Quand on est femme ministre (de l’écologie d’un gouvernement normal de gauche), on ferme sa g…, ou on est démissionnée

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Le limogeage de (complot machiste contre ?) Delphine Batho du ministère de l’écologie réellement socialiste de marché en 2012, nous fait penser que Nicole Bricq en avait elle-même été évincée mi-2012 à peine revenue du sommet des écolocrates de Rio, mais surtout, nous rappelle avec une tendre émotion le vieux cri républicain, presque Audiardien, de Jean-Pierre Chevènement (tiens, au fait, il a quitté son appartement social, lui, ou obtenu une dérogation pour y rester jusqu’à ce que mort s’ensuive, la sienne ou celle des méritants en liste d’attente comme dans ce délicieux film « Le Viager » ?), poussé dans un autre temps : « On ferme sa gueule, ou on démissionne ».

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Quoi qu’il en soit Delphine Batho a été limogée (et byzeway, certains esprits forts observent que Montebourg, qui n’épargne pas le Premier Ministre d’au moins une saillie hebdomadaire, mais n’a jamais contredit publiquement Ségolène Royal ou été en situation de s’opposer à la commande publique sur fonds des tribuables d’une flotte de ségomobiles subventionnée par les tribuables, n’a pas encore été expulsé de son étage à Bercy, lui).

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Les plus cyniques souriront en pensant que quand on sait que de toute façon on sera lourdée au remaniement, ça peut être une bonne stratégie perso, surtout quand on a pas les diplômes permettant de se recaser facilement par réseau, de faire semblant de s’indigner sur un dossier qu’on n’a même pas lu (de fait, son budget direct est réduit de 7% mais c’est plus que compensé par des transferts a priori favorables à l’environnement, notamment pour le logement chez Duflot, qui sait bien qu’on n’est jamais si bien servie par Bercy que quand on pique soi-même aux autres ministres) et de se mettre sur les rangs pour un bon fromage républicain avant que tous les autres remaniés soient sur les bonnes affaires (pour Bricq, on ne comprend vraiment pas pourquoi elle ne fait pas pareil, mais peut-être qu’à son âge, avec une petite retraite privilégiée de sénatrice et un mari politicien de base en Ile de France sans avantages acquis particuliers (ni immense logement de fonctions et/ou social(iste) à prix d’amis garantie à vie à Paris intra muros, même si ça semble assez commun en Normalie) en principe (nom commun, dont certains manquent, et que d’autres ignorent), elle préfère voyager encore un peu en First pour gagner assez de miles Air France pour maintenir son train de vie sans devoir renoncer au café du matin en terrasse quand il fait beau et qu’il n’y a pas encore invasion de fumeurs de cigares et autres puanteries).

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Mais c’est peut aussi la reco de ses communicants politiques en Porsche, de quitter le paquebot Hollande en mélenronchonnant face caméra, pour ne pas rater le départ d’un nouveau France en 2014.

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Mais peu importe, et de toute façon, être ministre l’été, si on n’est pas passionné des places gratuites dans les festivals ou de la gestion des carrières dans son cabinet (quand il y a des bruits de remaniement, ou des opportunités de sauter sur de bons fromages, les conseillers fidèles et militants les moins idiots n’attendent pas la prochaine réduction des enveloppes pour regarder et s’envoler ailleurs), ça n’a guère d’intérêt de rester ministre alors que les administrations ronronnent comme les climatiseurs des hauts fonctionnaires stakhanovistes et/ou ambitieux en ressortant de vieux rapports pour répondre aux questions parlementaires écrites (une fois par an, de nouveaux ou vieux députés reposent de vieilles questions parce que leurs assistants sont en vacances et que personne ne sait utiliser le traitement de texte, et de nouveaux ou vieux fonctionnaires photocopient les mêmes vieilles réponses en actualisant ou inventant quelques chiffres s’il y a quelqu’un qui s’aperçoit que le gisement de réponses date du temps des télex Comatta, c’est une tradition républicaine d’avant Paris-Plages comme de perdre toutes les guerres, même économiques) et que les correspondants et journalistes étrangers savent que la France est arrêtée et respectent sa petite mort annuelle en évitant de téléphoner ou d’envoyer des télégrammes diplomatiques demandant réponse avant octobre). A part Nicole Bricq qui juge crucial d’annoncer quelque chose avant le Festival d’Avignon, ou son propre (second) limogeage, tout le monde la ferme, et comme dirait Chevènement, c’est bien mieux comme ça, de pas bosser comme si on avait (été) démissionné, mais de toucher ses privilèges quand même.

