Journées du Patrimoine : il y en a(ura) encore pour tout le monde, en #France #Europe

L’Europe et la France ont (encore) de beaux restes, quoi qu’en répètent les Cassandre sur la faillite à cause des uns et la vente des bijoux de famille par les autres, ou vice-versa, et le risque de devoir bientôt vendre des cartes postales pour s’offrir des pâtes chinoises ou allemandes.

En attendant le déluge, qu’on le craigne pour fin 2012 à cause de la prophétie des Mayas et des fantaisies financières de banksters imprudents sinon truands, et gouvernants conjointement responsables sinon solidairement coupables (formés dans les mêmes écoles, gratuites en France, d’ailleurs), ou qu’on l’espère pour plutôt après qu’on aura fini d’hésiter sur où passer ses dernières vacances, à qui léguer sa collection de 45T et si ou pas se faire incinérer maintenant qu’il va y avoir des fonctionnaires chargés de vérifier qu’on a bien respecté toutes les formalités avant de disperser dans un jardin du souvenir officiel aux horaires légaux d’ouverture les cendres conservées dans une urne réglementaire pendant les délais de rigueur, on a tous dans le coeur un lieu qu’on aimerait revoir, un endroit où on a laissé un souvenir qu’on aimerait retrouver un instant, un monument qu’on aimerait (re)visiter, tout simplement. Les journées du patrimoine sont une belle occasion à ne pas rater pour celles et ceux dont la mémoire est tombée dans le domaine public (peu importe les raisons, elles sont aussi bonnes ou mauvaises les unes que les autres, on a tous des brebis kleptomanes dans les familles, des négligences financières ou des erreurs judiciaires au passifs de nos édiles et des coups du sort ou de chance à nos actifs, c’est comme cela et « ici et maintenant » est la seule option dans nos moyens pour aujourd’hui). Chacun ses madeleines, plus ou moins républicaines, plus ou moins bien conservées dans le monde réel, les mémoires vivantes, les souvenirs des pierres ou le vent.

Déluge en vue ou pas, les étudiants parisiens en écoles de commerce ou d’ingénieur et les promoteurs immobiliers peuvent profiter du week-end pour aller visiter l’hôtel Potocki et la bourse de commerce avant qu’ils n’aient été vendus au Qatar ou à d’autres investisseurs plus avisés, plus riches ou les deux que les fonds d’investissement et les administrations français, comme toutes les vieilles pierres de Paris et des villes de province avec gare TGV ou aéroport sérieux, pourtant indispensables et adaptées aux changements intervenus dans la vie (l’avis ?) des entrepreneurs français et autres citoyens condamnés aux impôts forcés depuis approximativement un bon siècle, mais trop bien situées et pouvant être transformées en musées de l’esprit d’entreprise et des usines françaises, ou en hôtels de luxe pour nouveaux millionnaires asiatiques, banksters d’ici ou là, entrepreneurs californiens ou hauts fonctionnaires en conférence, séminaire, sommet, Grenelle ou mission d’évaluation de l’état (l’Etat en émoi ?) de la France quand ils auront fini la Grèce (pour l’Espagne, s’il y a balkanisation du pays, ça va être compliqué et il vaudra mieux attendre la fin de la guerre institutionnelle plus ou moins civile).

Les étudiants en administration publique et commerçants du Très Grand Paris amateurs d’architecture publique contemporaine, mais découragés par la queue devant les hôtels de région, pourront tenter leur chance à la chambre de commerce, régionale s’ils résident dans une banlieue parisienne économiquement significative, territoriale s’ils ont la chance d’étudier dans une métropole historique ou une commune disposant d’une raffinerie pas encore fermée au moment de la construction du nouveau siège social des entrepreneurs soumis à la taxe professionnelles ou au nouvel impôt pareil mais appelé autrement, d’un port ou aéroport économiquement viable et actif entre deux grèves et/ou d’une autre installation industrielle « vache à lait » genre centre commercial ou centrale nucléaire lourdement taxée, ou simplement d’élus amateurs de construction et heureux détenteurs soit d’un « trésor de guerre », soit d’une capacité d’emprunt.

Si on n’a pas les moyens ou le temps d’aller en Inde, le Taj Mahal du Très Grand Paris

Les étudiants en design graphique et les publicitaires provinciaux ne devraient pas rater une tournée des chambres de commerce accessibles dans la journée, soit en général une bonne dizaine si on roule au mieux en scooter, en 4L ou 2CV ou assimilé comme un étudiant ou stagiaire longue durée en agence normal, et une petite cinquantaine si on dispose d’un panzer avec GPS performant hérité, offert ou emprunté à Papa pour la circonstance, permettant d’aller, sans appuyer trop sur les pédales ni s’épuiser avant le rallye social de rentrée du samedi soir, au moins deux fois plus vite que les limites de vitesse légales sur autoroute, avant que le nouveau logo normalisé du réseau des maisons des entrepreneurs ne risque de commencer à nuire gravement, sinon gratuitement, à leur sympathique biodiversité identitaire (ceci dit, la dernière fois qu’un logo national a été créé, il n’a guère été essayé, moins encore adopté).

