais on est le pays de Balzac, Hugo et autres politiciens (élus ? et lus ?) romantiques qui aiment se promener au bord des falaises avec l’air grave. Certains le font en Irlande anglophone, quand les landes francophones se font hostiles ou qu’ils touchent le fond des urnes plus que le coeur des électeurs (et lecteurs ? eh lecteur !), mais n’est pas Chateaubriand, ni de Gaulle, qui veut des ailes de Guéant géant.

Les mots râlent, en français du 21ème siècle

Sartre avait emprisonné (empoisonné ?) le concept des mots aux 20è siècle, qui fut celui de l’image, n’en déplaise aux écrivains disparus avant l’an 2000, et de la globalisation du village, n’en déplaise à nos ancêtres et autres Gaulois des passés qui croyaient tenir la plume.

Le 21è siècle pourrait être celui des mots libérés, n’en déplaise aux amateurs de Twitter et des films muets. D’une orthographe un peu rénovée, d’une grammaire un peu moins conventionnelle, d’une ponctuation moins oldschool : #Occupy les lettres !

De « A » à « Z », n’en déplaise aux « Salieri » du temps des modernes, qui criailleront : « Trop de lettes ! », « Trop de mots ! » ou « Pas assez de virgules ! » devant les mots arts nouveaux (tsars nouveaux ?) comme face aux « Mozart » (mots art ?) d’antan, cela s’entend. Autre temps (futur antans ?), autres mots (maux ?).

Artist : à tout seigneur, tout honneur, Jean Dujardin a fait bouger les lignes, faute de dire les mots à l’écran. Bref, ça farte pour Brice de Nice, c’est le pied pour un Gars et une Fille et OSS 117 fait flotter à Hollywood le drapeau de Mongénéral et du Président René Coty.

BRICS : à tout seigneur aussi … le Brésil est le 1er dans l’alphabet et le plus excitant des grands pays récemment émergés. Et puis, avoir osé construire dés les sixties la capitale du futur puis réinventer Rio au 21è siècle, chapeau bas au pays de la Bossa Nova.

Crise : qu’on se fasse une montagne des opportunités ou un film des risques, ou vice-versa, il y a du changement dans l’air du temps, de la Chine réveillée dans le pipeline & du gaz dans la continuité du fleuve tranquille en Europe. Quoi qu’on en dise ou pense à Paris.

Dégage ! : à part en Chine et en Russie où le changement dans la continuité est bien organisé par le Parti démocratique unique, l’époque est plutôt à l’alternance dans les régions où le pluralisme est institutionnel ou rendu possible par les circonstances.

Energie : quoi qu’on dise des panneaux solaires chinois, qu’on écrive sur le gaz de schiste ou qu’on pense du nucléaire made in France, et vice-versa, le réchauffement climatique est peut-être une bonne nouvelle pour l’Europe avec le pétrole à 120 dollars le baril.

Femme : on dit et écrit depuis un moment que la femme est l’avenir de l’homme. Le sujet est un peu démago la veille du 8 mars et fatalement polémique en saison électorale en Europe, même si Angela Merkel est « le seul dirigeant » sûr(e) de passer 2012. Dont acte.

Globish : like it or not, globish is here to stay. Non pas que ce soit une surprise que la langue du business, de la musique moderne et d’internet s’impose, ni un bonheur que le Français soit devenu un luxe, même en France, mais soyons réaliste, exigeons le possible.

Horreur économique : pour moins de 4 Euros en édition de poche, l’essai pédagogique de Viviane Forrester paru au siècle dernier est une alternative à la masse de papier publié « à chaud » sur la crise et aux tombereaux de « contenus » inégalement crédibles sur internet.

iTruc : quoi qu’on pense de Jobs ou dise d’Apple, & vice-versa, et même si on aimerait que les MacBook soient fabriqués par des Beach Boys et aussi solides qu’au vieux temps, il faut être de très mauvaise foi pour ne pas reconnaître que la pomme n’en est pas une.

Jeune (s’écrit aussi « Djeun ») : aussi incroyable que cela puisse paraître, les djeuns d’aujourd’hui n’étaient pas nés à la disparition du mur de Berlin et la plupart d’entre eux sera bientôt née après l’an 2000. Evidement, il va falloir adapter les éléments de langage.

Kyi (Aung San Suu) : Cristina Kirchner la rebelle était très « tendance » jusqu’à ce que le principe de réalité impose à l’Argentine l’austérité comme partout ailleurs. Aung San Suu Kyi, la patiente « Mandela d’Asie », pourrait être plus « iconique » au début du 21è siècle.