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Ceci twitté, tant qu’on aura Montebourg (que ça ferait désordre de virer, pas tant vis à vis de la droite de la gauche de la gauche dont la gauche normale pourrait avoir besoin pour ne pas devoir donner trop de fromages aux communistes, syndicalistes et autres vieux pirates d’avant l’électricité et #anonymous pour ne pas risquer de perdre trop de mairies en 2014 au cas improbable où les zélecteurs seraient plus cohérents avec eux-mêmes, sobres et lucides que godillots, sourds-aveugles-paralysés, ou abstentionnistes, que parce que comme il faut déjà virer Mosco à cause de Cahuzac et Bricq à cause de Bricq, il faudrait mandater un chasseur de têtes pour repeupler vite et bien Bercy avec des gens capables de faire avancer le schmiliblick, et no seulement c’est pas simple de trouver un cabinet RH ouvert en été, non seulement tous les bons cabinets savent que personne de bon, sensé et capable ne voudrait de Bercy maintenant, mais surtout, budget ne permet pas de payer ça, parce qu’avec des success fees genre un an de salaire de ministre, on pourrait faire un gros cocktail de team building pré-électoral au Festival d’Avignon) … tant qu’on aura l’exceptionnel Montebourg twittais-je, ça gueulera sans démissionner dans les ministères pour confirmer la règle de Chevènement, et assurer qu’il y aura du monde à Paris-Plage comme en 2012, même si la météo est pourrie cet été.

12-07-27-valls-montebourg-fabius-hollande-ayraultEn France, on peut virer une secrétaire, délocaliser une boite rentable, vendre les bijoux de famille au Qatar comme tous les pays normaux et écologistes importateurs de pétrole avec dessous de table, et les vignobles aux Chinois comme tous les pays exemplaires et écologistes exportateurs avec pots de vin, ou limoger un(e) ministre plus ou moins volontaire, mais on ne change pas une équipe de comiques qui s’accrochent aux vieilles pierres en gueulant fort … ou alors, c’est compliqué.

305706_4776888382603_40992208_nAllons enfants, vers un monde plus vert quand même … (et SVP, si vous mâchouilles patriotiquement un chewing gum pendant  la Marseillaise parce que ça vous décontracte mieux que de penser à la France, ne le jetez pas par terre comme les manifestants ou comme votre mégot -pas biodégradable, byzeway, mieux vaut se rouler son tabac sans filtre, si on est écolo, et pas milliardaire-, ça va coûter une fortune en karcher bio à la Mairie de nettoyer avant Paris-Plage sous la pluie grosse comme les sincèrement tristes larmes de crocodiles #UMP pour Batho #PS courant Fabius/Dray/SOSRacisme/Ségo, les saletés de toutes ces manifs d’avant pour tous, envers rien ou son contraire, ou contre tout, de depuis le dernier Paris-Plage sous la pluie grosse comme les si purement politiciennes larmes de crocodiles #EELV pour Batho #PS normal pas courant vert incrusté aux maroquins avec privilèges et/ou fauteuils en velours avec avantages acquis), en marche arrière vers les Trente Glorieuses et le temps des BD avec humour qui sont les références principales de la promo Voltaire, avec les Soviets mais bientôt sans électricité pour lire les rapports d’expert sur l’environnement global, ceux de la Cour des Comptes sur la France, et ceux des consultants anglo-saxons sur la réforme de l’état.

