
La France est dans une faille de l’espace-temps. Mauvaise nouvelle, ça va secouer les passagers quand on va en ressortir. Sauf les #GEONPi de Paris (suspects ?) qui sauront s’envoler, et les rapaces qui volent par tous les temps. C’est le changement de temps … modernes.

L’espace-temps, c’est un problème encore plus compliqué que les histoires de baignoires qui se vidaient avant qu’on invente les douche et les maths modernes, de trains qui arrivaient comme prévu avant qu’on découvre le monologue social d’une certaine catégorie de personnel, ou de vases communicants qui communiquaient mieux avant qu’on invente la communication en général, la communication politique en particulier, et puis certains autres trucs dont il vaut mieux ne pas parler pour ne pas huiler le feu plutôt que les rouages.

En mai, ça a été super étrange, limite science-fiction : les citoyens Français qui regardaient la TV ont cru qu’ils étaient en 1936 (ou au 18è siècle) comme les Américains avaient avalé le canular sur la guerre des mondes quand Orson Welles a fait sa Über-Blague à la radio, les zélecteurs ont pensé que regarder « Retour vers le Futur II » permettrait cette fois de faire baisser le prix de l’essence sans pomper de gaz de schiste ni faire bosser les djeuns ou regarder Arte plutôt que les feux de l’amour et les débats publicitaires, et les zandballeurs ont espéré devenir intouchables pendant que d’autres investissaient leurs revenus du travail ou leur capital au bistrot en France pour les gagne-petits, ailleurs certainement pour les prédateurs efficaces, tous ces excellents français pariant sur la défaite selon leur habitude depuis maintenant quelques siècles, voire depuis Vercingétorix (by the way, comme on ne peut apparemment pas s’empêcher de tricher dans ce pays, même le lieu officiel de la bataille d’Alésia a été falsifié, pour faire plaisir à un département ami, pour faire construire un rond-point, ou juste parce que c’était moins fatigant, on ne sait pas encore, c’est comme pour le match de handball, on ne sait pas encore si les notables pouvaient ignorer le truc et l’ont caché sous le tapis le temps de gagner les Jeux Olympiques et les élections, ou si vraiment les experts de la FDJ et/ou les fonctionnaires enquêteurs de toutes obédiences ont respecté les procédures administratives et très normalement mis 4 mois pour transmettre leur rapport sur la non-compétitivité de l’équipe de Montpellier en pratiquant le dialogue social et le lent copier-coller une feuille à l’envers, une feuille à l’endroit, selon la méthode officiellement en vigueur pour un peu tous les rapports et sports professionnels en France, maintenant). Le truc ironisch nicht, c’est qu’avant, les « experts », c’étaient des sportifs de haut niveau, pas juste des abonnés de plateaux TV ou des hauts fonctionnaires attendant depuis longtemps la retraite (ultra) dorée dans un placard (très) confortable.

En juin, ça nous a plutôt réussi au foot, cet espace-temps zarbissime : de l’avis général, l’interruption du match contre l’Ukraine, pour cause de trombes d’eau et d’éclairs tombant juste sur le stade pendant un orage de mousson en Europe à décorner tous les cocus de toutes les républiques de l’Est et de l’Ouest, a déstabilisé les Ukrainiens hyper crispés parce qu’ils jouaient leur qualification à domicile, plus que les Français assez détendu du mollet avant leurs vacances, comme les matchs suivants allaient le montrer.

Des trombes d’eau façon mousson en Europe, ce n’est pas très normal, même près de Tchernobyl
En juillet, tant que les Anglais ne s’étaient pas habitués au soleil, on se débrouillait très bien aux Jeux Olympiques de Londres et à part les Chinois qui gagnaient tout au ping-pong, les Américains qui gagnaient encore plus que nous en natation et les Coréens (du Sud) qui gagnaient personne ne sait quoi mais étaient devant nous au classement général, ça marchait rudement bien pour nos sportifs, on mettait une b…ordée aux Rosbifs et à tous les vrais Européens et on pouvait même ricaner de Cameron (non, pas la bataille, il y a des sujets sur lesquels on ne plaisante pas même si la météo est très favorable) et son tapis rouge à 2 British Pounds, à tel point que le service de com’ du Président lui a recommandé de vite faire un tour au Club France pour faire des photos triomphales avant que ça tourne inévitablement vinaigre.