Les entrepreneurs patriotes jusqu’ici économiquement viables et pas trop délocalisés mais en instance d’exil maintenant, et les exportateurs jusqu’ici rentables mais regrettant de ne pas avoir pris de couverture de change ou délocalisé maintenant que l’Euro est remonté à 1,30, ni cherché de clients hors Euroland maintenant qu’entre les faillites des boites européennes et la ruée des concurrents produisant hors zone Euro, le marché européen en général et français en particulier est un coupe-gorge sans financements bancaires et encore plus junglesque qu’avant, peuvent aller se rappeler le « bon vieux temps » en visitant l’un ou l’autre des guichets uniques du coin pour la compétitivité administrée et subventionnée des entreprises assujetties aux taxes nombreuses, bienfaisances foisonnantes et administrations étouffantes, ou (dans le) vice-versa, d’autant plus que comme le nouveau gouvernement a décidé d’en créer (au moins) un nouveau au meilleur service des entreprises et de la compétitivité et de l’export du made in France avec les régions dés que la BPI sera opérationnelle, il n’est pas impossible que l’un ou l’autre des anciens ne finisse par, sinon disparaître, se transformer en une autre pompe à dépenses publiques permettant le maintien de salaires et primes de fonctionnaires ou assimilés au service des entreprises sous perfusion plus ou moins palliative, de la croissance de l’économie administrée avec plus ou moins d’efficacité et de l’emploi des jeunes et moins jeunes voulant encore sortir de la trappe à chômisme ; pas encore émigrés moins que plus qualifiés parce que la formation initiale marche presque aussi mal que la formation professionnelle, tout en coûtant presqu’aussi cher et en comptant presqu’autant de fonctionnaires administratifs, normatifs, inactifs, pas très productifs ou en charge de l’organisation et de la logistique des conférences pédagogiques et séminaires de préparation au dialogue social(iste).

Sur le papier, c’est une bonne idée, mais s’il y a toujours autant de formalités et d’administrations y afférentes, le guichet unique est juste un goulot d’étranglement

Mais tout le monde n’est pas passionné par les chefs d’oeuvre en péril (?) d’une incertaine idée de l’économie de France et les citoyens plus motivés par la chose politique contemporaine (le Sénat, c’est autre chose, c’est dans la catégorie entre Haut Moyen-Âge et IXè République, mais c’est jolie et doré aussi, avec de splendides jardins entretenus avec amour par les fonctionnaires lauréats du concours administratif de jardinier du Sénat) trouveront également des merveilles à visiter pas trop loin des Champs Elysée pour pourvoir aller manger un McDo (avec wifi gratuit) en hommage au patrimoine gastronomique français, faire un tour chez Virgin en révérence au patrimoine culturel français et un passage à la boutique du PSG pour découvrir un petit échantillon du patrimoine du Qatar en France.

Les militants du progrès pour le lendemain qui chante qui ne se sentent pas obligés de passer 48 heures chrono à la Fête de l’Huma ou de twitter tout le week-end pour le FDG, ne perdront pas leur temps en allant vérifier si le PCF occupe toujours quelques pièces dans l’immeuble de la place du Colonel Fabien et une petite place dans le patrimoine vivant.

Les militants de la droite de gouvernement qui voudrait bien neutraliser le centre ou du centre qui se cherche mais voudrait bien neutraliser la droite de gouvernement, et qui n’ont pas meeting avec cahouettes (made in loin, il vaudrait mieux des crudités locales de saison) et jus d’orange (made in Brésil, il faudrait leur suggérer de passer à la pomme, même si ça fait très chiraquien) pour leurs pré-pré-primaires dans une salle de gym de province ou barbecue républicain avec discours rénovateur sur un camping pour roms libéré opportunément par le ministre de l’intérieur du moment, pourront toujours aller voir rue la Boétie de Vaugirard au siège actuel de l’UMP si on a déjà mis le nom d’une nouvelle petite entreprise (commune ?) de reconquête pour 2014, 2017 ou plus tard si pas d’affinités, ou si Bayrou, Borloo, Morin et autres nouveaux centristes sont encore en réunion de travail ailleurs pour décider du logo de leur propre mouvement commun et de la répartition des postes dans leur nouveau shadow gouvernement (en français, gouvernement fantôme, c’est plus parlant encore).

Le militants de la gauche de gouvernement souhaiteront certainement visiter l’Elysée, maintenant que la place n’est plus contrôlée par l’ennemi de classe.

Les militants des partis les plus extrêmement sectaires, lobbyistes des causes les moins recommandables, politiciens influencés par les entourages les plus infréquentables et citoyens à la morale la moins laïque et/ou la plus élastique peuvent visiter ce qu’ils veulent, on s’en fiche, et y rester aussi longtemps qu’ils le souhaiteront ça fera des vacances à la République et ils/elles ne manqueront pas à son patrimoine.