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Tout ça n’est ni très important, puisque ça concerne la France, ni très sérieux puisque ça s’agite autour de la pyramide du Louvre, pas des ruines en Egypte, ni très durable, puisque cela concerne le gouvernement provisoire rose-vert, pas la pierre de Rosette, mais ça mérite quand même un (re)twit ou deux en français, avec le café.

Journées du Patrimoine : il y en a(ura) encore pour tout le monde, en #France #Europe

L’Europe et la France ont (encore) de beaux restes, quoi qu’en répètent les Cassandre sur la faillite à cause des uns et la vente des bijoux de famille par les autres, ou vice-versa, et le risque de devoir bientôt vendre des cartes postales pour s’offrir des pâtes chinoises ou allemandes.

En attendant le déluge, qu’on le craigne pour fin 2012 à cause de la prophétie des Mayas et des fantaisies financières de banksters imprudents sinon truands, et gouvernants conjointement responsables sinon solidairement coupables (formés dans les mêmes écoles, gratuites en France, d’ailleurs), ou qu’on l’espère pour plutôt après qu’on aura fini d’hésiter sur où passer ses dernières vacances, à qui léguer sa collection de 45T et si ou pas se faire incinérer maintenant qu’il va y avoir des fonctionnaires chargés de vérifier qu’on a bien respecté toutes les formalités avant de disperser dans un jardin du souvenir officiel aux horaires légaux d’ouverture les cendres conservées dans une urne réglementaire pendant les délais de rigueur, on a tous dans le coeur un lieu qu’on aimerait revoir, un endroit où on a laissé un souvenir qu’on aimerait retrouver un instant, un monument qu’on aimerait (re)visiter, tout simplement. Les journées du patrimoine sont une belle occasion à ne pas rater pour celles et ceux dont la mémoire est tombée dans le domaine public (peu importe les raisons, elles sont aussi bonnes ou mauvaises les unes que les autres, on a tous des brebis kleptomanes dans les familles, des négligences financières ou des erreurs judiciaires au passifs de nos édiles et des coups du sort ou de chance à nos actifs, c’est comme cela et « ici et maintenant » est la seule option dans nos moyens pour aujourd’hui). Chacun ses madeleines, plus ou moins républicaines, plus ou moins bien conservées dans le monde réel, les mémoires vivantes, les souvenirs des pierres ou le vent.

Déluge en vue ou pas, les étudiants parisiens en écoles de commerce ou d’ingénieur et les promoteurs immobiliers peuvent profiter du week-end pour aller visiter l’hôtel Potocki et la bourse de commerce avant qu’ils n’aient été vendus au Qatar ou à d’autres investisseurs plus avisés, plus riches ou les deux que les fonds d’investissement et les administrations français, comme toutes les vieilles pierres de Paris et des villes de province avec gare TGV ou aéroport sérieux, pourtant indispensables et adaptées aux changements intervenus dans la vie (l’avis ?) des entrepreneurs français et autres citoyens condamnés aux impôts forcés depuis approximativement un bon siècle, mais trop bien situées et pouvant être transformées en musées de l’esprit d’entreprise et des usines françaises, ou en hôtels de luxe pour nouveaux millionnaires asiatiques, banksters d’ici ou là, entrepreneurs californiens ou hauts fonctionnaires en conférence, séminaire, sommet, Grenelle ou mission d’évaluation de l’état (l’Etat en émoi ?) de la France quand ils auront fini la Grèce (pour l’Espagne, s’il y a balkanisation du pays, ça va être compliqué et il vaudra mieux attendre la fin de la guerre institutionnelle plus ou moins civile).