Logement (mal) : on est passé, en moins de temps qu’il n’en fallait pour sauver Boudu des eaux (Renoir, 1932), des Don Quichotte de Saint Martin à Cantona et la loi « véranda ». En attendant, les « Tanguy » ne sont pas prêts d’être propriétaires à Paris à 9000 € le mètre.

Mondialisation : cette fois, il faut se faire une raison, le rideau de fer est tombé sur le siècle dernier et le bruit a réveillé la Chine ; Inde et Brésil sont devenus très sérieux depuis 1 ou 2 décennies et les producteurs de matières 1ères ont pris le train du siècle qui est parti.

Nicosie : les supporters de foot ont généralement autant de sens de l’humour que les militants politiques et autres croyants en uniformes (ce sont souvent les mêmes, ceci expliquant cela) mais les Grecs et d’autres Européens sourient en pensant à Chypre.

Oligarchie : la roue politique tourne, on a essayé pas mal de mots en « isme » au siècle dernier et personne n’est très sûr de la différence entre ceux en « cratie » et ceux en « archie » mais il est à peu près établi que « olig » a effacé « aristo », advienne que pourra.

PME : du temps de Colbert, on plantait des forêts de chênes pour découvrir le monde ; de celui de de Gaulle, on rêvait de sequoia géant californien en chantant small is beautiful ; 2012, on met les bonsaïs à geler au balcon. On a l’esprit d’entreprise(s) qu’on (h)mérite.

Qatar : avant, l’Orient faisait rêver les enfants de mille et une nuits et les plus grands de danse des 7 voiles … maintenant les petits devenus grands vendent des Airbus à Qatar Airways et ceux qui sont restés militants regardent le champion de France sur TV Qatar.

Rire : si l’on voulait paraphraser les « Dead White Writers » d’avant iPad et Kobo, et des humoristes plus optimistes que le regretté Desproges et le regrettable Bedos, on dirait que le 21è siècle aura le sens de l’humour ou ne sera pas. Saint Groucho, priez pour nous !

Siri : de la plume d’oie au clavier virtuel en passant par la Remington, le Bic et la Sténo, malgré les écrivains publics et autres Dragons, on a depuis des millénaires un problème pour écrire un peu vite. En attendant mieux, Siri aidera peut-être à tourner une page.

Talent : le 20è siècle a cherché sa voie entre héritage à préserver et nouvelles vagues à surfer, et décidé … de préserver une sorte de statu quo entre anciennes et modernes élites. Avec le réchauffement climatique, le talent pourrait (re)devenir déterminant au 21è.

Union : il n’est pas impossible que les politiciens français abandonnent, comme les russes, le mot « Union » (pourtant supposé gage de force) si l’UMP suit le chemin électoral de l’UDF. L’Europe aura seule la responsabilité de fédérer les citoyens unionistes du vieux continent.

Vent : on ne sait toujours pas très bien d’avance où le vent peut mener, quelques siècles après la découverte des alizés et bientôt 20 ans après celle du GPS, mais il s’en lève de nouveaux un peu partout, changement climatique ou pas. C’est intéressant, voire excitant.

Watt : on a du mal à savoir si l’Iran souhaite acheter des EPR made in France et à prévoir l’impact de Désertec + la voiture électrique + le Smart Grid sur le mix énergétique en Europe mais il y a 100% de consensus, il faut consommer moins et mieux d’électricité.

X : la génération « X » est, par convention, celle des post baby boomers nés grosso modo entre 1960 et 1980, auxquels le 20è siècle a offert le walkman, la 205 GTI et la Préfon en échange de leur mise en liste d’attente pour les jobs, la politique et les pâtes aux truffes.

Youtube : Youtube a permis à ceux de la génération « Y » qui avaient un terminal et un neurone connecté de découvrir Woody Allen, de voir JFK à Rice University et la pub « 1984 » d’Apple, entre autres. No souci, les geeks trouveront un moyen de surfer ACTA.

Zorba : la Grèce a été victime comme tant d’autres des approximations de l’aide aux pays en développement au 20è siècle. Les Euros couleront moins abondamment dans les DAB d’Athènes mais les banques avaient provisionné et les piscines ne se videront pas toutes.

Enfin (en fin ?), tout ça c’est bien beau mais les mots s’envolent, les écrits restent dans les bibliothèques et la vidéo est quand même un vieux truc du siècle (dé)passé, avec ou sans bigdata, opentruc, bigbro et toussa-toussa : l’enjeu du 21è siècle, c’est la communication « newschool », whatever works.