Quant aux internautes, ados et geeks indécrottables qui ne lâcheraient pour aucun patrimoine au monde leur clavier à écouteurs géants pour sortir visiter un vieux truc #InRealLife, on peut leur suggérer d’aller surfer 3 minutes sur le site vitrine de la France http://www.france.fr qui a été créé par une agence plutôt en phase avec le précédent gouvernement sur instruction et financement des anciens pouvoirs publics, alors ça devrait passer rapidement aux oubliettes du web, ce qui ne sera pas une énorme perte pour le patrimoine de l’humanité, ni celui de l’informatique à la française, ni même un grand regret pour les touristes chinois ou russes dont on attend la visite et les devises y afférentes avec impatience, mais pour lesquels on n’a pas trouvé le temps de traduire le site (existant en anglais, allemand, italien, espagnol et portugais, cette dernière appellation étant parfois contestée par des Brésiliens soulignant qu’ils sont 200 millions à parler cette langue et qu’en toute rigueur mathématique, on pourraient maintenant l’appeler autrement que du non d’un pays encore plus petit et encore plus ruiné que la France ; la Grèce l’Espagne).

Renaud Favier, 15 septembre 2012.

Ceci écrit, qu’on soit amateur de vieilles pierres, ou pas, lecteur de livres classiques, ou pas, défenseur du patrimoine culturel de la France et d’une certaine idée de l’intelligence à la française ne s’interdisant pas un brin d’impertinence, une dose d’irrévérence et une petite goutte d’humour sans tomber dans le travers de l’auto-dérision britannique, de l’optimisme de la comedia del arte ou l’esprit insolent des Molière, Beaumarchais ou Voltaire (l’écrivain, pas la promo de l’Ena), ou pas, on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France, à l’Europe et au monde tels qu’ils approchent à vitesse encore un peu plus déraisonnable qu’une joli coupé RCZ ou une Alpine à pleine bourre sur circuit, depuis que l’écologisme globalement responsable s’est noyé à Copenhague, qu’une certaine idée de la politique française n’est pas sortie blanche comme neige de 40 ans de hautes certitudes inefficaces de la suite d’un certain Sofitel, et qu’il a fallu accélérer la dérive des dettes publiques des Clubs-Meds à cause des subprimes et de quelques autres incongruités financières d’origine principalement anglo-saxonnes et fantaisies budgétaires à la française, et se faire une (dé)raison de contreperformances commerciales d’origine pas seulement chinoise ou allemande, et que la politique d’achat de temps contre la crise approche dangereusement de ses limites avec ou sans QE3 aux USA, MES ou MOT en Europe, les dignes vieux de Karlsruhe, les djeuns indignés d’Athènes ou Madrid et toussa-touça kivapa vraiment plus du tout d’autant que le feu semble avoir pris plus au sud dans la foulée des révolutions de jasmin dont toutes les bienpensances se félicitaient pourtant avec autant d’enthousiasme qu’elles se laissaient inviter en vacances et/ou avion par les prédécesseurs des incendiaires. Mais what else ? Comme le dit Saint Woody Allen : “Je hais la réalité, mais où ailleurs se faire servir un bon steak ?”.

    

On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.

               
               
         
           
        
       

Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café à n’importe quel bout du monde, cela ne peut pas nuire plus gravement que tout les restes aux exportations sans entrepreneurs, à la réindustrialisation sans capital ou au made in France sans clients.

Mais on peut préfèrer acheter ses livres sur les étagères d’un bon libraire, dans un café librairie sympa ou entre les aspirateurs automatiques et les cafetières d’un agitateur d’idées un peu rangé des voitures mais auquel on est habitué et dont on prend toujours la carte de fidélité par habitude, ou vice-versa.

Auquel cas, la reco de la rentrée “littéraire” : “La théorie de l’information“, un genre de “western financier” à clefs (lire : sur les corsaires français des télécoms, nb pour éviter tout malentendu que la formule, citée ci-dessous, qui fait sourire les auditeurs des radio-business-fm, vise quelqu’un d’autre que DSK qui a bien dû s’occuper de télécoms françaies dans sa carrière ministérielle mais n’est pas dans ce “coup”, les puristes auront bien entendu rectifié d’eux-mêmes car ni son Audi à Washington, ni la Porsche de son communicant à Paris, ni probablement son véhicule à Marrakech où il fait trop chaud pour circuler sans capote, ne sont des décapotables, étant entendu que DSK lui-même n’est pas un pornocrate, si on ne l’écrivait pas on risquerait un malentendu, mais est indubitablement un peu chaleureux pour circuler à l’étranger sans capote) du jeune Aurélien Bellanger, chez Gallimard, ravira les vieux qui lisaient non pas des romans d’amour mais du Sulitzer et du Dumas dans leur jeunesse, avec des trouvailles comme ” … les pornocrates en cabriolet …” (lire : “les gusses, devenus maintenant très fréquentables parce que très riches et puissants, qui avaient fait un hold-up sur le plancalculo-télécom à la françaises en inventant le “Minitel rose” sans opposition des politiques bien avant que les pirates en Rolls roses prospèrent sur Internet sous les “vivas” des djeuns #occupy et les sourcils froncés des ingénieurs télécom à la française occupés à suivre les cours de bourse d’Alcatel et France Télécom, l’honnêteté intellectuelle obligeant à signaler à leur décharge que des ingénieurs des mines et des ponts se sont également mêlés de ces triomphes monopoli(s)tiques à la française sous le haut patronage de l’administration et des politiques (in)compétents, et que ce n’est pas leur faute si les ingénieurs français qui savaient compter ont tous préféré aller dans la banque, les cabinets ministériels et/ou, pour les plus conservateurs, les fromages résiduels du bon vieux temps de l’économie mixte genre Tunnel du Mont Blanc, Française des Jeux, EDF, feu l’industrie automobile, sidérurgie ou du transport aérien etc encore moins verts et/ou plus, voire trop mûrs souvent …).