Les étudiants en administration publique et commerçants du Très Grand Paris amateurs d’architecture publique contemporaine, mais découragés par la queue devant les hôtels de région, pourront tenter leur chance à la chambre de commerce, régionale s’ils résident dans une banlieue parisienne économiquement significative, territoriale s’ils ont la chance d’étudier dans une métropole historique ou une commune disposant d’une raffinerie pas encore fermée au moment de la construction du nouveau siège social des entrepreneurs soumis à la taxe professionnelles ou au nouvel impôt pareil mais appelé autrement, d’un port ou aéroport économiquement viable et actif entre deux grèves et/ou d’une autre installation industrielle « vache à lait » genre centre commercial ou centrale nucléaire lourdement taxée, ou simplement d’élus amateurs de construction et heureux détenteurs soit d’un « trésor de guerre », soit d’une capacité d’emprunt.

Si on n’a pas les moyens ou le temps d’aller en Inde, le Taj Mahal du Très Grand Paris

Les étudiants en design graphique et les publicitaires provinciaux ne devraient pas rater une tournée des chambres de commerce accessibles dans la journée, soit en général une bonne dizaine si on roule au mieux en scooter, en 4L ou 2CV ou assimilé comme un étudiant ou stagiaire longue durée en agence normal, et une petite cinquantaine si on dispose d’un panzer avec GPS performant hérité, offert ou emprunté à Papa pour la circonstance, permettant d’aller, sans appuyer trop sur les pédales ni s’épuiser avant le rallye social de rentrée du samedi soir, au moins deux fois plus vite que les limites de vitesse légales sur autoroute, avant que le nouveau logo normalisé du réseau des maisons des entrepreneurs ne risque de commencer à nuire gravement, sinon gratuitement, à leur sympathique biodiversité identitaire (ceci dit, la dernière fois qu’un logo national a été créé, il n’a guère été essayé, moins encore adopté).

Les entrepreneurs patriotes jusqu’ici économiquement viables et pas trop délocalisés mais en instance d’exil maintenant, et les exportateurs jusqu’ici rentables mais regrettant de ne pas avoir pris de couverture de change ou délocalisé maintenant que l’Euro est remonté à 1,30, ni cherché de clients hors Euroland maintenant qu’entre les faillites des boites européennes et la ruée des concurrents produisant hors zone Euro, le marché européen en général et français en particulier est un coupe-gorge sans financements bancaires et encore plus junglesque qu’avant, peuvent aller se rappeler le « bon vieux temps » en visitant l’un ou l’autre des guichets uniques du coin pour la compétitivité administrée et subventionnée des entreprises assujetties aux taxes nombreuses, bienfaisances foisonnantes et administrations étouffantes, ou (dans le) vice-versa, d’autant plus que comme le nouveau gouvernement a décidé d’en créer (au moins) un nouveau au meilleur service des entreprises et de la compétitivité et de l’export du made in France avec les régions dés que la BPI sera opérationnelle, il n’est pas impossible que l’un ou l’autre des anciens ne finisse par, sinon disparaître, se transformer en une autre pompe à dépenses publiques permettant le maintien de salaires et primes de fonctionnaires ou assimilés au service des entreprises sous perfusion plus ou moins palliative, de la croissance de l’économie administrée avec plus ou moins d’efficacité et de l’emploi des jeunes et moins jeunes voulant encore sortir de la trappe à chômisme ; pas encore émigrés moins que plus qualifiés parce que la formation initiale marche presque aussi mal que la formation professionnelle, tout en coûtant presqu’aussi cher et en comptant presqu’autant de fonctionnaires administratifs, normatifs, inactifs, pas très productifs ou en charge de l’organisation et de la logistique des conférences pédagogiques et séminaires de préparation au dialogue social(iste).