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Retour vers quelques autres e-books plus ou moins sur l’avenir en chantant (enchanté ?) de l’environnement urbi et orbi, plus que moins sur le présent de la France Ubu et urbi et souvent avec un rien plus que la dose d’humour noir réglementaire co,formément aux normes européennes mais tout juste le minimum syndical de respect de la ponctuation et d’autres conventions toxiques du siècle d’avant 2012.

            
            
              
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Retour vers café du matin à Paris qui est un des rares trucs qui ne réserve pas de mauvaise surprise météo ou autre au 21è siècle (s’il consent à arriver un de ces jours) sauf si on espère des discours lénifiants sur l’avenir du modèle français RTT-Amen-Tartuffe-Elite (ça fait “raté”, amusich, nicht ?), des compliments à la génération Rolex-Audi-Truffe (ça fait “rat”, amusich aussi, nicht aussi ?) ou une admiration dévote pour les éléments de langage pour Twitter et autres affiches collées sur des poubelles, les livres de politiciens pour tables de salon de militants et autres pilons, ou les slogans pour meetings et autres crimes contre l’intelligence en bandes organisées.

 

Please, mind the gap click on the mug for English version.

  

Retour vers un excellent 2012 avec ou sans mots (maux ?) du 21è siècle.

 

Et bonne compétitivité parce que paroles qui s’envolent ou pas, business is toujours business InRealWorld 2012 et personne n’a vraiment de meilleure idée pour payer les factures d’othodontiste des gosses en attendant qu’on ait enfin inventé des dentiers artificiels pratiques, pour acheter les recharges du diffuseur électrique de parfum d’intérieur à 3 sorties dont la pub à la télé passe entre celle d’un nouveau « Senbon » à 1000 Euros le litre et celle d’un truc roulant pour brûler le commerce extérieur et du pétrole à bientôt 2 Euros le litre, ou pour financer un nouvel ordinateur portable parce que même ça n’est plus ce que c’était et l’écran ou un autre morceau un peu essentiel commence généralement à déc… sérieusement en à peine 2 ou 3 ans d’usage, obsolescence programmée juste après la fin de garantie ou pas, ce qui laisse tout juste le temps d’écrire un genre de brouillon de manuscrit entre deux twits dans le métro ou le bus aux horaires où on peut sortir un gadget électronique, de gratter quelques billets de blog dans le train ou l’avion entre deux mails si on peut s’offrir une place assise avec une tablette pas trop envahie par les cheveux du voisin de devant ou écrasée par les coudes de ceux d’à-côté, et de mettre à jour sa page Facebook entre deux paniques bancaires si on est peu ou prou concerné par le crédit-crunch, les taux d’intérêt ou le cours de l’Euro.

  

Jusqu’ici, tout va plutôt bien en France

Autant on avait plutôt été déçu par les 3 premiers jours de 2011

Autant ce tout-début 2012 est plutôt presque une bonne surprise.

Les bourses mondiales ne se sont pas écroulées pendant la trêve des confiseurs et il n’y a apparemment  pas plus de massacres, de clowneries pré-électorales ou d’entorses à la démocratie civilisée qu’en 2011, et ça s’annonce plutôt bien, au contraire.

L’Euro(pe) est toujours là et il n’y a apparemment pas plus de contrariants parmi les 26+1 et autres irritants autours des 27 qu’avant le réveillon, ni de nouveau scandale de moeurs ou dans l’industrie de santé en France depuis le Carlton et les prothèses. C’est un peu plus flou pour les vieilles exportations au Pakistan, pour le raffinage en France et pour les salariés et sous-traitants de l’industrie automobile mais jusqu’ici tout va bien et la bonne nouvelle, c’est que même s’il y a un bug avec SeaFrance ou à Roissy, les JO 2012 ne sont pas menacés (sauf en cas de grève SNCF).

A Paris, il y a du vent, une petite tempête dans un verre d’eau gazeuse sur la TVA plus ou moins sociale comme d’hab’ (mais cette fois, ce n’est pas sur les panneaux anti-radars ou le coca à Disneyland) et un peu de pluie de saison mais rien à voir avec les 20 centimètres de neige de l’an dernier qui avaient traumatisé l’Ouest parisien et menacé les soldes à Vélizy 2, et on n’entend plus dire qu’il y aurait un motif réel et sérieux de compliquer la vie des voyageurs à Roissy.

Jusqu’ici, tout ne va pas plus mal qu’en 2011: on a la banane dans le cloud, c’est déjà ça.

© 3/1/2012 – Renaud Favier – (Comp&titivité) – renaudfavier.com – musique !

Retour vers quelques e-books « politiques » à (re)lire (gratuitement) en 2012

              

Retour vers café du matin à Paris

 

Retour vers un excellent 2012 en France et orbi.