Sinon, côté littérature économique, les usual suspects de l’exploitation, explication ou futurologie de la crise vont probablement publier pour Toussaint afin de surfer sur la vague de morosité de début novembre, tandis que les vendeurs de Trente Glorieuses devant nous, de bilan et perspectives du gouvernement ou de France se renforçant dans l’adversité attendront certainement la saison des achats de cadeaux de Noël pour profiter du regain de bonne humeur des (é)lecteurs devant les jolies vitrines, les étals tentants et les décorations festives. Il n’en reste pas quelques écrits recommandables comme « Homo Economicus » de Daniel Cohen, qui vole un titre mais écrit très honnêtement et opportunément sur la bipolarité de l’être humain occidental compétiteur et coopérateur à la fois, en crise grave depuis que le mot coopétition inventé à peu près au même moment que partenariat public-privé et junk-bonds est à peu près aussi has-been que l’économie mixte et les coopératives ouvrières du temps de Mongénéral, sauf dans les conversations d’après digestif dans certains milieux privilégiés restés politiquement au début des très progressistes mais non viables années 80, économiquement au début des très psychédéliques mais ultra-confortables années 70, et intellectuellement à la fin des très regrettées mais über-déstabilisantes roaring sixties.

Enfin, côté littérature érotique pour filles, on murmure dans le landerneau que l’anglais de la version originale est tellement simpliste qu’il ne sert vraiment à rien d’attendre la sortie prévue en octobre (en France, Lattès, 17 octobre) de la version en français de l’incontournable « Fifty Shades of Grey » (et que c’est une excellente raison d’acheter un truc électronique pour lire dans le métro (ou d’apprendre à télécharger en pdf sur iPhone, iPad ou n’importe quel machin électronique moderne portable, ou pas) pour éviter que les voisins, collègues, enfants, parents et autres impedimenta sachent qu’on mange lit du cochon en cachette comme tout le monde qui a du temps à perdre et de la libido à dissiper mais un(e) conjoint(e) moins disponible que DSK dans les années de jeunesse, et plus assez d’énergie, d’audace ou de méthode pour sortir draguer).

Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Compétitivité” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Voyage en 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “France 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “English Coffee” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Café du matin à Paris” : cliquer sur l’image ci-dessous

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Jusqu’ici, tout va (encore assez) bien … en #France

Les Club-Meds sont au tapis et l’Euro(pe) inquiète un peu, d’autant que tout le monde se demande jusqu’à quand l’Allemagne paiera … mais jusqu’ici, tout va bien en France. Ah ça ira … en tout cas tant qu’on aura de bons amis serviables et qu’on gardera le sens de l’humour.

C’est Chabadabada comme depuis au moins un siècle (et quelques G20), à Deauville.

Business as usual, à part quelques cambriolages de parcs à huîtres, en Bretagne

Le vent est bon à la Baule.

La vague est parfaite, ça farte à Arcachon.

Et les chateaux de la Loire sont über-photogéniques sous un temps un peu romantique.

Et puis, à toute chose malheur est bon : comme on n’a plus de budget pour entretenir les Canadair et que les pompiers du ciel de Marignane ont engagé un dialogue social à la française, un peu de pluie tombe bien.

A toute chose, malheur est bon, comme on s’inquiète un peu pour le pouvoir d’achat, c’est bien de pouvoir s’offrir des vacances au bord de l’eau à pas trop cher.

Bref, tout va raisonnablement bien en France (à part ce petit doute sur les conditions de production de la purée de tomate livrée par containers géants à l’usine provençale de transformation en coulis et sauces qui faisait vivre pas mal d’agriculteurs locaux avant et qui assure dorénavant des débouchés aux producteurs chinois et des dividendes idem avec accès aux marchés français et européens sous label « Provence » en un genre de rétrocolonisation un peu agaçante, mais comme de toute façon il faut s’habituer aux pâtes sans beurrre parce qu’il faut bien que quelqu’un paye les régimes privilégiés, ni fromage parce qu’on a ruiné les producteurs de lait et sans chicken-sauce parce que non seulement on a ruiné nos descendants mais il suffirait qu’on doive payer des taux « normaux » sur le rollover de notre dette et ça deviendrait très compliqué pour payer le billet de train de M. Montembourg jusqu’à l’usine Doux).