Sur le papier, c’est une bonne idée, mais s’il y a toujours autant de formalités et d’administrations y afférentes, le guichet unique est juste un goulot d’étranglement

Mais tout le monde n’est pas passionné par les chefs d’oeuvre en péril (?) d’une incertaine idée de l’économie de France et les citoyens plus motivés par la chose politique contemporaine (le Sénat, c’est autre chose, c’est dans la catégorie entre Haut Moyen-Âge et IXè République, mais c’est jolie et doré aussi, avec de splendides jardins entretenus avec amour par les fonctionnaires lauréats du concours administratif de jardinier du Sénat) trouveront également des merveilles à visiter pas trop loin des Champs Elysée pour pourvoir aller manger un McDo (avec wifi gratuit) en hommage au patrimoine gastronomique français, faire un tour chez Virgin en révérence au patrimoine culturel français et un passage à la boutique du PSG pour découvrir un petit échantillon du patrimoine du Qatar en France.

Les militants du progrès pour le lendemain qui chante qui ne se sentent pas obligés de passer 48 heures chrono à la Fête de l’Huma ou de twitter tout le week-end pour le FDG, ne perdront pas leur temps en allant vérifier si le PCF occupe toujours quelques pièces dans l’immeuble de la place du Colonel Fabien et une petite place dans le patrimoine vivant.

Les militants de la droite de gouvernement qui voudrait bien neutraliser le centre ou du centre qui se cherche mais voudrait bien neutraliser la droite de gouvernement, et qui n’ont pas meeting avec cahouettes (made in loin, il vaudrait mieux des crudités locales de saison) et jus d’orange (made in Brésil, il faudrait leur suggérer de passer à la pomme, même si ça fait très chiraquien) pour leurs pré-pré-primaires dans une salle de gym de province ou barbecue républicain avec discours rénovateur sur un camping pour roms libéré opportunément par le ministre de l’intérieur du moment, pourront toujours aller voir rue la Boétie de Vaugirard au siège actuel de l’UMP si on a déjà mis le nom d’une nouvelle petite entreprise (commune ?) de reconquête pour 2014, 2017 ou plus tard si pas d’affinités, ou si Bayrou, Borloo, Morin et autres nouveaux centristes sont encore en réunion de travail ailleurs pour décider du logo de leur propre mouvement commun et de la répartition des postes dans leur nouveau shadow gouvernement (en français, gouvernement fantôme, c’est plus parlant encore).

Le militants de la gauche de gouvernement souhaiteront certainement visiter l’Elysée, maintenant que la place n’est plus contrôlée par l’ennemi de classe.

Les militants des partis les plus extrêmement sectaires, lobbyistes des causes les moins recommandables, politiciens influencés par les entourages les plus infréquentables et citoyens à la morale la moins laïque et/ou la plus élastique peuvent visiter ce qu’ils veulent, on s’en fiche, et y rester aussi longtemps qu’ils le souhaiteront ça fera des vacances à la République et ils/elles ne manqueront pas à son patrimoine.

Quant aux internautes, ados et geeks indécrottables qui ne lâcheraient pour aucun patrimoine au monde leur clavier à écouteurs géants pour sortir visiter un vieux truc #InRealLife, on peut leur suggérer d’aller surfer 3 minutes sur le site vitrine de la France http://www.france.fr qui a été créé par une agence plutôt en phase avec le précédent gouvernement sur instruction et financement des anciens pouvoirs publics, alors ça devrait passer rapidement aux oubliettes du web, ce qui ne sera pas une énorme perte pour le patrimoine de l’humanité, ni celui de l’informatique à la française, ni même un grand regret pour les touristes chinois ou russes dont on attend la visite et les devises y afférentes avec impatience, mais pour lesquels on n’a pas trouvé le temps de traduire le site (existant en anglais, allemand, italien, espagnol et portugais, cette dernière appellation étant parfois contestée par des Brésiliens soulignant qu’ils sont 200 millions à parler cette langue et qu’en toute rigueur mathématique, on pourraient maintenant l’appeler autrement que du non d’un pays encore plus petit et encore plus ruiné que la France ; la Grèce l’Espagne).

Renaud Favier, 15 septembre 2012.

