Yes ! Le chômisme en #France a(urait) baissé d’un poil d’après #INSEE

Chômage France Hollande Poutine

Tous les jeunes s’exilent, ça réduit le chômage INSEE … Crédits : Man

Frenchéconomicodiplolitics Coué … No comment. Wait & see (en Russie, à Paris et orbi).

Hollande-courbe-chomage-2_Ysope

Yes, ça va le faire, quand la France commencera à crever de faim … Crédits : Ysope

Si on apprécie l’humour (de) politicien : http://renaudfavier.com/2011/05/27/quand-on-na-que-lhumour-politique/

Renaud Favier – 10 mars 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English

Frenchonomics     Compétitivité 2012 couverture

Bonus : Ah ça y va, ça y va, ça y va … http://www.youtube.com/watch?v=0f6U6wcinGA

 

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Relax, c’était juste l’écotaxe du Grenelle écolo, inutile d’exiger la démission de Bercy … quoique …

Comme avant

Avant l’écotaxe, on sentait que le lisier de porc à hautes doses en zone granitique n’était pas durablement excellent pour les nappes phréatiques bretonnes, et que la fermeture des abattoirs GAD sentait la compétitivité allemande, mais ça aurait fait rigoler tout le monde si on avait parlé de se déguiser en schtroumfs rouges pour aller saboter des routes gratuites.

Haine

D’autant que tout le monde qui lisait, ou comprenait le Français oral, savait que, régionalisme et clientélisme obligent, la Bretagne bénéficierait sans même besoin de reculade gouvernementale, d’une niche fiscale pour les transporteurs routiers exonérés  à 50% du péage (concédé en partenariat public-privé parce que ça fait plus « moderne » que l’économie mixte et que la puissance publique n’a plus les moyens de ses ambitions à force d’erreurs, de dérives et de fuites), de l’écotaxe dite « nationale », en principe destinée à financer la politique environnementale.

Au travail !

Qui eût cru que les rebelles radicaux de l’étape trouveraient « normal » de payer 55 Euros un bonnet de bagnard (fabriqué en France, certes, à base de laine vierge écologique, certes) pour aller respirer du pneu brûlé et du gaz lacrymogène importé ?

Qui eût pensé que les patriotes économiques bretonnants se fendraient de 45 euros pour se déguiser en commandant Cousteau avec une copie de bonnet de scaphandrier (en pure laine vierge tricotée en Bretagne, certes) d’avant l’invention du détendeur ?

Qui eût supposé que les djeuns fashion victims de Bretagne adeptes des marques portées par des sportifs professionnels trouveraient 24,90 Euros à gaspiller pour un bonnet 100% acrylique made in Dieu sait où, par qui, et comment, à porter 2 heures, le temps d’une manif avec les vieux agriculteurs du coin sous le haut patronage de communicants politiques Parisiens ?

Enfin, peu importe, l’affaire a été rondement menée, le truc est officiellement « suspendu » (lire : supprimé sine die, mais pas officiellement pour ne pas avoir à payer un dédit de 800 millions d’euros avant le changement de majorité si possible, les prochaines élections au moins), alors les Bretons « normaux » n’auront pas à fouiller leurs placards à la recherche de vieux bonnets rouges du temps où les Français moyens pouvaient s’offrir le ski, de bonnets de père Noël du temps où ça se faisait de fêter l’anniversaire de Jésus et de se déguiser pour amuser les mômes en attendant minuit pour ouvrir les cadeaux (maintenant, on se dépêche pour être les premiers à revendre les cadeaux sur LeBonCoin ou eBay), ou de trucs genre farces et attrapes à deux balles achetés en leur temps pour une fête déguisée. Sauf s’ils sont mobilisés contre le gouvernement provisoire de Paris, son fiscalisme frénétique, son amateurisme approximatif, et son affolement pathétique, mais c’est, en principe, un autre sujet.

Rouge ?

Ceci twitté, il ne faut pas se tromper de « combat », ni jeter l’écotaxe à l’eau de la mer(de) bretonne, moins encore tirer sur la mauvaise cible ou flinguer à tort et à travers tout azimut.