Ceci dit, on se fait toute une montagne de la crise, mais avec un sommet européen par mois, un G20 par trimestre et un quantitative easing de temps à autres en Amérique, c’est no souci, fingers in the nose, il suffit de continuer à faire discrètement grimper l’inflation pour tout le monde et les impôts pour ceux qui en payent sans trop secouer l’arbre bancaire et le gros de la tempête sera passé sur les marchés sans tsunamiser la bourse ni devoir baisser les indemnités parlementaires ou cesser d’attribuer les logements subventionnés avec dérogations plus ou moins inqualifiables (en attendant qu’on ait trouvé avec quel argent et par quels entrepreneurs pas encore en faillite en faire réparer ou fabriquer de nouveaux, fermer le ministère du logement et faire gérer le sujet par quelqu’un en charge de dossiers du même genre type affaires sociales permettrait déjà d’économiser trois sous et de réduire le potentiel de cacophonie intra-gouvernemental, quitte à devoir fermer un autre secrétariat d’état pour préserver la parité juste).

Bien sûr, on ne sait pas très bien si nos banques passeraient encore les tests de résistance (à l’utilité réelle genre radars pédagogiques), pas très (ou trop) bien ce qui va se passer pour elles et leurs clients avec Bâle 3 et pas du tout à qui elles appartiennent maintenant que comme on n’a pas de fonds de pension et plus trop de goût pour le risque boursier les étrangers plus ou moins bien intentionnés ou français exilés sous faux nez de paradis fiscaux ont pu rafler en bourse tout ce qui avait un peu d’intérêt qu’elle valent en bourse à peu près le prix à la casse des voitures de fonction des cadres et les emplacement des DAB qui ne sont pas loués ou hypothéqués (dont, by the way, on peut se demander s’il est bien raisonnable que chaque communauté urbaine de 3000 habitants, qui n’a plus de boucherie et dont la boulangerie fait le tri du courrier postal à temps partiel et point de dépôt pour la Redoute et les 3 Suisses, en ait un de chaque banque sur la place du village pour que les citoyens puissent tirer de quoi acheter leurs billets de loto, de PMU, de gratmoildos ou autre impôt volontaire pour ceux qui n’en payent guère d’autres) mais ce n’est pas chez nous qu’on tripatouillerait le Libor, qu’on bidouillerait avec l’Iran, qu’on blanchirait des carabistouilles ou qu’on gaspillerait en quelques clics de quoi racheter PSA et Doux d’un seul chèque.

On a un petit problème avec l’automobile, certes, mais globalement, l’industrie pollue beaucoup moins que quand on avait des usines, on consomme beaucoup moins d’essence à l’heure de circulation que quand on pouvait rouler à Paris et avancer sur les autoroutes, et on a beaucoup moins de contrariété que s’il y avait encore des rentiers patriotes ou des salariés supérieurs qui pouvaient se payer ou se faire offrir d’agressifs Panzers de ville ou limousines de course made by Germany (immatriculés dans un pays de résidence à fiscalité favorable et absence d’accord de transmission des amendes, de préférence) plutôt que de sages familiales et citadines françaises fabriquées au Maroc, en Espagne, en Turquie ou ailleurs où le coût du travail permet d’abaisser le prix de vente d’une bagnole de quelques centaines d’euros, ce qui n’a absolument aucune importance pour les parts de marché ou la compétitivité -l’option GPS ou clim’ est facturée bien plus- , mais où le droit et le goût du travail ajoutés à quelques subventions locales et européennes permettent de produire à peu près comme les usines en Europe des concurrents Coréens, Chinois et Américains (les Allemands et les Japonais, c’est autre chose, comme ça fait 40 ans qu’ils fabriquent d’excellents bagnoles solides qui se dévalorisent plus lentement que les nôtres et que Volvo a peu ou prou disparu du radar, ils ont une clientèle solvable fidélisée qui s’ajoute à celle des nouveaux amateurs de symboles de virilité sociale).

L’arroseur arrosé des frères Lumière, c’était quand même plus civilisé

Et la voiture (allemande) reste un bel objet de convoitise et de plaisir, en France.

On a un petit problème avec les poulets, depuis le naufrage de Doux et les normes de production pour les blancs de poulet congelés et les oeufs. Mais c’est quand même moins ennuyeux que quand on avait des fermes à la campagne avec des coqs qui réveillaient le week-end les joueurs de golf venus en voiture allemande ou suédoise, et des oeufs qui n’avaient pas tous la même taille ou dont les coquilles n’avaient pas rigoureusement la même couleur au désespoir des mômes bien peignés des joueurs de golf en voiture allemande ou suédoise.