Ceci écrit, qu’on soit amateur de vieilles pierres, ou pas, lecteur de livres classiques, ou pas, défenseur du patrimoine culturel de la France et d’une certaine idée de l’intelligence à la française ne s’interdisant pas un brin d’impertinence, une dose d’irrévérence et une petite goutte d’humour sans tomber dans le travers de l’auto-dérision britannique, de l’optimisme de la comedia del arte ou l’esprit insolent des Molière, Beaumarchais ou Voltaire (l’écrivain, pas la promo de l’Ena), ou pas, on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France, à l’Europe et au monde tels qu’ils approchent à vitesse encore un peu plus déraisonnable qu’une joli coupé RCZ ou une Alpine à pleine bourre sur circuit, depuis que l’écologisme globalement responsable s’est noyé à Copenhague, qu’une certaine idée de la politique française n’est pas sortie blanche comme neige de 40 ans de hautes certitudes inefficaces de la suite d’un certain Sofitel, et qu’il a fallu accélérer la dérive des dettes publiques des Clubs-Meds à cause des subprimes et de quelques autres incongruités financières d’origine principalement anglo-saxonnes et fantaisies budgétaires à la française, et se faire une (dé)raison de contreperformances commerciales d’origine pas seulement chinoise ou allemande, et que la politique d’achat de temps contre la crise approche dangereusement de ses limites avec ou sans QE3 aux USA, MES ou MOT en Europe, les dignes vieux de Karlsruhe, les djeuns indignés d’Athènes ou Madrid et toussa-touça kivapa vraiment plus du tout d’autant que le feu semble avoir pris plus au sud dans la foulée des révolutions de jasmin dont toutes les bienpensances se félicitaient pourtant avec autant d’enthousiasme qu’elles se laissaient inviter en vacances et/ou avion par les prédécesseurs des incendiaires. Mais what else ? Comme le dit Saint Woody Allen : “Je hais la réalité, mais où ailleurs se faire servir un bon steak ?”.

    

On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.

               
               
         
           
        
       

Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café à n’importe quel bout du monde, cela ne peut pas nuire plus gravement que tout les restes aux exportations sans entrepreneurs, à la réindustrialisation sans capital ou au made in France sans clients.

Mais on peut préfèrer acheter ses livres sur les étagères d’un bon libraire, dans un café librairie sympa ou entre les aspirateurs automatiques et les cafetières d’un agitateur d’idées un peu rangé des voitures mais auquel on est habitué et dont on prend toujours la carte de fidélité par habitude, ou vice-versa.

Auquel cas, la reco de la rentrée “littéraire” : “La théorie de l’information“, un genre de “western financier” à clefs (lire : sur les corsaires français des télécoms, nb pour éviter tout malentendu que la formule, citée ci-dessous, qui fait sourire les auditeurs des radio-business-fm, vise quelqu’un d’autre que DSK qui a bien dû s’occuper de télécoms françaies dans sa carrière ministérielle mais n’est pas dans ce “coup”, les puristes auront bien entendu rectifié d’eux-mêmes car ni son Audi à Washington, ni la Porsche de son communicant à Paris, ni probablement son véhicule à Marrakech où il fait trop chaud pour circuler sans capote, ne sont des décapotables, étant entendu que DSK lui-même n’est pas un pornocrate, si on ne l’écrivait pas on risquerait un malentendu, mais est indubitablement un peu chaleureux pour circuler à l’étranger sans capote) du jeune Aurélien Bellanger, chez Gallimard, ravira les vieux qui lisaient non pas des romans d’amour mais du Sulitzer et du Dumas dans leur jeunesse, avec des trouvailles comme ” … les pornocrates en cabriolet …” (lire : “les gusses, devenus maintenant très fréquentables parce que très riches et puissants, qui avaient fait un hold-up sur le plancalculo-télécom à la françaises en inventant le “Minitel rose” sans opposition des politiques bien avant que les pirates en Rolls roses prospèrent sur Internet sous les “vivas” des djeuns #occupy et les sourcils froncés des ingénieurs télécom à la française occupés à suivre les cours de bourse d’Alcatel et France Télécom, l’honnêteté intellectuelle obligeant à signaler à leur décharge que des ingénieurs des mines et des ponts se sont également mêlés de ces triomphes monopoli(s)tiques à la française sous le haut patronage de l’administration et des politiques (in)compétents, et que ce n’est pas leur faute si les ingénieurs français qui savaient compter ont tous préféré aller dans la banque, les cabinets ministériels et/ou, pour les plus conservateurs, les fromages résiduels du bon vieux temps de l’économie mixte genre Tunnel du Mont Blanc, Française des Jeux, EDF, feu l’industrie automobile, sidérurgie ou du transport aérien etc encore moins verts et/ou plus, voire trop mûrs souvent …).

