Le FN bénéficierait de soutiens russes, selon Mediapart … quel scoop !

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Le stagiaire dépressif de permanence de fin d’année chez Mediapart a trouvé un fond de tiroir sur le prêt d’une banque russe au FN, et un twit de hacker prétendant avoir copié-collé des échanges de SMS entre deux popoffs évoquant Marine le Pen, la Crimée, et un soutien réciproque entre les blonds Poutine et Marine.

La belle affaire …

Quand bien même y aurait-il eu intervention du Kremlin pour faciliter un prêt au FN, les montants sont faibles, il n’y a pas financement illégal, ni enrichissement personnel, ni même compte secret à l’étranger …

Mediapart devrait plutôt fouiller du côté des politiciens, partis et mouvements pouvant sérieusement espérer gagner le second tour de la présidentielle (pour Macron, certains y croient, après l’irrésistible ascension de Poutine sorti de nulle part il y a bientôt 20 berges et toujours là, toujours plus incontournable, le shocking mais bien réel Brexit, la cocasse victoire de Trump contre les médias et instituts de sondage, et la surprise Fillon de la primaire LR face au chauve qui n’a pas pu le battre, et à l’ex qui s’en fut piteusement dés le 1er tour) et massivement aux législatives, si c’est du croustillant qu’ils veulent offrir à leur (é)lecteurs pour Noël.

Bien sûr, on peut trouver tout à fait acceptable que Poutine soutienne qui il veut, ici ou là, pourvu que ce soit sans (trop de) disproportion de moyens, de dissimulation d’amitiés financières, ni de vicieuseries sur le web qui feraient brailler les hipsters mauvais perdants de gauche (pléonasme) comme si le piratage était l’apanage d’untel ou d’unetelle …

Néanmoins, le financement par puissant étrangère est en principe un peu en dehors des usages de maintenant en France … imaginez que les communistes chinois, les islamistes du Golfe pétrodollarique, les dingues vénézuéliens ou nord-coréens, les exilés fiscaux londoniens, les geonpis de Californie, les français de l’étranger d’ici ou là (honni qui « c’est pour ramener pas que des pièces jaunes de sous-préfectures comme le gros Douillet qu’on a inventé les sénateurs et députés des français de l’étranger » y pense) ou les fantôme lybiens financent des politiciens et/ou des partis (si c’est le pognon du tribuable qui se lève tôt pour payer des impôts, no soussaille, sauf si c’est un tribunal d’arbitrage qui décide et une personnalité qui peut servir de fusible et d’écran de fumée qu’on peut mettre en cause sans trop de risque de boomerang) …

Que ne médirait-on pas contre les bénéficiaires, les intermédiaires, les trésoriers (quand vous n’êtes pas un cador mais quand même un type à peu près fiable et que vous avez fait Hec ou un truc du genre, on vous colle à la compta du parti, histoire de vous faire porter le chapeau quand les casseroles tintent, sinon ça fait désordre de devoir envoyer au Canada ou virer de Bercy un vrai ponte ambitieux et vu à la TV) et tous receleurs de l’écosystème, du plus stagiaire assistant parlementaire au plus grand requin patron d’agence de pub, de RP ou de conseil internet, vendeur de papier pour affiches de campagne, proxénète ou dealer de drogue et/ou 4/4 surpuissants ?

Mediapart, vaste programme …

RF – 22 décembre 2016

PS : rappel, de Gaulle payait ses timbres, pas comme le premier attaché parlementaire stagiaire en CDD venu, et son électricité, pas comme le moindre ex parachuté passé chez EDF en redescente de cabinet ministériel ou après 2 ans de bons et loyaux service en syndicat étudiant proche du PC  ou du PS (ce n’est pas un pléonasme, il existe un genre de syndicat étudiant de droite, lointain fillot du GUD et autres aimables jeunes des années où il n’était pas aussi confortable et sans douleur que maintenant de se dire anti-communiste, voire réac), il avait même renoncé à son indemnité d’ex-président, se contentant de sa retraite militaire. Une certaine, autre idée de l’exemplaritude.

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