On a un petit souci avec les moyennes entreprises qui ne sont pas assez grosses, les startups qui ne grandissent pas et les petits commerces qui vont moyennement, mais ça fait des siècles que ça dure, que les patrons râlent pendant les campagnes électorales mais qu’ils se débrouillent jusqu’aux élections suivantes et achètent quand même des voitures de fonction allemandes ou suédoises, des clubs de golf japonais et des fringues anglaises ou italiennes.

Bref, cet été, tout va raisonnablement bien, même s’il y a toujours comme une fracture, dans ce pays.

Et s’il faut quand même garder un oeil sur les banquiers anglo-saxons pendant les vacances.

Mais du moment que le couple franco-allemand va, tout va.

Quant aux couples franco-français, rien de nouveau sous le soleil, on s’est toujours enguirlandés sur le choix du lieu de vacances et en faisant les bagages, ça n’a jamais empêché le pays la Seine de couler : fluctuat, ner mergitur, comme on disait à Paris-Plages quand les mômes avaient une heure de latin par semaine en 6ème.

Le seul vrai sujet de préoccupation (hors « Bang », cf infra), c’est avec les politiciens et dirigeants français (zélus et autres zélites) : qu’ils perdent leurs cheveux comme ça est quand même le signe qu’ils sont un peu préoccupés, et ça ne peut pas être seulement parce que Jospin et Bachelot écrivent (bénévolement, honni soit qui penserait que des fonctionnaires et autres retraités privilégiés cumuleraient) à 4 mains un rapport sur la moralisation de la vie publique.

Les scientifiques pensent avoir découvert pourquoi les politiciens  français font toujours leurs discours debout et gardent généralement leur veste de costume en vacances et une chemise à la plage

Jusqu’ici, tout va bien en France ce matin (à part ces petites émeutes à Toulouse, cette histoire de saccage d’un studio TV par des sportifs olympiques « exemplaires » et ces dénis sur la récession, l’austérité et quelques autres évidences économiques et industrielles, qui deviennent aussi maladifs que celui sur le AAA en son temps) sur Twitter. Enfin, presque tout.

J’ai aimé une vidéo @YouTube http://youtu.be/jHPOzQzk9Qo?a Monty Python – Always Look on the Bright Side of Life

Climate change: That sinking feeling http://econ.st/Nq7lE3  Retweeted by Renaud Favier

AIR FRANCE : Grève à Strasbourg : http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg-communaute/2012/08/09/en-greve-contr … e-la-fermeture-de-la-ligne-strasbourg-roissy Retweeted by Renaud Favier

Bon, on ne comprend pas si #Valls est méchant et/ou si les autres = tartuffes mais les Roms indiffèrent les indignables http://renaudfavier.com/2012/08/09/sindigner-a-chaque-indicateur-economique-francais-deplorable-est-has-been-maintenant/ …

Bon, on va encore vers un désastre à -70 milliards du commerce extérieur comme en 2011 mais c’est un détail #France http://renaudfavier.com/2012/08/11/ach-deficit-commerce-exterieur-et-competitivite-de-france-gross-malheur-maintenant/ …

Cette année l’invitée de la Fête de la Rose à Frangy en Bresse (19 août) est Marisol Touraine, ministre des affaires sociales. Venez nombreux ! Retweeted by Renaud Favier

Le travail de @montebourg porte déjà ses fruits RT @le_Parisien_fr : La BDF prédit l’entrée de la France en récession http://bit.ly/RopGlB Retweeted by Renaud Favier

Que vont faire #Hollande et le gouvernement #Ayrault face à la #récession? Créer un nouvel #impôt anti-récession? #Montebourg est d’accord Retweeted by Renaud Favier

Je ne sais pas pourquoi je m’embête à critiquer Montebourg, Jean-Vincent Placé le fait tellement mieux que moi. Et il est plus méchant ! 🙂 Retweeted by Renaud Favier

La majorité vole en éclat sur les questions industrielles, écologiques et européennes http://bit.ly/OSRefO Retweeted by Renaud Favier

PSA veut fermer Aulnay mais la DS5 et la 508 pourraient être produites en Allemagne | @scoopit http://sco.lt/63autF Retweeted by Renaud Favier

Le « Spiegel » ironise sur les vacances en France du gvt et souligne que seul Montebourg a fait du zèle en allant chez les Ch’tis Retweeted by Renaud Favier

Scènes de guérillas urbaines dans les quartiers populaires de Toulouse. http://bit.ly/NwQcZq Retweeted by Renaud Favier

Quelle effronterie ! RT @rosschawkins David Cameron in Team GB house : « Fifteen more golds than France, is that right ? What’s not to like ? » Retweeted by Renaud Favier

France have Adidas, Jamaica have Puma, USA have Ralph Lauren and Team GB have NEXT … Retweeted by Renaud Favier