Sinon, côté littérature économique, les usual suspects de l’exploitation, explication ou futurologie de la crise vont probablement publier pour Toussaint afin de surfer sur la vague de morosité de début novembre, tandis que les vendeurs de Trente Glorieuses devant nous, de bilan et perspectives du gouvernement ou de France se renforçant dans l’adversité attendront certainement la saison des achats de cadeaux de Noël pour profiter du regain de bonne humeur des (é)lecteurs devant les jolies vitrines, les étals tentants et les décorations festives. Il n’en reste pas quelques écrits recommandables comme « Homo Economicus » de Daniel Cohen, qui vole un titre mais écrit très honnêtement et opportunément sur la bipolarité de l’être humain occidental compétiteur et coopérateur à la fois, en crise grave depuis que le mot coopétition inventé à peu près au même moment que partenariat public-privé et junk-bonds est à peu près aussi has-been que l’économie mixte et les coopératives ouvrières du temps de Mongénéral, sauf dans les conversations d’après digestif dans certains milieux privilégiés restés politiquement au début des très progressistes mais non viables années 80, économiquement au début des très psychédéliques mais ultra-confortables années 70, et intellectuellement à la fin des très regrettées mais über-déstabilisantes roaring sixties.

Enfin, côté littérature érotique pour filles, on murmure dans le landerneau que l’anglais de la version originale est tellement simpliste qu’il ne sert vraiment à rien d’attendre la sortie prévue en octobre (en France, Lattès, 17 octobre) de la version en français de l’incontournable « Fifty Shades of Grey » (et que c’est une excellente raison d’acheter un truc électronique pour lire dans le métro (ou d’apprendre à télécharger en pdf sur iPhone, iPad ou n’importe quel machin électronique moderne portable, ou pas) pour éviter que les voisins, collègues, enfants, parents et autres impedimenta sachent qu’on mange lit du cochon en cachette comme tout le monde qui a du temps à perdre et de la libido à dissiper mais un(e) conjoint(e) moins disponible que DSK dans les années de jeunesse, et plus assez d’énergie, d’audace ou de méthode pour sortir draguer).

Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Compétitivité” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Voyage en 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “France 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “English Coffee” : cliquer sur l’image ci-dessous

Passage au blog “Café du matin à Paris” : cliquer sur l’image ci-dessous

#Greenpeace joue les #Hulot contre le #Nucléaire à #Bugey #France : So What ?

Greenpeace a l’humour oldschool avec ses cabrioles en parapente comme au temps de Hulot et Ushuaïa. Mais c’est bien d’avoir respecté la loi en attendant la fin des congés pour démarrer la tondeuse à gazon. Et futé d’avoir choisi le 2 mai, jour du débat Sarkozy-Hollande.

Quant à savoir si le paramoteur à moteur à explosion ou le nucléaire sont des (tran)sports (aériens) dangereux, des plaisirs de vieux riches ou des passe-temps pour ingénieurs français désoeuvrés depuis qu’on a inventé en France le chômisme des cols blancs combiné avec l’exil des talents mobiles, la mise à la retraite d’office des chercheurs et la délocalisation des centres de recherche en Chine ou n’importe où ailleurs et les prodiges de la technologie que le monde entier nous envie même s’il ne les achète pas et s’il ricane un peu sous cape quand un de nos « Concordes » fait faillite ou se crashe, c’est un vaste débat qu’il convient de n’engager que si on a le sens de l’humour bien accroché et pas trop d’idées préconçues dans un sens ou l’autre parce que certaines spécialités françaises, le nucléaire et l’amour notamment, sont quand même un peu compliquées.

