
Avant, une économiste française « normale » voyait Trente Glorieuses devant la France et de sérieux fonctionnaires avaient ressorti les rapports Rueff et Attali. Mais maintenant, il faudrait vraiment légaliser le cannabis, voire l’imposer dans le café, pour que ça fasse sourire.

Maintenant, les analystes de Moody’s ont lu The Economist, et leurs managers ont réalisé que leur boite perdrait toute crédibilité si elle continuait à regarder ailleurs pendant que les pompiers incendiaires de la maison France risquent de mettre le feu à l’Europe.
Les Twittos du monde entier savent ce qui se passe en France.

Et les exilés qui ont exporté des ronds et des emplois ne sont pas trop incités à les rapatrier, ni maintenant, ni avant, ni plus tard.

Alors, on peut croire au Père Noël (les guirlandes lumineuses officielles sont inaugurées le 21 novembre à Paris), même si on n’entend bizarrement pas encore parler de menace de grève chez Air France, SNCF, SNCM, ou whatever peut casser les pieds aux gens qui ont envie ou besoin de (se) bouger pour les fêtes.

Ne serait-ce que parce qu’il y a toujours de la lumière au bout des tunnels, même au pays des ronds-points décentralisés à plusieurs étages financés par les générations futures à crédit à taux variables en CHF contractés par plusieurs niveaux de millefeuille public, des infrastructures à péages supportés par les générations présentes utiles pour les Allemands qui vont en vacances au soleil et les Qataris qui viennent inspecter leur parc immobilier ou regarder leur Zlatan jouer, et du Club de Paris (pas le PSG, celui des rééchelonnement de la dette des pays en faillite sous accord FMI). Il y a encore du potentiel de « think out of the box » dans le pays, et même des gens capables de créer de vrais boites et de vais emplois, et pas seulement d’administrer plus ou moins bien l’existant et autres services plus ou moins publics entre la lecture du « prêt-à-penser » nombriliste pour abonnés aux journaux officiels, en papier ou sur le net, un dîner en ville plus ou moins confidentiel et un golf professionnel ou un week-end de ski social si la météo est propice.

Et puis, il y a la dépénalisation de la compétitivité qui va faire changer le combat d’âme et le désespoir de camp, tétaniser les concurrents étrangers, coopétiteurs européens, spéculateurs apatrides et toussa-touça, et doper le moral de tout le monde à Paris et alentours … si les vrais gens, les djeuns, les entrepreneurs qui sont encore là et la diaspora font le job, mais ça, ça n’est pas nouveau, ni spécifique à la France, d’ailleurs.

Comme on dit dans les films de saison à la TV, et sur Twitter : « sur un malentendu, ça peut marcher … » et « c’est cela, oui … ». Et dans les films en v.o. sur les politiciens français ou étrangers : « Walk the talk ! ».

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Renaud Favier – 21 novembre 2012
Anyway, qu’on soit, ou pas, surpris, inquiet ou simplement désolé de la perte du AAA, si on peut soulever un Kindle et si on sait télécharger sur Amazon, on peut emporter dans sa poche une bibliothèque électronique entière pas nocive pour le neurone ni pour le dos, maintenant. Quelques échantillons sur Amazon en cliquant sur les icônes.

Si on a un SmartPhone ou un hybride moderne, on peut également lire online ou télécharger plein de livres électroniques sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4). Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Et si on préfère lire ce qui est gratuit, rapport à l’argent, ou parce qu’on en fait une question de principe, ou parce que c’est la crise, par exemple, on n’a qu’à cliquer sur les icônes ci-dessous pour télécharger des livres électroniques, mais pas tristes, à l’oeil.
Et puis, si on est vraiment fanatique de l’entrepreneurship et du commerce extérieur français qui ne s’est pas tellement amélioré depuis que la nouvelle Ministre achète des sacs à main made by France à l’étranger pour doper les chiffres de l’export en mouillant elle-même le chemisier mais ne commente plus trop les chiffres mensuels dans les médias ou le cloud, ou passionné par la compétitivité des entreprises françaises avant les éléments de langage des conseillers en communication de Montebourg ; le rapport Gallois ; le Plan Hollande au XXIè siècle, ou si on a un peu besoin de se documenter sur le sujet en mode un peu “think different” pour son boulot ou ses études et qu’on a déjà écouté l’interview de la ministre du 20 novembre sur Public Sénat TV (http://ils-l-ont-dit-sur-publicsenat.tumblr.com/post/36154557401/nicole-bricq-etait-linvitee-de-preuves-par-3), on peut aussi e-lire gratuitement sur le sujet en cliquant ci-dessous, en attendant le debrief du conseil des ministres du 21 novembre.
Le bonus sur la France qui (pourrait) gagne(r), surtout si le reste du monde est congelé comme au bon vieux temps de la guerre économique froide (pas d’angoisse, cliquer sur l’image est sans danger de tomber sur des commentaires de politiciens ou de journalistes politiques sur des commentaires politiciens ou médiatiques, comme à la TV).