Team GB won more golds than all bust EZ countries (including France & Belgium) put together. Does that mean we can afford to bail them out ? Retweeted by Renaud Favier

1792: France – Louis XVI of France was formally arrested by the National Tribunal for high treason, and declared an enemy of the people. Retweeted by Renaud Favier

Vive la taxe ! The new French Socialist president proposed a 75% top individual tax rate. Will the rich flee France ? http://dld.bz/bJq3b Retweeted by Renaud Favier

Hollande’s Honeymoon is Over; 54% of Voters Unhappy; Unions Promise « War » in September: As France slides deeper … http://bit.ly/TAJkef  Retweeted by Renaud Favier

J’ai rejoint le groupe Viadeo Cámara Franco Mexicana de Comercio e Industria A.C. (CFMCI) : http://viadeo.com/s/Ct4Jo 

Jeux Olympiques #London2012 finis. Ouf ! On peut passer à autre chose #InRealLife #Holiday #Summer #Beach http://wp.me/pJjbe-54Z 

Les JO sont terminés, la « rentrée » (et les concurrents) approche(nt) : il est temps de lire des choses sérieuses http://viadeo.com/s/Cmxvg 

Les JO sont terminés, la fin des vacances approche : il est temps de se (re)mettre à lire des choses sérieuses http://lnkd.in/MVQCE4 

Qui paiera pour le déploiement des énergies vertes? http://bit.ly/MS9RVy  Retweeted by Renaud Favier

Le #eBook #Livre électronique gratuit « Compétitivité 2012 » approche des 1000 e-lecteurs en une grosse semaine #Succès http://www.youscribe.com/catalogue/livres/ressources-professionnelles/competitivite-2012-1822197 …

@cftchus: Hollande ira à Londres soutenir l’équipe paralympique |@scoopit http://sco.lt/6CTQnp ” – Le #PSG a un match à Londres ?

Rappel : on est lundi p. les uns, les vacances sont bientôt finies p. les autres, il faut #TTU lire #Compétitivité 2012 http://www.youscribe.com/catalogue/livres/ressources-professionnelles/competitivite-2012-1822197 …

Olympics are good, but real #business life & competition come more often (#coffee, too) http://wp.me/p27ovB-la  http://fb.me/1Dr9cV20u 

#Compétitivité : #France n’a pas mal performé #JO2012 & Experts ont été excellents (au #Handball, les autres …) http://viadeo.com/s/fYENT 

Lundi, il fait (déjà de nouveau) gris à Paris & les TV vont recommencer à parler de crise, maintenant que JO sont finis http://wp.me/pJjbe-54Z 

Ouf ! On est arrivé à finir les Jeux Olympiques à temps avant le retour au bureau (ou la plage) lundi #JO2012 http://wp.me/pJjbe-54Z 

Ouf ! On est arrivé à finir les Jeux Olympiques à temps avant le café au bureau lundi #JO2012 http://wp.me/pJjbe-54Z  http://fb.me/1DU9M5sQE 

Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques #London2012 finie. Ouf ! On peut passer à autre chose, maintenant http://wp.me/pJjbe-54Z 

Good Game(s), Thx @ #UK & All Others 😉 w/ Madness at The Diamond Jubilee Concert ♚ – http://bestcoffeeinparis.wordpress.com/ ♫ http://blip.fm/~1cd5wz 

RF – 14 août 2012

Ceci écrit, quel que soit le temps pour la fin des vacances françaises et la météo en Europe pour la fin de l’été du dragon, ou vice versa, et la tarte à la crème de la pensée politique magique du moment à Paris et grande banlieue (lire jusqu’à Lille, Nantes, Bordeaux, Marseille, Lyon, Strasbourg et Kourou, approximativement ; la très grande banlieue d’Ajaccio à Bastia via les Antilles, la Réunion et Tahiti étant encore un autre sujet) maintenant on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France et au monde tels qu’ils approchent en klaxonnant (mais comme c’est à vitesse supersonique, les gens qui sont devant n’entendent rien et seront un rien surpris et secoués par le « bang »).

    

On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.

               
               
         
           
        
       

Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café, cela ne peut pas nuire gravement aux exportations ou au made in France.

Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous

RF

Passage au blog « Compétitivité » : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog « Voyage en 2012 » : clique sur l’image ci-dessous

Passage au blog « France 2012 » : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog « English Coffee » : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog « Café du matin à Paris » : cliquer sur l’image ci-dessous

Le slip français, après les Lip français, une certaine idée du changement (de slip) en France…

Il serait dommage d’avoir perdu le sens de l’humour au point de ne pas sourire de la campagne … publicitaire d’une marque de slips « made in France » qui surfe joyeusement sur la com des candidats à l’élection (non, pas l’érection, honni soit qui mâle slip pense…) présidentielle.