Soleil cordial à Londres, pas normal, même avec tapis rouge inespéré
En Août, c’est comme en 40 les vacances en France, et peu importe la météo, le temps, l’espace,toussa-touça kivaplu, ou qu’ailleurs ça bosse dur sous la pluie pour se faire une place au soleil demain, ou vice-versa selon les modalités du changement climatique qui seront autorisées par les zexperts français qui vont à Rio (et n’oublient pas de monter plus haut dans la hiérarchie des écolocrates titularisés et/ou décorés de la Légion d’Honneur sur quota du ministère du logement social) avant de patiquer le monologue environnemental entre eux dans un palais républicain du -bon- 16è arrondissement normalement consacré au dialogue économique et social mais devenu environnemental, trop tard pour qu’on ait l’argent pour changer son titre en façade comme on fait à Bercy à chaque fois que le nouveau chef de gouvernement change le petit nom du ministère (en bref, « Ze National Bank »), mais assez tôt pour que les manifestants de Florange et autres saboteurs de salon de l’auto de la ville capitale du racisme anti-auto (surtout les petites françaises, parce que celles qui sont scandaleusement grosses, ridiculement longues ou stupidement hautes, mais systématiquement bien rutilantes, généralement garées devant les grands hôtels vendus au Qatar bénéficiant d’une zone franche fiscale généralisée ou à d’autres zinvestisseurs zétrangers zavisés, ou sur les places pour handicapés par les voituriers de restaurants où l’on ne mange pas les pâtes sans truffes, normalement made by Germany, elles sont assez bien tolérées dans la ville lumière même si elles sucent 20 litres de diesel aux 10 km et rejettent des tombereaux de particules plus ou moins fines -et plus ou moins légitimes mais c’est un autre sujet- juste à la hauteur du nez des mômes et à l’heure de leur sortie d’école en général).

En septembre, il y a eu quelques jours d’été indien, genre temps anormal pour la saison, mais normal. Ou vice-versa. En tout cas, un savant dénommé Sartorius est passé à la TV pour parler de véhicule de transport, d’espace-temps, de voyage dans le passé, de retour vers le futur et toussa-touça qu’il faut être ingénieur des mines générales en chef chargé de mission presque aussi importante que celle d’un haut-commissariat ou même d’une commission extraordinaire, pour pour pouvoir sinon comprendre, au moins discutailler en public dans un palais républicain, si possible pas envahi de citoyens normaux profitant du week-end du patrimoine pour aller voir ce qui reste de leurs impôts sur les revenus futurs (lire : « la dette »), sur les revenus passés (lire : « le capital », ou « les revenus d’années de vrai travail épargnés plutôt que d’acheter des options pour la 2CV ou la R5 du moment pour les uns, les tableaux et antiquités hérités et pas encore vendus pour acheter un Cayenne ou un Q7 pour aller au chalet acheté en Suisse avec le produit défiscalisé de la vente à des étrangers d’un précédent petit tableau ou à l’aéroport pour aller vérifier si le riad acheté avec les dessous de table en Suisse du produit de la vente à des exilés fiscaux de la maison en Provence achetée du temps de Tonton, mais avant l’ISF, avec la commission sur la vente de trucs à des étrangers pas très pacifistes ou celle sur des permis de construire après incendie ou celle pour le changement du tracé du TGV, on ne sait plus, mais c’est un capital social(iste), voire de symphatie) ou sur les revenus présents (lire » : les impôts payés par les vrais pigeons pas encore écrasés sur la route ou tirés pour être mangés aux petits pois et à l’oeil par les petits et grands marquis qui ont hérité ou acheté un permis de chasse sur les terres de France), ni bêtement réquisitionné pour une grande conférence avec ceux-ci ou un monologue social avec ceux-là.

Ach, le temps des promesses qui n’engagent pas les zingénieurs, gross Bonheur
Mais depuis début octobre, c’est retour vers le futur à l’anormal, avec faille dans l’espace-temps le retour et toussa-touça comme s’il ne s’était passé qu’un éclair de seconde,le temps d’une très brève averse entre les paris suspects du match de hanball de Montpellier en milieu de printemps et le début d’automne à Paris. Non pas que ça surprenne vraiment, ni qu’on ne se doute pas que le pire reste à venir, mais quand même, ce n’est déjà plus si normal que ça, tout ça. Ou alors si, parce que c’est la France et que Dieu, quand il s’est rendu compte à quel point il avait outrageusement favorisé ce pays (en lui mettant même du gaz de schiste, du soleil, du vent et tout ce dont on a besoin pour faire marcher les rasoirs électriques made By Japan, America, Europe ou France in China et autres trucs indispensables dont on fait encore plus la pub à la TV entre le salon de l’auto et Noël, histoire de ne pas désespérer Billancourt et alentours avec seulement des docus d’Arte sur l’économie réelle, des docus d’Arthus sur l’environnement réel et des docus d’autres artistes généralement intermittents et toujours assez surréalistes ou pire sur les activités professionnelles en France, comme l’emploi salarié normal en voie de disparition, le sport propre dont l’apparition est un peu l’Alsace-Lorraine de l’époque, et la politique telle qu’elle est, avec ou sans auto-promotion Voltaire) … a infligé ceux qu’elle méritait à la France.

Alors, on peut espérer le retour du futur antérieur et se faire porter pâle et/ou s’exiler dans des paradis artificiels en attendant, le moins nocif étant en général la lecture solitaire (et discrète, ne pas acheter Fifty Shades of Grey, même en version électronique à lire furtivement sur un coin d’écran, sur internet si on ne veut pas être identifié comme un riche capitaliste à imposer, un pauvre salarié à imposer, ou n’importe quel lecteur à imposer même s’il se fournit en échangeant des vieux trucs dans les bourses aux livres organisées par tel ou tel secours populaire conscient qu’il ne suffit pas de nourrir les ventres).

