Le Calme Manque autour de la Réserve Naturelle des Calanques de #Marseille : du moment que les Aigles de Bonelli sont contents …

Tempête dans les calanques et les arrondissements d’autour de l’Elysée et du Vieux Port ! Le PM Fillon tirerait la couverture côté UMP en célébrant la naissance du 10è parc national français à quelques heures de la fin de la campagne électorale ? Les aigles (chauves ?) en sourient.

C’est de bonne guerre électorale de la part de l’opposition de râler bruyamment pour le principe devant les journalistes mais pas très charitable pour le PM, espèce pour le moins très menacée sinon en voie de disparition (le crépuscule des aigles ? un peu trop connoté, surtout qu’il a plutôt été avaleur de couleuvres de pluvieuse France profonde que rapace de haut vol dévoreur de vipères d’Orsini – espèce en voie de disparition endémique dans le Lubéron et dans d’autres paradis provençaux pas encore dévastés par les permis de construire -…), de faire un patakès qui pourrit l’ambiance de l’inauguration du parc naturel dont tout le monde devrait en principe se réjouir, juste parce qu’il n’y avait, râlent-ils, que des élus UMP sur le promène … touristes où Fillon s’est efforcé de sourire pour les photographes sans donner vraiment l’impression d’abuser de ses privilèges ou de se préparer à déguster un plat de pâtes aux truffes en compagnie libertine après une croisière de luxe et une bonne partie de boules pétanque

C’est habile de montrer du doigt le PM de la part de la part de toutes les parties prenantes plus ou moins locales qui ont bloqué, contre-bloqué, ralenti, menacé ou manoeuvré le projet pendant 12 ans dans leur intérêt ou contre celui des autres ou on ne sait même plus pourquoi ou comment mais c’est aussi grave que des histoires d’âne corse dans un album d’Astérix le Gaulois. Comme ça, le doigt de la vérité n’est pas pointé sur leurs corporatismes, copinages, conservatismes, clientélismes, et autres lapincrétinismes qui ont fait perdre le temps de 2 ou 3 guerres mondiales pour tracer quelques kilomètres de frontières entre terres communales et mer partagée (n’est pas Moïse qui veut), écrire quelques lignes de textes administratifs et codes de conduite (n’est pas Napoléon qui veut) pour réguler le trafic des canots et en biffer quelques autres pour ne contrarier ni les fils spirituels de Rebuffat apprenant l’escalade dans les calanques, ni les défenseurs de l’asperge sauvage, ni les cabanoniers, ni leurs opposants, ni les baigneurs, ni les promeneurs, ni les promeneurs de couillons, ni même les promeneurs couillons, ni ceux qui préparent ou menacent de déposer un recours en Conseil d’Etat, un contre-recours, un contre-contre-recours et touça-toussa qui va donner une bonne image de pays sérieux l’an prochain quand Marseille sera capitale européenne de la culture (du patakès ?), sinon de l’efficacité administrative … Quand le sage explique la recette du Picon-citron regarde la lune, pas mal d’idiots pensent à autre chose veulent lui mordre le doigt (presque vieux proverbe chinois traduit en calanquais 2012).

C’est tout à fait extraordinaire que le « vivre ensemble » soit devenu tellement compliqué dans ce pays, même si on peut comprendre que la gestion des conflits d’intérêts modernes soit un peu plus compliquée que la justice du temps de Salomon (le Roi d’il y a longtemps, pas le champion de ski du temps de Mongénéral, encore que …) et s’il est probable que de nombreux arbitrages ont fait au moins autant d’insatisfaits et de ronchonnants que de réjouits et de « ravis », pour utiliser une terminologie locale. C’est peut-être parce que les aigles sont en voie de disparition de nos cieux tandis que les espèces des couches administratives (certains y tiennent, d’autres en tiennent) prolifèrent au ras des sols et colonisent de plus en plus les étages élevés (pas seulement en Provence, d’ailleurs). En tout cas, le Garlaban de Pagnol n’est pas dans la réserve, pourvu que ça ne signifie pas que les aigles, les enfants, les bartavelles, les poètes ou leurs âmes, en ont déjà disparu, ou ne se sentent pas trop à l’aise dans (sur ?) leur réserve.

Enfin, le ciel ne va pas tomber sur les têtes calanques, inutile de paniquer (pas le genre de la maison de toute façon), avec ou sans réserve naturelle, même si c’est quand même plus prudent d’y jeter un oeil de temps à autre, surtout quand on est dans le même bateau que pas mal de c…itoyens.

Ceci écrit, finir son job de PM avec sa « Réserve Naturelle », c’est « so British », et c’est un assez joli pied de nez de Fdebeauce à ses opposants de partout, détracteurs parisiens #InRealLife ou autres ex-Romains (ils sont fous …) du bord de Méditerranée insensibles à son élégance de Twittos pince sans rire mais pas sans humour (l’austère qui se marrait, c’est un autre ex-PM).

Anyway, du moment que le couple d’aigles de Bonelli (espèce très menacée) repéré dans un coin du parc naturel des Calanques peut vivre longtemps heureux et avoir de nombreux enfants, avec ou sans label de ceux-ci ou décret de ceux-là, tout le reste est littérature française, provençale, marseillaise … de coq gaulois, en un mot (c’est toujours mieux, en un mot, en français : par exemple, le mot « calanques » est très préférable aux deux mots « calme manque » et bien plus encore à toutes ces longues phrases d’apparatchiks et autres éléments de langage de politiciens qui saturent l’environnement sonore de Paris au Vieux Port en dehors des périodes d’arrêt de campagne électorale ou de patakés sur réserve naturelle. By ze way, « campagne », c’est plus joli que « campagne électorale », aussi, mais c’est toujours la même histoire, en France : on sait depuis Mme de Sévigné, Rimbaud et quelques autres économistes rimeurs classiques, voire bien avant (la promo) Voltaire, qu’il faudrait faire court, mais on est le pays de Balzac, Hugo et autres politiciens (élus ? et lus ?) romantiques qui aiment se promener au bord des falaises avec l’air grave. Certains le font en Irlande anglophone, quand les landes francophones se font hostiles ou qu’ils touchent le fond des urnes plus que le coeur des électeurs (et lecteurs ? eh lecteur !), mais n’est pas Chateaubriand, ni de Gaulle, qui veut des ailes de Guéant géant.