Non pas que la performance économique de la toute jeune entreprise, qui sous-traite sa production à une petite usine en Dordogne elle même récemment reprise au terme d’une descente aux enfers hélas trop classique dans l’industrie textile française, soit encore à la hauteur des géants globaux de la confection ou en mesure de déclencher une vague de licenciements chez Pôle Emploi, mais les 4000 slips vendus en quelques mois constituent un joli succès d’estime et ont assuré une part non négligeable du plan de charge du sous-traitant. C’est, peut-être, le début d’une aventure d’entrepreneur assez habile pour « rider » sur l’air du temps, et en tout cas une bonne vague médiatique pour un jeune HEC (26 ans) dont le moins que l’on puisse dire est que s’il a usé ses fonds de culottes sur les bancs standards de la méritocratie héréditaire hexagonale, il a osé braver les modes étudiantes en bousculant au passage les conventions vestimentaires. Ce n’est pas « Rasta Rocket », mais c’est cool, man !

Même si on ne peut immédiatement conclure que le bonheur est dans le slip en Dordogne comme il est réputé dans le pré dans le Gers, à tout le moins peut on supposer de la relative proximité géographique (vu de Paris …) qu’un des candidats devrait avoir assez d’humour corrézien pour ne pas en vouloir au jeune entrepreneur d’avoir un peu joué avec son image pour mieux relever l’emploi dans le Sud-Ouest.

Quant à l’autre candidat clairement marqué « Sud-Ouest » et encore plus spécifiquement attaché au « Produire en France », on pourrait même se demander s’il n’aurait pas intérêt à s’approprier le slogan détourné pour redonner de la vigueur à sa campagne un peu ramollie après un départ convaincant, si on n’avait pas le sentiment que le troisième homme manquera un peu d’humour tant qu’il ne sera que bon 5ème dans les sondages.

On ne peut par ailleurs imaginer une seconde que le sénateur candidat des luttes populaires mais de classe, par ailleurs réputé doté d’un des meilleurs sens de l’humour du politicosme même s’il est mis un peu en mode « veille » pendant la campagne électorale, puisse ne pas verser une larme révolutionnaire mêlée d’émotion ouvrière en constatant qu’à un minuscule mouvement (groupuscule ?) près, « le slip français » devient « les Lip français ».

Même le citoyen candidat président, dont les détracteurs considèrent qu’il laisse la France en slip mais les supporters soulignent qu’il a su en protéger avec vigueur toutes les parties, même s’il n’a pas pu faire de miracles, est obligé de reconnaître que ce détournement de son affiche de campagne 2007 est élégant …

… et que celui de l’affiche de 2012 est nettement plus flatteur que ceux que quelques centaines de geeks plus ou moins opposants et plus ou moins talentueux s’étaient amusés à inventer avec l’application internet proposée par les jeunes socialistes, et peut-être même plus … excitant que l’original.

Quant aux femmes de la campagne, parité et égalité de présence média oblige même s’il est improbable que leurs scores soient nettement plus significatifs que ceux des deux messieurs « snobés par les « détourneurs », elle ne sont pas oubliées par la marque qui proposera d’ailleurs « bientôt » une gamme « Pour Elle ».

      

A une exception près, toutes les interprétations étant possibles pour ce qui pourrait s’expliquer politiquement, voire commercialement, mais qui n’en reste pas moins un manque de (radio ?) courtoisie vis à vis d’une femme qui est à preuve du contraire le troisième homme de la campagne et dont même ses (nombreux) ennemis ou adversaires admettent qu’elle « en a dans le slip ». Mais une très petite entreprise n’a pas les moyens de s’offrir toute la communication qu’elle souhaiterait et c’est peut être juste une négligence bien compréhensible pour un dirigeant de PME par définition occupé à gérer les urgences au four et au moulin, à s’occuper de l’intendance, des finances et du marketing, entre autres.
Et même du cadrage des photos de promo, parce qu’on sait bien que, avec ou sans le Pen de l’un ou l’autre sexe, tout est dans les détails, quelle que soit la taille ou la couleur du diable slip (ou le pays de fabrication de la machine à coudre, mais il y a prescription) …
Last but not slip, en tout cas, une vidéo complète l’arsenal pour un buzz d’enfer.
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Il serait déplacé, voire de mauvais goût, de souhaiter « bon vent » à l’entreprise à laquelle la bonne humeur sert à l’évidence de Viagra naturel. Et pessimiste, voire de mauvais esprit, de signaler que si jamais le succès commercial venait à s’essouffler, le personnel pourra peut-être se reconvertir dans la maroquinerie de haut de gamme comme les « Lejaby », quitte à devoir envisager des circuits de distribution un peu plus spécifiques pour des dessous en cuir. On peut de toute façon féliciter les parties prenantes à cette jeune réussite française à l’humour un peu gaulois, mais jamais grivois et toujours « So French, so Good Chic ».
    
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RF 1er avril 2012. Retour vers des e-books et autres publications en français qui ont du slip et la dose d’humour réglementaire recommandée par les normes européennes en vigueur pour passer un excellent 1er avril sans avoir les boules.