Sans commentaire …
Et maintenant ? http://renaudfavier.com/2015/12/07/et-maintenant-que-le-fn-est-monte-a-40-au-nord-et-en-paca/
RF – 7 décembre 2015
Sans commentaire …
Et maintenant ? http://renaudfavier.com/2015/12/07/et-maintenant-que-le-fn-est-monte-a-40-au-nord-et-en-paca/
RF – 7 décembre 2015
Faudrait-il engager le Front National (celui de droite) pour faire la police dans la maison parce que tous les autres sont désespérants, consternants, et/ou pourris ?
Et plus pathétiques en économie réelle, en business-plan, et même en comptabilité publique qu’un twittos militant de base au FDG.
Et plus bonimenteurs que des vendeurs de bagnole volées soi-disant made in France, écolos et moins chères à l’usage qu’une 4L ou 2CV d’occase.
Bref, « pourris », selon le vocabulaire des fronts (ce qui, notons le au passage, signifie qu’on considère que les politiciens français contemporains ont été normalement mûrs, voire frais, avant de pourrir, ce qui peut se discuter quand on regarde leurs parcours professionnels et leurs choix d’études).
Oula ! Faut respirer entre deux tasses de café …
Voter FN, avec la loi sur le financement des partis, c’est comme filer directement des sous à Marine le Pen pour qu’elle puisse employer son conjoint directement sans même être obligée d’aller jouer les députés européens à Bruxelles ou Strasbourg de temps à autres, et compte-tenu des rapports de force (faiblesse plutôt) du moment, c’est comme leur filer des poste de ministres.
Et puis, les gens plus intelligents que nous, habillés comme BHL mais avec une cravate et des lunettes, avec des diplômes politiquement neutres (lire pas ENA, X ou Droit des Affaires) et un abonnement pour passer sur les plateaux TV disent que tous les « politiques » (lire « élus » de toutes obédiences, chapelles, clochers et niveaux hiérarchiques, fonctionnaires politisés, syndicalistes, journalistes dépendant d’un salaire, tous eux de la nomemklatura) ne sont pas tous pourris.
Et puis, le FN, on dira ce qu’on voudra, c’est comme le fric, les cigares aux terrasses de cafés parisiens, et les gros diesel 4/4 allemands en ville, c’est vulgaire.
C’est pour les ouvriers sacrifiés et les paysans pauvres abandonnés, et on n’en plus assez pour atteindre au moins 2% comme les trotskos ou les écolos.
Et pour les post-punks nazillons et les nostalgiques d’une autre France, il suffit d’un SAC à l’UMP et d’un petit budget service d’ordre financé par conférences privées de caciques pour les occuper, pas besoin d’un parti de vieux dinosaures cachés derrière des jeunes en échec scolaire pour ça.
Aucun biobo qui se respecte ne peut voter pour « ça », même (si un biobo veut s’indigner contre son PS sans voter Valls parce que c’est un immigré, y’a l’autre front du refus de tout qui a été inventé pour, le FDG).
Et il faudrait vraiment être une queue de race consanguine ou un petit commerçant ruiné par les impôts, empêché de bosser par les normes, pas protégé contre les rackets de maffias et braqué tous les 3 mois par des analphabètes manquant d’humour mais tirant à bout portant avec des flingues de guerre que la police normale devrait un poil contrôler sans avoir besoin de portique détecteur de métal aux douanes routières, quand même, pour ne pas trouver godillot à son pied dans les parti-culs de droite genre le machin de Boutin, le truc de Dupont, ou les autres chasseurs cueilleurs de voix.
Bref, non. Le FN, c’est pour des provinciaux désespérés par Paris et orbi (et on les comprend de l’être, surtout si on a des amis banquiers, même honnêtes intellectuellement, énarques, même défroqués et pas trop politisés, ou ingénieurs des mines, même canal pas trop fromager) qui croient encore en Jeanne d’Arc et des citadins désaxés qui préfèrent torturer en appartement des chiens de bergers dressés pour devenir méchants plutôt que d’adopter des chats plus ou moins de gouttière ayant le sens de l’humour … Ceci twitté, il ne faut pas non plus avoir peur d’une ombre (du nombre, c’est un autre sujet, surtout en démocratie), moins encore prendre un chat pour un tigre.