Emploi

Le Président est coupable, certes, et pour bien plus que l’écotaxe.

Foutu

Il est dangereux, certes, et pas seulement pour l’emploi réel et la société normale.

Hollande

Et il a beau nez rouge, certes, mais pas incontestablement du modèle rebelle breton.

Gné hé hé ...

Mais il serait irresponsable (et techniquement stupide compte-tenu de sa calvitude) de lui chercher des poux dans la tête, d’abord parce que ce serait mauvais pour ce qu’il reste d’image de la France, ensuite parce que les institutions, les questions préalables de constitutionnalitude, et toussa-touça, le protègent efficacement jusqu’au moins 2017, et il serait aussi fou qu’un fonctionnaire ou un citoyen en CDI de filer sa dém’ sur un moment de déprime, tant qu’il lui reste des fusibles, des gens qui le présument légitime et innocent parce qu’élu par 51% des veaux nationaux ayant pris la peine d’aller voter sous Prozac, H, ou influence politicienne plus toxique encore, en mai 2012, et qu’il n’y a personne de crédible dans son camp, ni en face, pour le remplacer.

Made in France

Mieux vaudrait négocier avec lui, comme avec Bernard Tapie en son temps, mais sans indemnité transactionnelle, ni arbitrage, pour éviter les contestations ultérieures. Lui proposer un long préavis, jusqu’à 2017, genre cohabitation avec des gens raisonnables, en compensation du nettoyage au karcher des pires lapins crétins toxiques et sectaires du gouvernement de maintenant.

Personnalité

A minima, d’un bon nettoyage par le vide des clowns de Bercy. Non  pas que ça sera facile de trouver assez de volontaires pour remplir les bureaux de ministres et …seillers techniques, maintenant que le roi est nu et que les petits marquis vont avoir du mal à s’amuser au mécano industriel, à ramener au bercail des exilés fiscaux, ou à faire croire aux marchés financiers que la qualités des infrastructures, la performance fiscale, l’éducation des djeuns, le dialogue social, le TGV à l’heure et toussa-touça justifient une dette de 100% du PIB et des déficits de 4 ou 5% à taux AAA … Mais maintenant que Bricq a branché Ubifrance sur la BPI et fait régler le bug en Californie qui faisait souci à son mari, que Montebourg a reconnecté les irréductibles de la CGT de Goodyear avec son pote le boss de Titan, que Pellerin a laissé Niel lancer son éléphant blanc numérique subventionné à la Halle Freyssinet, que le successeur de Cahuzac a fait voter une ou deux lignes de sa PLF dans l’hémicycle vide, que Hamon a compris que l’économie solidaire ne marche pas sans une économie normale, et que même ce chauve dksiste dépressif de Mosco a pêcho sans même devoir aller jusqu’en Bretagne avec un bonnet rouge pour se protéger le neurone (le bracelet brésilien, c’est autre chose, c’est pour draguer aux cafés pour intellos de la rive gauche), il est temps de remanier au moins à Bercy, et de mettre au boulot avec vue sur la Seine et le quartier chinois les retraités Lamy, Lauvergeon, le gars du rapport sur le choc de compétitivité dont on a déjà oublié le nom, quelqu’un qui soit pote avec Christine Lagarde et parle anglais pour les négos de consolidation de dette de Club de Paris avec le FMI, et quelqu’un qui parle allemand et sache utiliser un téléphone portable sécurisé, pour tenter ne négocier l’unification franco-allemande avec Angela Merkel avant qu’il ne soit trop tard et que la France soit condamnée à une co-gestion de la zone Euro-CFA avec Athènes, Nicosie et Lisbonne sous tutelle de Franfcort …

Cazeneuve-Moscovici-reprise-economique-en-vue

Maintenant.