Faute de meilleures certitudes, et ce n’est pas un débat à la télévision française qui va régler les controverses d’un trait de plume, on peut espérer que le niveau de risque réel dépend notamment de la qualité de fabrication, de la technique du pilote, du soin apporté au matériel, du bon usage de la machine en père de famille exemplaire (c’est un peu comme la finance) et de la peur du gendarme français.

Evidemment, en cas de crash, on regrettera toujours un peu de ne pas avoir choisi un autre … sport. Ou alors on ne regrettera plus rien du tout, ni personne, et selon les cas et la popularité de la victime, plus ou moins de gens pourront exprimer plus ou moins bruyamment leurs regrets éternels. Mais c’est pareil avec tous les sports mécaniques quand on laisse les ingénieurs français s’en occuper et les politiciens professionnels réguler (c’est vraiment comme la finance).

Evidemment, en général on arrête les dégats dés la première vraie alerte grave et sérieuse, le premier incident réel et préoccupant. Mais un peu de « pression à froid » par des proches (ou des voisins qui en ont marre des nuisances) ne peut pas faire de mal,  pour convaincre les sportifs d’arrêter les c… avant d’avoir un vrai souci, avant qu’il y ait crise cardiaque comme chez les footballeurs ou mort(s) d’homme(s) comme chez les nageurs norvégiens.

Ceci (mé)dit, le coup est plutôt malin de la part de Greenpeace, si c’est sympa de leur part d’avoir fait la promo de la région de Bugey où de vrais agriculteurs de terroir (notamment vignerons), font de magnifiques produits (notamment le vin de Cerdon) et s’ils ont raison de faire du buzz, même si on aimerait qu’ils sortent un peu de leur vieux fond de commerce « Nuklear, nein danke » du temps des SS20 et s’occupent aussi, entre eux campagnes électorales et autres compétitions de parachutisme plus ou moins acrobatique, d’autres causes environnementales méritantes dont les lobbies ont les poches moins profondes et dont les apparatchiks sont moins en effervescence pavlovienne pour cause d’espoirs post-électoraux ou de préparation des vacances au sommet de Rio (no comment sur Copenhague, of course). Ou alors qu’ils militent pour le paramoteur électrique à énergie solaire et  diffusent des informations sur comment ça va autour de Fukushima s’ils sont vraiment accros (acrobates ?) à l’anti-nucléarisme primaire et que les mesures de sécurité autour des bâtiments publics français non nucléaires sont trop renforcées en saison électorale.

Parce que l’ours polaire qui se demande s’il va d’abord se noyer loin des caméras à cause de la fonte de sa banquise, mourir de faim sans avoir été interviewé à cause de la raréfaction de tout ce qui est plus ou moins comestible ou défunter avant toute chose de la radioactivité de ce qu’il trouve encore à boire et manger, voire de l’eau dans laquelle il nage, sans avoir été invité, sinon à Rio comme tout le petit monde de l’écologisme professionnel, au moins à un vidéo-Grenelle sur le développement démocratique durable, il manque peut-être un peu d’humour, en ce moment.

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Pour plus d’informations, lire des #eBook garantis non radioactifs (mais pouvant contenir des traces d’humour) sur http://www.youscribe.com/renaudfavier/, aller se promener sur un blog où on risque pas un de prendre un paramoteur sur la tête http://renaudfavier.com/ ou “liker” un café en attendant le débat à la TV où les candidats parleront sûrement un peu d’industrie, de sécurité, et de compétitivité française en général, de nucléaire en particulier http://www.facebook.com/cafe.matin.paris.

          
          
         
         
       

RF 2 Mai 2012.