Non, merci. Sans façon. Vraiment. Même sur un sombre malentendu.
Renaud Favier – 27 septembre 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English
Qu’on soit normalement supporter politique et/ou sportif (c’est comme intégriste religieux, mais plus facile, on n’est pas obligé de lire un livre), énormément militant canal historique, ou pas très impressionné, ni intimidé, par les politiciens français contemporains baisocrates, alcooliques, baisocrates alcooliques, ou d’autres partis (pastis ?), on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les contribuable patriotes exemplaires. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Bonus 3 : Les mauvais sentiments http://www.youtube.com/watch?v=Nd54zu29EOI
Le vote blanc a des causes multiples. Certaines d’ordre (pré)visiblement protestataire, les électeurs (et tribuns) en colère permanente ou plus conjoncturelle devant bien s’exprimer. D’autres sont plus inquiétantes, l’abstentionnisme reflétant un malaise réel, voire des idées noires.
Le phénomène n’est pas négligeable, ne serait-ce que parce que le bilan carbone du vote blanc doit être assez considérable entre le carburant dépensé par les citoyens « électeurs » pour se rendre au bureau de vote, le pro-rata imputable aux votes blancs de l’intendance déployée pour l’organisation de la campagne électorale, le papier gaspillé pour les enveloppes et bulletins et l’empreinte écologique de toute l’énergie dépensée pour analyser et commenter le vote blanc.
La tentation du vote blanc se comprend facilement si on analyse la politique comme une activité économique avec des marques plus ou moins connues, des produits plus ou moins nouveaux et compétitifs, une com’ plus ou moins efficace avec ou sans effet « vu à la télé », et des consommateurs libres ou au moins à fidélité variable envers les marques et les produits. Dont certains sont même prêts à renoncer purement et simplement à certains types de produits comme on arrête de sucrer ses fraises ou son café ou de fumer malgré la pression sociale sur les terrasses des bistrots où être non-fumeur expose à des regards graves. Voire à ne jamais commencer à consommer, un peu comme pas mal de djeuns n’envisagent pas de jamais conduire, encore moins d’acheter une voiture.
Le danger pour une certaine idée de la démocratie durable, c’est que la tendance « no logo », qui peut provenir de motifs un peu philosophiques (genre post-contestationnisme, néo-locaconsumérisme ou rebellitude généralisée) ou plus pragmatiques (genre chômisme ne permettant plus trop de s’offrir des marques ou simple analyse des rapports qualité-prix), est certainement reliée à d’autres évolutions, par un simple phénomène de vases communicants comme on les étudiait à l’école avant les maths modernes, par exemple au reflux tsunamesque du vote « contestato-environnementaliste » qui a fini « juste » au-dessus de 2% malgré une grande marque, un produit de qualité et une com’ bruyante, sinon toujours très enthousiasmante.
Ce qui est préoccupant, c’est que cette poussée blanche ne vient pas que du petit malaise vagal du « green », mais aussi de clapotis pas tous négligeables depuis des coins de toutes sortes de nuances du « Pantone » de la politique gauloise telle qu’elle est depuis qu’on a coupé les fleurs de lys du drapeau banc (ce qui peut expliquer en partie, voire partis, pourquoi on perd toutes les guerres depuis, mais c’est une autre histoire et toutes les guerres ne sont pas toutes à gagner, pas à avec ou contre n’importe qui, pas n’importe comment, pas n’importe quand, de toute façon. A part les guerres économiques qu’il vaudrait quand même mieux ne pas foirer dans les grandes largeurs comme en 40 en hésitant entre récréation, capitulation, collaboration et toussa-touça, mais c’est encore une autre histoire, ou pas …) : rouge plus ou moins vif, noir plus ou moins poussiéreux, orange plus ou moins tiède, bleu plus ou moins passé, rose plus ou moins intense, et touça-toussa.