Renaud Favier – 29 octobre 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English

Qu’on soit normalement supporter politique et/ou sportif (c’est comme intégriste religieux, mais plus facile, on n’est pas obligé de lire un livre), énormément militant canal historique, ou pas très impressionné, ni intimidé, par les politiciens et déconomistes français contemporains baisocrates, alcooliques, baisocrates alcooliques, ou d’autres partis (pastis ?), on peut télécharger des livres électroniques, gratuits ou au prix d’un café en terrasse dans un quartier normal de Paris, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur Amazon pour les contribuable patriotes exemplaires défenseurs en mode über-tartuffe de première catégorie des librairies, et de l’avenir d’une certaine idée de la civilisation. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.

               
               
         
           
          

Et il y a aussi du plus « atypique » (et gratuit).

Bad in France Couverture         
Et du plus « business » (gratuit, of course).
Frenchonomics Small           
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Le bonus : la déconomie, une science http://www.youtube.com/watch?v=mW0dlAAMki4
Bonus 2 : la compétitivité, un métier http://www.youtube.com/watch?v=wRS0eFa3Yo4
Bonus 3 : l’international, enjeu crucial : http://www.youtube.com/watch?v=Sr2RxH9AEX0

Il faut rester optimiste (et cultiver son jardin, bien sûr), what else ?

2012 a commencé assez « contrariamment« , limite « fessrougeammant » en #France, mais il faut rester optimiste, comme l’ours blanc cultive son jardin sur son iceberg fondant en attendant le passage d’un paquebot Costa ou d’un ferry Seafrance. De toute façon, what else ?

La guerre (économique, ça fait moins de bruit mais autant de fureur et on en meurt de mort plus lente mais c’est aussi définitif) est assez mal engagée sur la terre de France. Du Nord (mise aux enchères des métiers à tisser de Textiles de France en faillite) au Sud (chronique de la fin annoncée de Béatex, dernier fabricant de bérets en France, qui dépose le bilan cette semaine) en passant par l’Est (Gandrange, no comment, entre promesses des uns qui n’engagent que les autres et instrumentalisations de tous surtout en période électorale, c’est une minute de silence qui s’impose) et ce n’est pas la fermeture de la raffinerie Petroplus plus ou moins à l’Ouest qui va faire baisser le prix de l’essence ou flotter la TIPP.

Sur mer, c’est presque pire, on est remonté de Trafalgar à Calais mais « that’s just geography » comme dirait Pretty Woman et quand bien même n’y aurait-il pas plus de proue d’adversaire en mer que d’hélice à la poupe de notre porte-avion, on se saborde comme à Toulon chez SeaFrance et ailleurs où l’on construit (encore), répare (le moins souvent possible), charge (en principe) ou décharge (entre deux grèves) des navires tant bien que mal face aux concurrents rarement manchots. Et ce n’est même pas la peine de se réjouir du trophée Jules Verne surement formidable mais quand il n’y a que des français sponsorisés par une banque française en course, c’est rarement une épreuve très essentielle pour l’emploi un peu réel ou l’audimat un peu international que le ruban bleu du ridicule du naufrage du France (dont on annonce un successeur qui serait assemblé en France pour bénéficier de subventions empruntées aux marchés et assurer l’avenir de l’humanité qui préfère l’amour des pâtes aux truffes en mer) vienne d’être conquis par les Italiens avec leur #Concordia (pas made in France, ça se saurait), d’autant que des étrangers auraient vite fait de confondre Concordia et Concorde et de mourrir de rire sur un malentendu, faute de Titanic sérieux pour au moins couler avec panache (se noyer dans un promène-couillons géant(s) à 100 mètres de la côte toscane par beau temps, c’est presque aussi pathétique que de saborder une flotte comme un pays exemplaire par mauvais temps ou de s’électrocuter dans son bain comme un chanteur populaire d’antan, honni soit qui penserait pédalo ou navigation par petit temps …).