On peut aller tuer le temps au ciné (si on est chômiste, on est subventionné, pour être motivé à le rester et à ne pas aller chercher un job qui pourrait servir pour sauver un salarié victime de plan social dont s’occupe les syndicats qui se fichent des chômistes) ou emprunter un film à la médiathèque du coin (c’est pas cher, et si on n’est pas encore SDF, c’est motivant pour rester chômiste, parce que c’est chauffé gratos, qu’il y a généralement du papier dans les toilettes et du savon dans le distributeur de savon liquide qu’on a mis parce que les SDF et futurs SDF et simples rapiats embarquaient les savonnettes et de l’électricité dans le sèche-mains encore parfois made by France, c’est écrit dessus comme pour le Port-Salut, qu’on a mis parce que le truc à rouleaux de tissus devenait inabordable avec le coût de la main d’oeuvre et incompatible avec les normes zécolos, et que les distributeurs de papier doux qu’on pouvait piquer pour se moucher ont disparu depuis avant que même Pierre de Coubertin ne croit plus aux valeurs olympiques), pour s’échapper deux heures du réel, comme faisaient nos ancêtres genre autour de 1929.
Ou on peut essayer un jeu moderne pour faire passer un moment, si on a l’appareil pour s’en servir et si on comprend comment marchent les trucs pour les djeuns.

Mais quoi qu’on fasse, que les pigeons disent, que les rapaces volent ou que les faucons confisquent (ou que la BCE et quelques autres continuent à tenter, mais c’est un autre sujet, ou pas, et en tout cas ce n’est pas encore gagné, ce sauvetage de l’Euro(pe) par lente et prudente consolidation des fondations financières en injectant l’inflation ma non troppo, en laissant les banques se refaire une santé piano ma sano et en demandant à Goldman Sachs de la jouer un peu low profile le temps qu’on ait décidé si on fait un Euro-Mark pour les pays sérieux, un Euro-CFA pour les Club-Meds ou si on essaye de sauver le soldat Euro de base quitte à sacrifier la Grèce et à essayer de mettre en place une gouvernance économique qui empêche, sinon les prédateurs de s’en mettre plein les poches parce qu’à l’impossible nul n’est tenu et ça serait mauvais pour les vendeurs de Porsche, avocats d’affaires, banquiers itou et autres citoyens exemplaires, les gens normaux de faire trop n’importe quoi à crédit et/ou aux frais de ceux qui bossent plutôt que de #occupy des coins confortables en sirotant des bières et de ceux qui épargnent plutôt que d’acheter avec leur carte de crédit conso revolving des daubasses inutiles et/ou hors saison made in le plus loin possible) pour acheter du temps, on n’échappera pas plus au décalage horaire en octobre qu’aux temps difficiles et aux augmentations d’impôts en 2013 (et bien avant, et bien plus avec ou sans affinités !) et tout laisse à craindre que les 5 ans qui viennent vont non seulement répéter strictement le passé (inférieur) et hypothéquer gravement l’avenir (pas garanti supérieur sans OGM et made by France), mais sembler longs comme un sanglot d’automne des grands patriarches égarés en France dans l’espace-temps.

Autant en emporte le temps, mais tout ça ne dit pas comment et pourquoi il a fallu 4 mois et la fin du Tour de France électoral et des Jeux Olympiques à la City, entre autres, pour que le petit monde du sport (des professionnelles ?), des paris (de Paris ?) et de la justice (probablement trop occupée à enquêter du côté du Carlton pour aller à Montpellier, entre autres, le gouvernement a bien dit qu’il faut recruter du monde) s’aperçoive publiquement, non sans avoir discrètement dés la mi-temps du match flairé une odeur de loup tellement forte que les paris avaient été bloqués, que la copine d’un joueur de handball qui ne jouait pas un match que son équipe pouvait perdre a investi pas très finement tout son capital dans un bistrot sur une partie pas particulièrement fine mais pas sans intérêt, d’autres petits pigeons tentant également de jouer les rapaces tandis que les vrais faucons mettaient probablement leurs billes à Malte ou chez des Bookmakers plus sérieux que les amis proches et les familles des joueurs de Handball français. Même les twitlitants politiques qui osent le plus tout pour faire croire des trucs ou cacher des choses sur internet, bénévolement ou contre rémunération, privilège, promesse et toussa-touça qui fait la grandeur de la politique en général et des politiciens français en particulier aux yeux des supporter, militants et autres « idiots utiles » selon la formule officielle, ne vont pas jusque là (sauf Lefebvre, du temps de sa splendeur, mais on ne le voit plus trop depuis qu’il a réussi à perdre la circonscription des français de l’étranger d’Amérique du Nord, à croire qu’il avait parié du fric sur sa défaite, tellement il fallait le faire exprès pour perdre contre une inconnue de gauche associée à un twittos vert au pays de Wall Street et de Silicon Valley dans un coin où l’électeur de gauche de base du coin est légèrement à droite de JF Copé, à part à Montréal où les étudiants et autres exilés sociaux sont plutôt politiquement djeuns, voire mélenronchonnistes pour ceux qui ont l’humour nostalgique).

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