Le danger pour la crédibilité des instituts de sondage et autres prestataires de services d’aide au développement démocratique, c’est qu’il est difficile d’estimer le taux de transformation de l’intention de vote blanc en autre chose dans le silence de l’isoloir. On a plutôt tendance à intuiter une propension à voter pour le changement selon l’air du temps du moment, par esprit de contradiction contre l’ordre plus ou moins établi et parce que les communicants d’un bord sont plutôt plus en forme que ceux de l’autre (question éléments de langage avec supplément d’âme européen, il n’y a pas photo : le « pacte de responsabilité et de croissance », ça fait plus rêver les indécis de saison et autres dubitatifs chroniques que le « renforcement du mécanisme de stabilité ». C’est un peu comme en 40, certains croyaient encore au pacte avec les Soviets mais même les plus oldschool avaient compris que la ligne Maginot avait du plomb dans les deux ailes), mais c’est très incertain et aussi difficile à (pré)voir qu’une panthère dans la jungle.
Quoi qu’il en soit, le vote blanc semble durablement installé sous le soleil de France, sur un terrain un peu vague mais bien au chaud entre les deux couleurs politiques démocratiquement dominantes.
Même si son avenir peut être plus ou moins prometteur, selon le devenir de la mode du (vote) néo-rétro et de l’offre sinon de nouvelles marques ou de produits vraiment nouveaux, du développement de la tendance …au repackaging, voire au « whitewashing » souriant comme on disait du « greenwashing » avant que le vert ne passe complètement de mode (comme l’ours blanc chez les verts, mais c’est un autre sujet, ou pas).
Cette petite fixette pour le blanc qui vote plus blanc que blanc, nuance au moins aussi nul que nul, tendance deux bulletins pour le prix d’un et bons pour les élections suivantes en cadeau dans le paquet de lessive, n’empêchera pas la France de foncer, plus ou moins au galop, plus ou moins en louvoyant, plus ou moins en souriant, telle qu’elle va avec le monde réel du XXIè siècle. Que ses votes soient (plus ou moins) nuls, (un peu) surprenants, (un rien) abracadabrantesques, ou pas.
Ceci écrit, le goût pour le cocktail « idées noires et vote blanc » est quand même assez sombrement gothique : il faudrait quand même vérifier si ça fait un peu de buzz sérieux ou juste un pschitt paresseux sur Twitter. Pour voir si c’est juste une coïncidence, cette tentation du vote également nul chez des gens qui ont l’air si … différent (non, il n’y a pas de « s », c’est comme pour les (dé)goûts et couleurs, les (dés)accords, ça ne se discute pas). Pour confirmer que le vote blanc peut laisser indifférent.
From #Paris w Love ao #Brasil 😉 * w/ Joao Gilberto « Ela é Carioca » – http://renaudfavier.com/2011/01/02/bresil … ♫ http://blip.fm/~1b6bnm
From #Paris #Brasil 😉 w/ (OldSchool) Dario Moreno « Si tu vas à #Rio » http://renaudfavier.com/2011/01/02/bresil … ♫ http://blip.fm/~1b6bm5
From #Paris do #Brasil 😉 * w/ Henri Salvador « Ela diz que tem » – http://renaudfavier.com/2011/01/02/bresil-reg … ♫ http://blip.fm/~1b6bl3
From #Paris « do Brasil » 😉 * w/ Les Compagnons « Carioca Mon Ami » – http://renaudfavier.com/2011/01/02/bresil-re … ♫ http://blip.fm/~1b6bkc
Météo grise à #Paris #France. Jolie évasion avec « La terre vue du ciel » de Yann Arthus-Bertrand, à #Rio #Brésil (AFP) http://www.dailymotion.com/video/xqga1p_la-terre-vue-du-ciel-de-yann-arthus-bertrand-a-rio-20_news
Encore du temps pourri à #Paris ce matin ! Ciel bleu tropézien, totalement irresponsable mais délicieux (HufPost) sur http://www.huffingtonpost.fr/2012/04/19/saint-tropez-salon-du-vintage-brigitte-bardot-senequier_n_1437944.html
Les éléments de langage ont 1 sens : bravo aux communicants du « pacte de responsabilité & croissance » vs « renfort du mécanisme de stabilité »
@USQUEVILLAISE Les dieux du sport on « voté » pour #Lyon, bravo quand même à #Quevilly pour le parcours et merci pour le bol d’air frais 😉
Bref, le vote blanc tente principalement le FN, quelques protestataires ambigus et les abstentionniste du 1er tour pour la présidentielle ?