Dans les airs, c’est pas gagné non plus. Pour les avions, c’est pas loin d’être plié : on a encore une chance de rester fournisseur des Allemands sur certains trucs pour des Airbus assemblés à Hambourg ou Tianjin, mais il faudra se battre pour rester parmi les sous-traitants de 1er rang dont le destin intéressera assez le donneur d’ordres pour qu’il fasse un peu attention à la date de paiement des factures et pré-finance quelques recherches et développements de PME compétitives, ETI d’exception ou Startups innovantes quand il ne peut pas faire autrement ; quelqu’un de bien (intentionné ?) va peut-être finir par acheter un Rafale ou autre Concorde 2.0 si on lui prête l’argent à prix d’ami AAA et si on lui vend l’usine à prix délocalisé et la techno pour le Franc symbolique mais encore faudrait-il que les contrôleurs aériens ne soient ni en grève, ni en RTT, ni en pré-retraite dorée le jour du décollage de l’avion ; et Air France n’aurait une chance de s’en sortir entre le marteau des low-costs et l’enclume des acheteurs de flottes de 380 des Emirats et autres BRICS que si la compagnie était capable de sauter 3 marches d’un coup pour à la fois se dé-scléroser en passant au 21è siècle comme Lufthansa et British question salaires des steward, avantages des pilotes et formation CRM aux placardisés qui vous expliquent à Roissy en regardant leur montre pour voir si ce ne serait pas l’heure de la pause café syndicale que c’est parce que votre Samsonite qui a fait 10 fois le tour du monde n’est pas de l’année que sa poignée a été arrachée et que de toute façon la compagnie n’est pas responsable, pour trouver un truc pour ne pas se faire expulser du rémunérateur traffic business grandes lignes sur lequel les Emirates et consorts qui ne payent pas trop le cher leur kérosène et ont construit des hubs parfaits juste entre l’Asie, l’Europe et les Amériques commencent déjà à tailler de sérieuses croupières malgré Schipol et les vieux contrats à terme sur le kérosène à bout de souffle, et surtout pour prendre un coup d’avance sur tous les autres transporteurs d’Asie et d’ailleurs qui ont commandé des centaines d’avions neufs et n’attendront pas le déluge pour concurrencer Air France sur tous ses marchés un tant soit peu rémunérateurs (parce que même si on est plutôt du bon côté du manche comme client et pas fournisseur d’un constructeur d’avions, les temps changent vite mais certaines choses ne changent pas et si on ne va pas à Lagardère à temps, on se prend une b…otte où l’on devra panser sans avoir eu le temps de dire « ouf’). Pour les fusées, les satellites, la TV et les autres trucs qui coûtent plus cher qu’un parapente, on a encore des ingénieurs, des techniciens, des citoyens travailleurs et des clients patriotes de tous rangs assez désintéressés pour ne pas devenir mercenaires et assez passionnés pour ne compter ni trop les heures, ni trop les jours de récup’, ni trop les zéros, quelques machines à coudre et des fabricants de textiles ultra-techniques qui n’ont pas encore délocalisé, mais il faut urgemment cultiver son jardin, fut-il suspendu (Ô Temps, suspend ton vol …).

C’est fini … pour aujourd’hui, jusqu’ici tout va bien, ou presque, et un choc de compétitivité se prépare à avalancher de l’Elysée nos sommets, genre qui va faire trembler le monde et que tous les concurrents, sûrement assis sur leur banc en attendant que les Français retrouvent la clef du dialogue social hangar des taxis de la Marne, vont en rester bouche bée quelques secondes avant d’éclater de rire comme à chaque fois qu’on fait un Grenelle, un Concorde ou un projet de loi.

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© 17/1/2012 – Renaud Favier – (Comp&titivité) – renaudfavier.com – musique !

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Retour vers les e-books à (re)lire en 2012

            
          

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Retour vers café du matin à Paris qui est un des rares trucs qui ne réserve pas de mauvaise surprise en 2012, sauf si on espère du prêt-à-penser traduit en langue de bois dont on fait le pipeau en saison électorale.

 

Retour vers un excellent 2012 tant qu’il est encore conventionnel de le souhaiter.

 

Et surtout, bonne compétitivité (durable, forcément durable, sinon c’est moins bio pour l’emploi et l’innovation et l’exportation et toute l’intendance qui suit, ou pas) en 2012, pendant que c’est à la mode dans les discours.