Nathalie Arthaud vote blanc après 5 ans de Sarkozy alors qu’Arlette votait Royal pour lui faire obstacle. Cherchez l’erreur. Retweeted by Renaud Favier
Alain Lambert: « L’hypothèse la plus probable est que je vote blanc » http://bit.ly/Iw1Ai1 Retweeted by Renaud Favier
Quelle stratégie en cas de second tour FN-PS aux législatives ? Sarko répond que ça sera « au cas par cas. Vote blanc ou abstention » #dpda Retweeted by Renaud Favier
Le Pen: « consigne de vote blanc » (Collard) http://goo.gl/fb/ObLC2 RT by Renaud Favier
Le vote blanc aussi fort que Arthaud, Poutou et Cheminade réunis |@scoopit http://bit.ly/J5r5Wb Retweeted by Renaud Favier
Au Modem, entre vote blanc et vote par dépit http://bit.ly/JEEx4x RT by Renaud Favier
Bonjour tout le monde! Tasse de thé, messe et après vote! N’oubliez pas que voter blanc ne sert à l’heure actuelle strictement à rien. Retweeted by Renaud Favier
Give #Europe Brioche, or SchwarzBrot, if they lack Toast Baguette Panini Pita, Whatever kind of bred they used to eat http://wp.me/p27ovB-95
#Europe : Pane(m) et Circences ou Pain Noir and Game(s) Over ? So What ? Rule Toast & Schwarzbrot ? http://wp.me/pJjbe-4u7
La Pologne passe la retraite à 67 ans – http://viadeo.com/s/QCb0y RT by Renaud Favier
@PresseuropFR @lemondefr la #Pologne, dopée aux crédits européens, nouvelle coqueluche des médias économiques après #Islande & #Argentine ? In reply to Presseurop.eu
La Pologne, un îlot de croissance dans une Europe en récession http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/27/la-pologne-un-ilot-de-croissance-dans-une-europe-en-recession_1692379_3234.html#xtor=AL-32280258 via @lemondefr Retweeted by Renaud Favier
Toast, French Baguette, Panini, Pita, Schwarz Brot ? Whatever works, #Europe at Economic #War needs Bred, Growth and … http://wp.me/p27ovB-95
Pain noir, pain blanc, peu importe pourvu que les politiques apportent croissance et emplois en #Europe #France http://viadeo.com/s/dhnsV
La Ri-Lance, avant, c’était une blague de #France, maintenant c’est un espoir en #Europe en guerre économique http://lnkd.in/zKVKQc
Pain noir, pain blanc en #France, peu importe pourvu qu’on ait la croissance et les Jeux Olympiques … en #Europe http://lnkd.in/zKVKQc
Pain noir, pain blanc, peu importe pourvu qu’on ait #croissance en #Europe et #Emploi en #France … http://fb.me/JXhuNRU3
#Europe : Pane(m) et Circences ou Pain Noir and Game(s) Over ? So What … Schwarzbrot ? http://wp.me/pJjbe-4u7
Renaud Favier : France & Facebook est sorti de presse! http://bit.ly/g8PTOA
Renaud Favier, le Journal http://bit.ly/dQneRc ▸ Aujourd’hui à la UNE: @nga @ier @dph
Let’s Forget Marilyn (just one minute) 😉 * w/ April Stevens « Teach Me Tiger » – http://renaudfavier.com/ ♫ http://blip.fm/~1b5vyc
* * *
En attendant le prochain dimanche de vote, qu’on soit amateur de « blanc » ou pas, ça ne peut pas être mauvais de e-lire quelques eBooks parlant (entre autres) de développement démocratique durable (mais pouvant contenir des traces d’humour), sur http://www.youscribe.com/renaudfavier/, d’aller surfer un peu sur un blog qui parle politique sans se prendre au sérieux http://renaudfavier.com/ ou de passer “liker” un café qui ne prend pas la tête avec des certitudes sur les élections en France, des avis définitifs sur le football en France et des commentaires politiques sur la météo en France (et « pas que » des angoisses sur la crise non plus) sur http://www.facebook.com/cafe.matin.paris.
RF 28 avril 2012.